She plays classical cello, he’s a jazz musician. But improvisation is familiar territory to cellist Anja Lechner, who for the last several years has been exploring music from the oral tradition. As for pianist François Couturier, he knows his way around the “Great Repertoire.” Their album Moderato Cantabile – a musical direction meaning at moderate tempo and melodiously – is neither jazz nor classical music. Particularly when you listen to Couturier’s supremely cinematographic compositions. The album pays tribute to three 20th century personalities, the Catalan Federico Mompou, the Armenian Komitas, and the mysterious G.I. Gurdjieff. Mompou’s meditative music is beautifully rearranged, in a minimalist way that is typical of the ECM label’s approach. Tension is high on a few rare tracks, but otherwise the duo’s playing throughout is melancholy and peaceful. A recording that merits total, and preferably nocturnal, listening concentration.
Elle est concertiste, lui est un jazzman. Mais l’improvisation n’est pas une chose obscure pour la violoncelliste Anja Lechner qui arpente depuis quelques années les musiques de tradition orale. De son côté, le pianiste François Couturier connaît bien le « grand répertoire ». Leur album Moderato Cantabile — une indication de nuance signifiant « jouer modérément et de façon mélodieuse » — n’est ni du jazz, ni de la musique classique. Surtout lorsqu’on écoute les compositions éminemment cinématographiques de Couturier. Autour du pianiste, trois figures du XXe siècle sont à l’honneur : le catalan Federico Mompou, l’arménien Komitas, et le mystérieux Georges Gurdjieff. Méditative, la musique de Mompou est joliment réarrangée, dans une démarche minimaliste inhérente à l’esthétique du label ECM. Tendu sur quelques rares titres, le jeu du duo reste tout au long de l’enregistrement mélancolique et apaisé. Un disque méritant une écoute totale et nocturne, de préférence.
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