Edito
COULEURS JAZZ improvise avec vous ce magazine qui donne à voir, entendre, toucher du doigt l’épopée incroyable d’une musique incomparable. Chaque concert est une occasion unique, alors même que les thèmes sont repris, répétés, reproduits. La transformation opère sans rien de mécanique, ni automatique. Parti dans une improvisation, l’équilibriste musicien surprend parfois ses partenaires, qui suspendent leurs gestes et l’observent, guettant le rétablissement improbable, la suite illogique, le destin suspendu à une corde, une touche, un souffle. L’éclat musical déjoue les tensions, apporte l’émotion, l’énergie et le rire.
Rock’n Jazz. Pourquoi le monde du rock, de la pop s’est-il rapproché du jazz ? Que pouvait apporter cet univers aux dieux de la scène, capables de rassembler des centaines de milliers de spectateurs, voire des millions un soir de concert retransmis sur le petit écran ! Suffirait-il d’une guitare électrique, d’instruments reliés par un fil, un matériel défiant l’acoustique pour faire trembler les murs ? Rien que le jazz ne sache opérer de lui-même. Mais quoi alors, quand Herbie Hancock s’empare de ses claviers ou Fagen de la touche d’ivoire ? Le mythe défie les rythmes. Mehldau, Barber, Sting. Reconnaissance à tous ceux qui osent le rapprochement, le croisement. Ce jazz déchire parfois, en tout cas, il groove à mort !
L’apesanteur, c’est le domaine de Steve Shehan, qui voyage son hang sous le bras. Ce compositeur et percussionniste rapproche les ondes en douceur et sans prévenir. Comme l’âme d’Avishai Cohen, l’Arménie de Tigran, sans oublier le duo de choc : Prince et Miles ! Tenez-vous prêt.
Dans ce N°6, pour aborder la nouvelle année : les HITS COULEURS JAZZ ! Notre sélection d’albums devient une référence : une pluie de sons à partager avec vous. Des images lumineuses glissent sous vos yeux : les débuts du New Morning, le blues, comment vivre jazz… Chut ! C’est à vous.
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