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Actualité

Bruno Charavet & Patrick Martineau, « Jazz Portraits » – Fontainebleau, 5-8/07

Bruno Charavet, la polychromie, Patrick Martineau, le Noir & Blanc.

Les deux photographes passionnés de jazz et de portraits, exposent ensemble leurs tirages photos à Fontainebleau pendant toute la durée du Festival Django Reinhardt.

Le thème commun de cette première se situe autour des Portraits dans le Jazz.

La photographie est intimement liée à l’Histoire des débuts du Jazz.  Qui s’intéresse un tant soit peu à cette musique extraordinaire possède forcément dans son imaginaire une intime collection de photos de Miles Davis, de John Coltrane, de Dexter Gordon, de Louis Armstrong…

Ces musiciens sont des légendes rendues célèbres pour les sons qu’ils inventèrent comme par leurs images réalisées le plus souvent par de grands photographes.

Cette tradition du portrait Jazz se perpétue aujourd’hui, à l’heure du numérique avec des photographes comme Patrick Martineau, souvent envoyé spécial de Couleurs Jazz sur le terrain, ou plus précisément dans les caves ou les salles où se pratique cette musique, comme son complice Bruno Charavet que l’on croise régulièrement dans les mêmes lieux.

La photographie n’est pas une question de technique, c’est une question de regard et pour cette matière, d’oreille également.

Bruno Charavet et Patrick Martineau possèdent visiblement les deux.

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Parisien né à St Brieuc, Bruno Charavet a passé son enfance dans une famille où la photo était très présente (Son trisaïeul Nicolas Tolentin Charavet a ouvert un studio à Paris en 1860). Sa passion pour la photo se développe dans les années 80, avant une longue période consacrée surtout aux photos de famille et de vacances. Passé au numérique dès 1993, il a eu le temps d’oublier ce qu’il faut oublier de l’argentique pour s’exprimer au mieux avec les nouvelles technologies. En 2010, dans les festivals de jazz du sud del’Italie, il découvre son goût pour la photo de scène. Autodidacte, il bénéficie aussi des conseils de ses pairs, notamment de Sophie Le Roux (« Les Mains du Jazz »), développant et améliorant ses techniques personnelles, particulièrement sur les points de contrastes et les cadrages

©Photo Bruno Charavet.

La photographie, c’est une passion de toujours pour Patrick Martineau. Son rapport à l’image se perd dans les brumes de la prime enfance, mais lorsqu’il s’intéresse à la musique, il comprend bientôt que cet intérêt précoce pour l’illustration visuelle peut servir sa passion pour l’art. Une première rencontre s’avérera décisive avec le Jazz Manouche, en 2011, tandis qu’il œuvrait comme bénévole pour le festival Swing 41 à Salbris. C’est là que commence une quête qui l’amène à suivre les musiciens de jazz dans les bars, les salles de concerts, ainsi que tout lieu diffusant de la musique vivante. Il s’imprègne au fil du temps de toutes les formes d’expression musicale, et fait le plein de rencontres fructueuses avec les artistes. C’est ainsi qu’il faut comprendre son art des portraits, sa façon de privilégier le noir et blanc, une bichromie revendiquée qui l’autorise à jouer sur les niveaux de gris au moment de la prise de vue, accentuant ou minorant la température des blancs en fonction du sujet.

 

©Photo Patrick Martineau

L’exposition se tiendra Salle Paul Lamotte à l’Hôtel de l’Aigle Noir (et blanc… et couleur) à Fontainebleau de 11h à 20h du 5 au 8 juillet 2018.

Le vernissage aura lieu le 6 juillet à partir de 18hAlexandre Julita au violon & Richard Bonnet  à la guitare.

Couleurs Jazz Digital Magazine est partenaire de cette exposition.

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