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Avec :
- Knats pour « Knats«
- Sultan Stevenson pour “El Roi”
- Tobias Wiklund pour “Inner Flight Music”
- Joe Fiedler pour “Dragon Suite”
- Meredith d’Ambrosio, Frédéric Loiseau Feat. Paul McWilliams pour “Midnight Mood”
- Randal Despommier pour “South”
- Exeko pour “Soleils Noirs”
- Brandford Marsalis, Joey Calderazzo, Eric Revis, Justin Faulkner pour “Belonging”
- Leszek Mozdzer, Lars Danielsson & Zohar Fresco pour “Beamo”
- Ben Patterson Jazz Orchestra pour “ Mad Scientist Music”
- Emma Rawicz & Gwilym Simcock pour “Big Visit”
- Richard Galliano, Jan Lundgren & Paolo Fresu pour “Mare Nostrum IV”
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1 – Paolo Fresu, Richard Galliano, Jan Lundgren – Mare Nostrum IV
Mare Nostrum IV est une fusion parfaite de l’élégance européenne et de la liberté du jazz. Né en 2005 d’une simple rencontre entre Paolo Fresu, Richard Galliano et Jan Lundgren, ce trio est devenu l’incarnation du « Sound of Europe ». Depuis, ils tissent des récits musicaux allant des côtes nordiques aux rivages méditerranéens, mêlant influences folkloriques, classiques et populaires avec la spontanéité du jazz.
Le trio évolue au fil des années, cultivant une complicité rare qui se ressent à chaque note de cet album.
Mare Nostrum IV est un envoûtant voyage sonore, entre mélancolie nordique et chaleur méditerranéenne, où chaque composition devient un mini film musical. Dans un monde incertain, cette union d’artistes fait plus que jamais écho à ce qui nous lie.
2 – Emma Rawicz & Gwilym Simcock – Big Visit
Big Visit réunit deux générations du jazz britannique dans une exploration musicale pleine de fraîcheur et de complicité.
La saxophoniste Emma Rawicz et le pianiste Gwilym Simcock, tous deux figures montantes du jazz européen, forment un duo vibrant et dynamique. Leur alchimie est palpable, et leur jeu témoigne d’une fluidité rare, où chaque idée musicale se déploie avec aisance et naturel.
Malgré des parcours différents, leurs influences communes — de Keith Jarrett à Jan Garbarek en passant par Ralph Towner et la tradition jazz britannique — les unissent dans une quête d’improvisation pure.
L’album, enregistré dans un cadre idyllique, navigue entre moments de calme introspectif et passages plus énergiques, offrant une riche palette émotionnelle. Le résultat : une conversation musicale réussie, à la fois intime et expansive, qui fait de Big Visit une œuvre incontournable.
3 – Ben Patterson Jazz Orchestra – Mad Scientist Music
Mad Scientist Music marque un nouveau chapitre dans la carrière de Ben Patterson, tromboniste et compositeur basé à Washington D.C.
Après l’album Groove Junkies, acclamé pour son hommage au funk, Patterson prend ici un virage audacieux en mêlant sophistication et énergie brute dans un big band jazz captivant.
Son orchestre, composé de musiciens de talent issus de la scène jazz de Washington, navigue avec une précision impressionnante entre des moments explosifs et des instants plus intimes et introspectifs.
Les compositions, à la fois complexes et accessibles, révèlent une grande inventivité, offrant une exploration sonore fascinante où l’improvisation rencontre des arrangements raffinés.
À travers cet album, Patterson démontre une fois de plus son génie créatif, capable de surprendre à chaque note tout en restant fidèle à une vision musicale unique.
Un projet audacieux qui repousse les limites du genre, Mad Scientist Music s’impose comme une œuvre incontournable dans le paysage du jazz contemporain.
4 – Sultan Stevenson – El Roi
Sultan Stevenson, l’une des étoiles montantes du jazz au Royaume-Uni et en Europe, dévoile son nouvel album El Roi le 28 mars. Ce projet explore avec profondeur les thèmes de la foi et de l’identité, tout en fusionnant l’héritage du jazz avec une narration personnelle riche. Le titre El Roi, qui signifie « Dieu de la vue » en hébreu, incarne à la fois la foi et notre manière de percevoir le monde qui nous entoure.
L’album, qui rend hommage à des géants comme McCoy Tyner et Herbie Hancock, nous plonge dans une expérience sonore captivante avec des performances intimistes en trio, enrichies par les collaborations de Josh Short (trompette) et Soweto Kinch (saxophone ténor). Stevenson nous entraîne dans une suite musicale où la transformation de l’incertitude à la foi est au cœur du voyage, avant de se tourner vers l’exploration de l’identité.
Avec El Roi, Stevenson nous propose un jazz à la fois accessible et d’une grande profondeur, créant des connexions fortes avec son public. Disponible en vinyle, CD et sur les plateformes numériques via Edition Records.
5 – Joe Fiedler – Dragon Suite
Avec Dragon Suite, Joe Fiedler et son trio sans basse, le Joe Fiedler Trio 2.0, explorent de nouvelles voies musicales, offrant un mélange d’audace et de finesse. Accompagné de Pete McCann à la guitare et Michael Sarin à la batterie, Fiedler, connu pour son jeu expressif au trombone, défie les conventions avec des compositions originales et complexes.
L’absence de basse dans cette formation libère chaque membre, leur permettant de jouer un rôle central dans la dynamique musicale.
Inspiré par des trios légendaires comme celui de Dave Douglas, l’album traverse des paysages mélodiques et rythmiques avec une fluidité impressionnante.
Chaque morceau, de Tone Grazing à Song For Norm, témoigne de la complicité du trio, et de la capacité de Joe Fiedler à créer une musique captivante, tout en laissant une large place à l’improvisation et à la personnalité de chaque musicien.
Un album qui repousse les limites du genre et met en lumière un jazz raffiné et novateur.
6 – Meredith d’Ambrosio & Frédéric Loiseau Feat. Paul McWilliams– Midnight Mood
On ne présente plus Frédéric Loiseau, guitariste au jeu subtil, formé auprès des légendes Joe Pass et Joe Diorio avant de marquer de son empreinte la scène jazz hexagonale. Des collaborations avec Dave Liebman, John Abercrombie, Sheila Jordan ou encore Bob Dorough ont façonné un style élégant et aérien, à la fois discret et indispensable.
C’est cette même finesse qui l’amène à croiser la route de Meredith d’Ambrosio, chanteuse culte à la carrière aussi rare que précieuse.
Séduite par son écriture, elle pose ses mots sur Beaucoup Kisses, titre qu’ils enregistrent dans l’intimité de son domicile bostonien, accompagnés du pianiste Paul McWilliams.
Midnight Mood s’impose ainsi comme un sommet de sensibilité, mêlant compositions et standards (Ellington, Berlin, Zawinul, Bill Evans).
7 – Leszek Możdżer, Lars Danielsson & Zohar Fresco – Beamo
Vingt ans après leur première rencontre sur scène à Varsovie, Leszek Możdżer, Lars Danielsson et Zohar Fresco reviennent avec Beamo, un album audacieux qui repousse encore les frontières de leur art.
Możdżer s’affranchit ici du tempérament égal en expérimentant trois pianos accordés différemment : A=440 Hz, A=432 Hz et une surprenante version décaphonique, divisant l’octave en dix intervalles égaux. Un défi sonore qui redéfinit l’équilibre harmonique du trio. Danielsson, fidèle à son lyrisme, tisse des lignes magistrales à la contrebasse et s’essaie à la viole de gambe sur Decaphonesca, tandis que Fresco sculpte des textures rythmiques d’une finesse exceptionnelle.
Chaque titre ouvre une nouvelle dimension : Kurtu joue sur la tension harmonique par un subtil désaccordage, Ambio Bluette oppose deux tonalités à travers un jeu en miroir, et Catusella fait écho à Asta, morceau emblématique du premier album du trio, The Time.
Entre éclats mélodiques et tensions harmoniques, Beamo réinvente le dialogue entre tradition et modernité, offrant une expérience d’écoute aussi envoûtante qu’innovante. Un album lumineux, où chaque note semble porter un secret à découvrir.
8 – Randal Despommier – South
Avec South, le saxophoniste Randal Despommier revient à ses racines de La Nouvelle-Orléans et capture l’âme musicale de la ville dans un album vibrant.
Accompagné des légendes locales David Torkanowsky (claviers), James Singleton (basse) et Johnny Vidacovich (batterie), il revisite des classiques comme Goin’ to the Mardi Gras de Professor Longhair et Southern Nights d’Allen Toussaint, tout en rendant hommage à Jelly Roll Morton avec sa propre composition Jelly Roll’s Living Room. Moment fort : le père du saxophoniste, Phil Despommier, sort de sa retraite pour jouer Just a Closer Walk with Thee, renouant ainsi avec son fils dans un instant de grâce musicale.
Des sessions additionnelles à Brooklyn enrichissent le disque, avec des morceaux comme Si Tu Vois Ma Mère de Sidney Bechet et une relecture poignante du Goodbye Pork Pie Hat de Mingus. Deux compositions originales viennent compléter ce voyage sonore : Blues Rheumatica,Covid, et ’Round 3AM (A Blues Nocturne),
Entre groove authentique et lyrisme envoûtant, South célèbre l’héritage musical de La Nouvelle-Orléans tout en reflétant le parcours singulier de Randal Despommier, du jazz aux musiques sacrées. Un véritable retour aux sources, festif et profondément personnel.
9 – Knats – Knats
Le groupe de Newcastle, Knats, dévoile son premier album éponyme, fusionnant jazz moderne, funk et influences électroniques dans un style qu’ils qualifient de « Geordie Jazz ». Porté par des compositions aux grooves irrésistibles et des arrangements sophistiqués, l’album met en avant des morceaux marquants comme « Tortuga (For Me Mam)« , où cordes cinématiques et basse funk s’entrelacent, et « Rumba(r) », inspiré par la clave de rumba et le jazz fusion des années 70-80.
10-Exeko – Soleils Noirs
Un Nouveau Chapitre pour un Groupe A Cappella d’Exception.
Anciennement connu sous le nom d’Ego System, le groupe vocal devient Exeko, porté par une nouvelle direction artistique et une cohésion renforcée. À l’origine, Loïs LeVan et Manu Domergue avaient créé un projet ambitieux avec plusieurs arrangeurs, mais l’absence d’unité musicale les a poussés à évoluer vers une nouvelle structure sous l’impulsion d’Antoine Delprat, désormais directeur artistique et arrangeur unique.
Avec Exeko, l’identité musicale est claire : un son homogène, des harmonies vocales audacieuses et un répertoire pensé comme un tout. Leur choix d’un hommage à Bernard Lavilliers s’explique par la richesse de son univers musical, traversant le rock, la salsa et la chanson, et par la force de ses textes engagés.
Exeko incarne une aventure humaine autant qu’artistique, un groupe où chaque voix est une personnalité unique, et où le chant a cappella sublime l’émotion brute.
11-Tobias Wiklund – Inner Flight Music
Un Voyage Entre Terre et Ciel !
Le cornettiste Tobias Wiklund poursuit son exploration musicale avec Inner Flight Music, un album qui mêle tradition et modernité. Inspiré par Louis Armstrong, il revendique un son plus doux et profond que la trompette, tout en rendant hommage aux racines du jazz.
Avec onze compositions originales, il navigue entre structures mélodiques et improvisations libres, affirmant sa vision d’une musique comme lien entre le terrestre et le spirituel. Entouré de musiciens d’exception, dont le prestigieux orchestre Blåsarsymfonikerna, Wiklund propose une œuvre aussi intime qu’ambitieuse, où chaque note semble être un dialogue entre passé et avenir.
Après Where The Spirits Eat (2018) et Silver Needle (2021), ce nouvel album marque une étape décisive dans son parcours. Il y explore la force émotionnelle du jazz tout en repoussant les frontières de l’écriture pour ensemble à vent. Une œuvre raffinée et audacieuse, où la quête de sens et la beauté sonore ne font qu’un.
12- Brandford Marsalis, Joey Calderazzo, Eric Revis, Justin Faulkner – Belonging.
Branford Marsalis sort son premier album, Belonging sur Blue Note, une réinterprétation de l’album ECM de Keith Jarrett sorti en 1974.
“Belonging” est le premier nouvel album de Branford Marsalis depuis 2019, avec son fidèle quartet, composé du pianiste Joey Calderazzo, du bassiste Eric Revis et du batteur Justin Faulkner.
Le quartet a appliqué la même approche que Branford Marsalis avait utilisée pour revisiter des classiques de Charles Mingus, du Modern Jazz Quartet, de John Coltrane et d’autres – ni une fidélité aveugle aux originaux, ni des déconstructions extrêmes. « Sur la composition Belonging, j’ai clairement joué certaines choses que Jan avait jouées sur le disque », souligne Branford Marsalis. « Je n’ai pas essayé de rejeter cette idée quand elle est apparue, mais à aucun moment nous n’avions l’intention de rendre hommage consciemment. Je suis toujours en train d’écouter tout l’album, pas seulement les solos de saxophone, et ce qui m’impressionne le plus dans “Belonging”, c’est la manière dont tout s’imbrique. »
Contrairement au groupe de Keith Jarrett, qui s’est formé pour la première fois lors de l’enregistrement de “Belonging” et ne deviendra un groupe emblématique des années 70 que plus tard, le Quartet Marsalis peut se vanter d’une histoire rare en tant que groupe : « Le plus grand avantage que nous avons, ce sont nos 40 ans d’expérience, que le groupe de Keith n’avait pas, et notre capacité à traiter cette expérience partagée. »
Branford Marsalis souligne que « Le but de ce groupe est d’être plus un ensemble de chambre qu’un groupe de jazz », et dans ce processus, il a emmené les auditeurs avec lui sans compromettre son approche. « Tout ce qu’un public veut pour n’importe quelle musique, c’est une belle mélodie et un bon rythme d’accompagnement », explique-t-il. « Peu importe où notre voyage nous mène, tant que nous maintenons la danse en mouvement. »
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