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Avec :
- Arturo O’Farrill pour « Mundoagua«
- Tomer Cohen pour “Story of a Traveler”
- Yannis Constans, Samson Schmitt & Camille Wolfrom pour “Esperanza”
- Sullivan Fortner pour “Southern Nights”
- Eleonora Strino Quartet pour “Matilde”
- Nicole Johänntgen pour “Labyrinth II”
- Macondo Trio pour “Morayó”
- Eyolf Dale pour “When the Shadows Dance”
- Joost Zoeteman, Bart Tarenskeen & Wim De Vries pour “Standards-No Standards”
- Géraldine Laurent, Noé Huchard, François Moutin, Louis Moutin pour “ The Hookup ”
- Nick Hempton & Cory Weeds pour “Locked Horns”
- Ben Markley pour “Tell the Truth”
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Arturo O’Farrill – The Afro Latin Jazz Orchestra – Mundoagua celebrating Carla Bley.
Mundoagua (Moon-dwa-gwa) Voyons ce qu’Arturo O’Farrill a à dire sur ce projet émouvant :
« Commandé par la Columbia School of the Arts en 2018 pour commémorer l’Année de l’Eau, Mundoagua devait être présenté en première mondiale en 2019 au Miller Theater de l’Université de Columbia. Cet événement fut reporté en raison de la pandémie mondiale causée par le nouveau coronavirus.
Il s’agit d’une étrange coïncidence, car de nombreux sous-thèmes du récit de la composition ont trait aux crises mondiales causées par le néofascisme et les affres du capitalisme prédateur, qui sont les raisons fondamentales de toutes les souffrances humaines, ainsi qu’au réchauffement de la planète et aux catastrophes climatiques qui en résultent, y compris les records de température battus et les événements météorologiques cataclysmiques qui se produisent chaque jour, voire chaque heure.
Cependant, ces compositions ne sont ni optimistes ni catastrophistes.
Il s’agit d’une approche journalistique pour raconter comment une espèce est en train de tuer lentement et irrévocablement son hôte, de sorte que des entreprises bénéficiant d’une poignée d’individus réprouvés, peuvent se gaver pendant que des millions de personnes meurent.
Pourtant, ce n’est pas la source de mon inspiration. Ce qui l’est, c’est le libre arbitre inaliénable qui détermine le comportement individuel.
En fin de compte, nous avons le choix d’être conscients de nos contributions individuelles au réchauffement climatique.
Mundoagua commence par le mouvement intitulé Glacial.
Il s’agit d’une étude de quatre méditations sur le don de l’eau.
Il commence par cinq prières et une bénédiction vaguement basées sur les cinq prières quotidiennes de la tradition islamique, Fajr, Zuhr, Asr, Maghrib et Ishra.
Ces prières sont vaguement représentées par les déclarations initiales composées (la plupart des prières sont formellement structurées) des trompettes, puis par un cadre reposant, qui appelle les quatre méditations improvisées par les trompettistes ».
LES HANCHES : Ivan Renta Adison Evans Jasper Dutz Roman Filiu Larry Bustamante
TROMPETTES: Adam O’Farrill Seneca Black Bryan Davis Rachel Therrien
TROMBONES: Rafi Malkiel Remee Ashley Abdulrahman Amer Earl McIntyre
RHYTHMIQUE: Arturo O’Farrill, piano Andrew Andron, piano Ricardo Rodriguez, bass Vince Cherico, drums Carlos Maldonado, percussion Keisel Jimenez, percussion
VIBRAPHONE : Patricia Brennan
GUITARE : Sergio Ramirez
Tomer Cohen – Story of a Traveler
Avec Story of a Traveler, Tomer Cohen nous embarque dans un périple sonore où chaque morceau raconte un fragment de son évolution artistique.
Du nostalgique Moving Pictures à l’énergique Falafel, en passant par le poignant A View, l’album explore une large palette d’émotions et d’influences.
Le titre éponyme, Story of a Traveler, illustre à lui seul cette quête musicale, avec une mélodie concise symbolisant un voyage en perpétuelle mutation.
Tomer Cohen revisite aussi son passé avec Pastures 2.0, un clin d’œil à son premier album, tandis que Bait (Home) questionne les notions d’identité et d’appartenance.
L’album doit aussi sa richesse à un ensemble exceptionnel : Shai Maestro au piano tisse des harmonies sophistiquées, Cyrille Obermüller sculpte des lignes de basse à la fois solides et mélodiques, et Gert-Jan Dreessen insuffle une dynamique rythmique percutante.
Entre jazz, folk, rock et influences moyen-orientales, Tomer Cohen signe ici une œuvre vibrante et innovante.
Yannis Constans & Samson Schmitt – Esperanza
Fruit d’une amitié musicale de longue date, Esperanza marque la rencontre entre deux virtuoses du jazz manouche, Yannis Constans et Samson Schmitt.
Depuis leur première scène commune en 2011, leur complicité n’a cessé de grandir, jusqu’à faire naître cet album en trio avec Camille Wolfrom à la contrebasse et à leurs côtés, deux musiciens siciliens de renom, Roberto Gervasi, accordéon et Nicola Giammarinaro, clarinette, enrichissent cet enregistrement aux couleurs vibrantes.
Entièrement composé par le duo, Esperanza est un album intime et familial. Yannis Constans y dédie plusieurs morceaux à ses enfants et sa nièce, tandis que Samson Schmitt convie son père, Dorado Schmitt, pour trois morceaux au violon.
La transmission se poursuit avec ses filles, Stefi et Stenli, qui prêtent leurs voix à des morceaux chargés d’émotion. Entre swing entraînant, bossa délicate et influences tziganes, cet album reflète un jazz manouche ouvert sur le monde, empreint de sensibilité et d’élégance.
Nicole Johänntgen – Labyrinth II
Avec Labyrinth II, Nicole Johänntgen et son trio nous offrent une expérience musicale hypnotique et audacieuse.
Porté par un line-up atypique – saxophone et voix (Nicole Johänntgen), tuba (Jon Hansen) et percussions/batterie (David Stauffacher) – l’album navigue entre puissance rythmique, mélodies envoûtantes et improvisations en liberté.
Construit autour de la thématique de l’amour, cet opus explore des paysages sonores riches, où groove et poésie se mêlent avec intensité. Chaque morceau évoque une errance dans un labyrinthe musical, avançant et reculant, créant une tension subtile entre énergie brute et douceur. Contrairement au premier volume, composé dans l’urgence, Labyrinth II bénéficie d’un travail approfondi sur plusieurs mois, permettant aux morceaux d’atteindre une finesse remarquable.
Entre rythmes percussifs raffinés, envolées mélodiques puissantes et audace instrumentale, cet album prouve que l’on peut « faire beaucoup avec peu ».
Un voyage captivant, où chaque détour réserve une surprise.
Eleonora Strino Quartet – Matilde
Avec Matilde, la guitariste Eleonora Strino repousse les frontières du jazz en s’inspirant d’un tableau de son père.
Profondément enraciné dans les traditions du jazz et de la musique espagnole, l’album s’inscrit dans cette « touche espagnole » que Jelly Roll Morton considérait comme essentielle au jazz.
Eleonora Strino et son quartet livrent une musique à la fois moderne et ancrée dans l’héritage du genre, proposant une vision singulière de la guitare jazz, loin des sentiers battus du rock et de la fusion.
Enregistré en juin 2024 sous la direction du producteur Ermanno Basso, Matilde révèle l’une des voix les plus captivantes de la guitare jazz actuelle.
Une écoute incontournable pour les amateurs du genre !
Ben Markley – Tell the Truth
Avec Tell the Truth, le pianiste et compositeur Ben Markley poursuit son ascension avec un album qui fusionne swing énergique, groove profond et un sens du dialogue musical affûté. Fidèle à son approche d’écriture sur mesure pour ses collaborateurs, Markley met en valeur le jeu percutant de la section rythmique, portée par le bassiste Rodney Whitaker et le batteur Kyle Swan.
S’inspirant des sessions Blue Note des années 60, il réinvente la formation classique en confiant le rôle habituellement dévolu à la trompette au guitariste Steve Kovalcheck, aux côtés de l’altiste Wil Swindler.
Avec un jeu qui évoque Cedar Walton et Bill Evans, Ben Markley prouve une fois encore qu’il est un maître du swing et de la mélodie.
Un album lumineux, idéal pour séduire aussi bien les puristes du jazz que les nouveaux venus.
Nick Hempton & Cory Weeds – Horns Locked
Alors que le monde navigue en eaux troubles, Horns Locked arrive comme une bouffée d’air frais, un concentré de soul jazz pur et énergique. Entre blues rugueux, rythmes groovy et mélodies limpides, cet album incarne l’essence même du swing, sans artifices ni détours.
Tout a commencé à Vancouver, lors d’un week-end mémorable au légendaire club Frankie’s. Aux côtés de Jesse Cahill et Nick Peck, l’ambiance était déjà survoltée, mais c’est avec la participation du saxophoniste Cory Weeds que la magie a vraiment opéré.
Sur scène, dans un échange complice et effréné, les saxophones rendaient hommage aux grands duos du passé – Dexter Gordon et Herschel Evans, Gene Ammons et Sonny Stitt.
Pour capturer cette énergie brute, l’enregistrement s’est poursuivi en studio dans les conditions les plus directes : une prise live, sans filet, dans un sous-sol imprégné de groove et de bonnes ondes.
Le répertoire revisite les maîtres du ténor – Dexter, Stitt, James Moody – agrémenté de compositions originales percutantes.
Avec Horns Locked, attendez-vous à une session de swing irrésistible qui fera taper du pied et ramènera le sourire sur votre visage.
Géraldine Laurent, Noé Huchard, François Moutin, Louis Moutin – Twenties: The Hookup
The Hookup – Twenties un nom évocateur, symbole d’une connexion musicale intense, d’une énergie brute qui se déploie sur scène et en studio.
Le quartet, né de la complicité entre Géraldine Laurent et les frères Moutin, trouve son équilibre parfait avec l’arrivée du jeune et brillant pianiste Noé Huchard.
L’alchimie est immédiate, et l’envie de donner naissance à un projet collectif s’impose comme une évidence.
Avec The Hookup – Twenties, revisite un siècle de jazz en réinterprétant des standards des années 1920. Mais loin d’un simple retour nostalgique, l’album est un pont tendu entre passé et présent, une relecture audacieuse où chaque musicien insuffle son propre langage. Fidèle à l’essence du jazz, qui n’a jamais cessé de se réinventer, le quartet dépasse l’exercice de style pour offrir une vision actuelle et libérée de ce répertoire historique.
Plus qu’un hommage, The Hookup – Twenties est une exploration.
Chaque morceau devient un terrain de jeu où les structures classiques se transforment sous l’impulsion d’une dynamique collective. Ici, pas de leader figé, mais une écoute mutuelle, un dialogue permanent qui fait éclater les frontières entre tradition et modernité.
Géraldine Laurent, Noé Huchard, et les frères Moutin, façonnent un jazz qui respire la liberté, la créativité et l’urgence de l’instant.
Eyolf Dale Trio – When Shadows Dance
Avec When Shadows Dance, Eyolf Dale et son trio, Per Zanussi à la contrebasse et Audun Kleive à la batterie, poursuivent leur exploration musicale entre lyrisme cinématographique et profondeur atmosphérique.
Eyolf Dale tisse des compositions où se mêlent délicatesse impressionniste et montées en intensité, ancrées dans la tradition nordique tout en s’ouvrant à de nouveaux horizons sonores. La complicité du trio est évidente : la contrebasse expressive de Per Zanussi et les textures percussives subtiles d’Audun Kleive portent les mélodies envoûtantes du pianiste.
Avec cet album, Eyolf Dale confirme son talent pour fusionner jazz, classique et folk dans une musique à la fois intemporelle et innovante, où ombres et lumières dansent en parfaite harmonie.
Joost Zoeteman, Bart Tarenskeen & Wim De Vries – Standard – No Standard
Dans un monde où les genres musicaux se croisent sans cesse, Standard – No Standard prouve que le jazz, tout en restant ancré dans son héritage, continue d’évoluer.
Ce trio réunit le guitariste Joost Zoeteman, le contrebassiste Bart Tarenskeen et le batteur Wim de Vries, qui naviguent entre tradition et modernité avec une aisance remarquable.
L’album mêle compositions originales et standards revisités, jouant avec les codes du jazz tout en s’en affranchissant. Chaque morceau illustre le pari du trio : respecter l’histoire du jazz tout en y insufflant une énergie nouvelle. Loin d’un simple hommage, leur musique explore l’équilibre subtil entre liberté et structure, improvisation et maîtrise.
Avec une formation épurée—guitare, contrebasse, batterie—les trois musiciens sculptent un son à la fois intime et vibrant. Ils s’approprient le passé du jazz pour le réinventer, prouvant que cette musique, toujours en mouvement, reste d’une pertinence incontestable.
Macondo Trio – Morayò
La rencontre de trois personnalités aux univers distincts a donné naissance à Macondo Trio, une fusion subtile entre jazz, musiques du monde et rythmes africains. À
la croisée de l’improvisation et des mélodies populaires, leur musique transporte, brouille les repères et fait vibrer l’âme.
Tour à tour introspectif, groovy et dansant, le Macondo Trio façonne un jazz métissé où l’écoute et le partage sont au cœur du jeu.
Les syncopes organiques et les mélodies nuancées invitent à un voyage sensoriel, reflet d’un monde idéal où diversité rime avec harmonie.
L’album présente des compositions originales de :
Un jazz ouvert, vibrant, à savourer sans modération.
Sullivan Fortner – Southern Nights
Le pianiste prodige Sullivan Fortner, plusieurs fois nommé aux Grammy Awards, entame 2025 en force avec la sortie de Southern Nights, un nouvel album en trio prévu pour le 14 février.
Enregistré en live au légendaire Village Vanguard à New York, cet opus marque une collaboration exceptionnelle avec le contrebassiste Peter Washington et le batteur Marcus Gilmore, deux figures majeures du jazz contemporain.
Avec une carrière déjà impressionnante – compagnon de route du regretté Roy Hargrove et collaborateur de grands noms comme Billy Hart, David Liebman ou Cécile McLorin Salvant –, Sullivan Fortner affirme une fois de plus son talent en mêlant tradition et modernité. Southern Nights explore un répertoire riche, alliant compositions originales, reprises d’Allen Toussaint et Clifford Brown, ainsi que des hommages à son mentor Bill Lee et à la pianiste Consuela Lee.
Ce projet, capturant l’intensité brute du trio en pleine osmose, témoigne de la virtuosité et de l’expression unique de Sullivan Fortner.
Entre groove, lyrisme et audace, Southern Nights s’annonce comme un incontournable de l’année pour les amateurs de jazz.
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