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Semaine du 10 octobre  2022

[LA COULEURS JAZZ WEEK #144]

… Le Best Of!

Sur COULEURS JAZZ RADIO, lundi à 16H, mardi 17H, mercredi 18H, jeudi 19H, + at 08:00PM Monday 10:00PM Tuesday NYC time ; et enfin sur BRAM’ FM dans la région de Tulle, mardi à 21H et samedi à 16H.

Vous pourrez y découvrir les 12 meilleurs albums sortis ces derniers jours. Une exclusivité COULEURS JAZZ RADIO & BRAM FM avec cette semaine, après le générique « 21st Century Schizoïd Ma  » du parrain de cette Radio des musiciens (nes), Médéric Collignon, nous écouterons un extrait de :

– « Passage Gioffredo » par le pianiste (…non ce n’est pas une erreur !) Stéphane Grappelli ;

L’album présente uniquement des inédits du premier grand violoniste de jazz, rendu célèbre surtout pour son association de nombreuses années avec un autre grand maître du jazz, Django Reinhardt. Deux génies de la musique si proches…

Fils d’un modeste professeur italien, élevé pauvrement, il a gardé de son enfance à Montmartre la gouaille d’un Gavroche et l’appétit d’un aventurier. Avant de devenir le prince incontesté du violon jazz, il a, à ses débuts, accompagné au piano les films de Charlot dans les salles obscures, Fréhel, Pauline Carton ou Charles Trénet à la radio.

Tous les initiés savent déjà que Stéphane Grappelli rendu célèbre auprès de Yehudi Menuhin ou de Paul Simon, Oscar Peterson, Pink Floyd, Yo Yo Ma… jouait aussi du piano  un peu à la fin des concerts pour se faire plaisir, ou chez lui et qu’il admirait entre autres, Art Tatum dont il avait un portrait au-dessus de son piano personnel, à la maison, son Gaveau de famille, comme il l’appelait.

Moi aussi j’admire Art Tatum, et alors… ?! Cela ne présageait pas forcément de sa virtuosité et de son immense talent devant un clavier… Ni du mien qui n’arriva jamais !

Écoutez par exemple ce « Tea For Two » qui ouvre l’album et que nous avons sélectionné pour démarrer notre « Best of de la Couleurs Jazz Week ».

Qui ne connait ce standard ? Eh bien il est conseillé de se tenir pourtant correctement sur sa chaise pour éviter de tomber à la renverse. Bref, c’est du lourd comme on dit dans certains milieux bien informés. Comme un clin d’œil en héritage que nous laisse le violoniste qui a ouvert la voie du jazz à cet instrument. Ou tout simplement ce très grand musicien.

Mise à part la virtuosité de son jeu au piano, c’est aussi l’inventivité harmonique de cet admirateur de Gershwin, Debussy ou Ravel qui frappe à l’écoute de cet album sorti chez Label Ouest.

Écoutons un de ses écrivains biographes, Joseph Oldenhove : « Quand, entre de multiples concerts et tournées, Stéphane avait quelque loisir chez lui, il s’installait souvent à son piano et jouait un long moment du Gershwin, des standards, des compositions à lui – un peu comme un oiseau chanterait sur sa branche – c’était instinctif et habituel. »

J’ai eu la chance de souvent entendre à la maison résonner les notes légères, expressives, dansantes de Stéphane et je me réjouis que cet enregistrement puisse faire revivre ces moments ».

« Passage Gioffredo – Stéphane Grappelli, piano solo » est un « Hit Couleurs Jazz ».

– « Cimarrón » par le guitariste cubain Joel Hierrezuelo.

« Cimarrón » est le nouvel album du guitariste, percussionniste et chanteur cubain, Joël Hierrezuelo. Le propos est la mise en avant du métissage entre les cultures, une sorte d’hommage à ses origines afro-cubaines et caribéennes.

Pour Joel Hierrezuelo la musique ne connait pas de frontières : « D’où qu’il vienne, l’art nourrit notre âme et notre esprit et la musique nous est vitale »  revendique le musicien.

Il entraine dans cette nouvelle aventure des musiciens venus de divers horizons.

Personnel :

Joël Hierrezuelo : guitare, chant et percussions

Leonardo Montana : piano

Damien Varaillon : contrebasse

Francesco Ciniglio : batterie

Roman Didier : trompette

Invités :

Baptiste Herbin : sxophone

Sandro Zerafa : guitare

– “ Beyond The Door  ”par le pianiste Ilan Elbaz en trio.

Saluons la sortie du premier album du pianiste lan Elbaz « Beyond The Door », en trio standard : piano, basse, batterie.

Ses influences sont nombreuses et c’est une sorte d’hommage à ses différentes sources d’inspirations qui s’exprime. Comme pour de nombreux musiciens d’aujourd’hui, des harmonies de Debussy et Ravel, en passant par l’énergie rock des Pink Floyd à Radiohead ou encore par le jazz actuel de Aaron Parks ou Shaï Maestro.

Il y a du talent, de l’inventivité, des portes ouvertes sur différents univers et des compositions bien ciselées.

A découvrir en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

Personnel :

Ilan Elbaz : piano 
Christophe Wallemme : contrebasse 
Jules Wallemme : batterie  

Invités :

Pierre Perchaud : guitare

Sandro Torsiello : saxophone

Malou Oheix : chant

– « No One’s To Blame» par la chanteuse Lana Gray ;

La chanteuse et compositrice Lana Gray revient avec No One’s to Blame , un nouvel album plein de swing et d’allant, le tout dans une ambiance « West Coast » revendiquée par l’artiste.

L’album est constitué de six compositions originales et trois standards (« Autumn Leaves », « Boplicity » et « Harlem Nocturne »). Les six compos ont été co-écrites par Lana Gray et Alain Mathon. No One’s to Blame propose un jazz swing classique et atemporel qui nous procure un plaisir simple, fort et intact, car toujours renouvelé.

Lire la suite de la chronique de Laurent Pierre sur Couleurs Jazz Media

Personnel :

Lana Gray : chant

Thierry Eliez : piano

Sidney Rodrigues : guitare

Paris Jazz Repertory : Quintet

– «Mycelium» par le pianiste Thierry Girault en 4tet ;

Thierry Girault, pianiste et compositeur qui vit en Haute-Savoie, sort Mycélium, un nouvel album au titre évocateur : il s’agit pour l’artiste de célébrer la terre et les êtres, reliés entre eux par des ramifications et des liens invisibles et pourtant vitaux.

Connu pour avoir créé le collectif « LeBocal » en 1998 (par lequel est passé Guillaume Perret), Thierry Girault a enregistré Mycélium en quartet. Il est accompagné de Laurent Desbiolles (saxophone), Simon Desbiolles (contrebasse) et Thibaud Pontet (batterie). Constitué de six titres, c’est un album court (un peu plus d’une demi-heure) et intense.

Lire la suite de la chronique de Laurent Pierre sur Couleurs Jazz Media

Personnel :

Thierry Girault : piano

Laurent Desbiolles : saxophone

Simon Desbiolles : contrebasse

Thibaud Pontet : batterie

Mycelium est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

« Interaction – Live at Flagey » par le contrebassiste Giuseppe Millaci & Vogue Trio ;

Interaction – Live at Flagey est le troisième album du Vogue Trio.

Le trio a été créé en 2016 par le contrebassiste, compositeur et producteur Giuseppe Millaci, également fondateur de l’excellent label belge, Hypnote Records.

Les deux autres partenaires du trio sont le pianiste français Amaury Faye et le batteur belge Lionel Beuvens. L’Europe comme le jazz sans frontières et d’ailleurs le trio ne s’est pas limité aux confins de l’Europe puisque ses tournées internationales l’ont mené pour jouer les projets précédents :  Songbook et The Endless Way  au Japon, en France, en Haïti, au Mexique, en Azerbaïdjan… C’est avec ce nouveau et magnifique projet que le trio doit repartir en tournée.

Interaction – Live at Flagey rend hommage à ce centre culturel phare de la scène Bruxelloise (déjà mis en lumière la semaine dernière dans la Couleurs Jazz Week avec l’album fêtant les 80 ans du guitariste Philip Catherine).

L’album est superbe de nuances, d’atmosphères variées, tout en sensibilité et en maîtrise; l’interplay du trio qui sillonne les scènes internationales depuis cinq ans, se ressent clairement dans les ballades, les swings enlevés et les bossas qui jalonnent l’album.

Le sens de l’espace, la profondeur lyrique des thèmes, l’assurance tranquille des musiciens procurent un véritable bonheur à l’écoute de ce jazz très personnel.

Le trio se soude à la contrebasse de Giuseppe pour nous emporter dans leur monde libre.

Le disque est parcouru de chorus jubilatoires. A noter la reprise magistrale, délicate et sensuelle de Pra Dizer Adeus, qui révèle le talent du Vogue Trio et également cette fort belle balade « Mi Ritorni in Mente »où le dialogue à trois pousse à la méditation tranquille jusqu’à ce qu’une pulse bluesy vous embarque pour de bon. This is Jazz !

Personnel :

Amaury Faye : piano

Lionel Beuvens : batterie

Giuseppe Millaci : contrebasse

« Interaction – Live at Flagey » est un Hit Couleurs Jazz.

– « Unfolding  » par la chanteuse Pamina Beroff ;

Après un EPK présenté en début d’année sur Couleurs Jazz Radio où Pamina Beroff avait pu partager son projet avec nos auditeurs, la chanteuse nouvelle recrue de l’écurie Jazz Eleven revient cet automne avec l’album de la maturité ( ?).

Pamina nous dit : « « Unfolding » c’est l’épanouissement au bout du chemin qui nous mène à être adulte. On traverse des ruptures: amoureuses, familiales…
On apprend à faire des choix, à utiliser sa voix. Il y a des expériences, des rencontres, des déceptions qui nous forment, qui nous transforment. « 

Avec « Unfolding », Pamina BEROFF explore ce moment de transition vers l’âge adulte et le déploiement de soi, en tant qu’individu qui se construit, et surtout en tant qu’artiste.

Autour de ce projet on retrouve une solide équipe : Mark Priore au piano, Juan Villarroel à la contrebasse et Elie Martin-Charrière à la batterie. A la réalisation et aux claviers sur un titre que nous avons choisi pour la Couleurs Jazz Week, il y a Eric Legnini.

« Unfolding » est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– « Proyecto Colonia » par la pianiste colombienne Melissa Pinto ;

Melissa Pinto est compositrice, arrangeuse, pianiste et professeure de musique. Née et ayant grandi en Colombie, elle vit actuellement en Allemagne. Elle a étudié la musique à Bogotá et a déménagé en Europe pour terminer sa maîtrise à Cologne et Graz.

Cette semaine sort son deuxième album : Proyecto Colonia. On y retrouve les deux ingrédients principaux pour un album réussi c’est-à-dire : du rythme et une grande richesse musicale. Les Morceaux Mi Picó et A ve’ A ve’, comme le dirait mon cher collègue Guillaumme Lagret, vous donneront forcement l’envie de pousser les tables et de danser. Back in Coloniaquant à lui, illustre parfaitement la fusion entre le langage Jazz, et les rythmes afro-caribéens.

Seul petit bémol c’est qu’on n’a le droit dans cet opus, qu’à six morceaux…

Accompagnée de Julian Bossert, Victor Fox, Heiko Bidmon, aux saxophones, flute et clarinette, Matthias Schwengleret János Löber aux trompettes, Philipp Schittek au trombone, Philipp Brämswig à la guitare, Calvin Lennig à la basse, Finn Wiest à la batterie, Simon Bräumer aux percussions, Urpi Barco et Lucía Pulido au chant, Melissa Pinto est devenue l’une des jeunes compositrices prometteuses de la scène musicale colombienne indépendante.

Son premier album Oí Na Ma a été considéré par la presse comme l’un des meilleurs disques colombiens de l’année 2014.

Gageons que Proyecto Colonia sera également célébré par la presse internationale à sa juste valeur. En attendant il est déjà en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

Album chroniqué par Thomas Houbron pour Couleurs Jazz media.

– «Exude » par le duo Francesca Han / Ralph Alessi ;

La pianiste d’origine coréenne Francesca Han et le trompettiste américain Ralph Alessi proposent leur album « Exude » dans les bacs le 6 octobre 2022.

Après plusieurs tentatives pour accorder les emplois du temps, c’est à l’automne 2021 que Francesca Han a pu enfin  inviter le trompettiste Ralph Alessi à la rejoindre aux Studios de La Buissonne dans le sud de la France.

Tous les deux entre écriture et improvisations nous offrent une musique raffinée qui semble se greffer sur le rythme de la respiration donc du souffle de vie. C’est apaisant et beau.

Francesca Han est née dans la région du Gangwon, en Corée du Sud. Elle a vécu à New York, Séoul, Tokyo et habite aujourd’hui en France. De formation classique elle a notamment fait ses classes avec le pianiste de jazz Jason Moran et le trompettiste Ralph Alessi qu’elle invitait en 2011 sur l’enregistrement de son album Illusion en quartet. Elle a aussi collaboré avec le compositeur Jeff Fairbank dans le but de fusionner la musique traditionnelle coréenne avec le jazz. Elle compte à son actif plusieurs albums dont Episodes avec le trompettiste Alex Sipiagin ou Body & Soul avec la chanteuse coréenne Ms Park.

Ralph Alessi, écouté sur Couleurs Jazz Radio avec Steve Coleman, Jason Moran, Ravi Coltrane, Fred Hersch, ou  Marc Copland enregistrait Imaginary Friends, que vous avez pu découvrir sur votre radio préférée ou encore sur l’album Out of the silence cette année avec le contrebassiste Stéphane Kerecki, notamment aux côtés du pianiste Marc Copland.

Dans Exude, Francesca Han et Ralph Alessi font merveille si vous aimez le jazz épuré et méditatif style ECM…. Bien que la label de cet album soit « Hanji »… encore inconnu de nos services…

« Exude » est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

« Sable » par Atrisma ;

Atrisma est un trio constitué en 2014 qui sort aujourd’hui son 3ème album.

Le trio revendique un jazz progressif (à vous d’en juger !).

Vincent Vilnet est aux piano et aux claviers, Hugo Raducanu à la batterie et Johary Rakotondramasy alternativement à la guitare ou à la basse.

Leur univers est délicat et reposé ; les bases du jazz sont là : une large part est laissée à l’interplay et à l’improvisation.

Dans cet opus, au « Sable » mouvant , les intentions varient entre références aux sonorités urbaines et notes bleues. Un jazz propice au rêve et à la méditation par ses couleurs softs et variées.

Personnel :

Vincent Vilnet : Piano & Claviers

Hugo Raducanu : Batterie

Johary Rakotondramasy : Guitare

« Sable » est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– «  Hodges : Front and Center, Vol. 1» par le saxophoniste Owen Broder ;

Pour son deuxième album en tant que leader, le saxophoniste Owen Broder donne un coup de projecteur à l’œuvre du légendaire Johnny Hodges, l’éternel compagnon de route du Duke.

Avec Hodges : Front and Center, Vol. 1, Broder et son talentueux quintet explorent neuf compositions associées au « Rabbit » en sélectionnant des morceaux issus du répertoire Ellingtonien mais aussi du répertoire souvent oublié du saxophoniste.

Ses interprétations ne modifient pas radicalement les originaux, mais les arrangements perspicaces d’Owen Broderhonorent la beauté et l’élégance de l’œuvre de Hodges, tout en nous proposant un air de modernité dans la façon d’aborder les grilles et les solos.

 « Ma génération est vraiment un produit de tout ce que Charlie Parker a apporté à cette musique, Bird est un tel père fondateur qui a introduit son langage, qui est devenu le langage du saxophone. Mais Johnny Hodges a toujours eu une grande influence sur mon jeu »

Broder a été initié au jeu de Hodges alors qu’il était encore lycéen à Jacksonville, en Floride. Naturellement, c’est via la musique d’Ellington qu’il fut initié.

Ce n’est que plus tard qu’Owen a commencé à découvrir la vaste discographie de Hodges, en commençant par deux « disques monuments » parus en 1959 et codirigés par les deux géants : Back to Back et Side By Side. C’est le 60e anniversaire de ces deux albums phares qui a déclenché ce projet.

En plus d’Owen Broder aux saxophones alto et baryton, le groupe se compose du  trompettiste Riley Mulherkar, membre régulier du Gil Evans Project, (où il assume le rôle de Miles Davis ); la pianiste Carmen Staaf,  pianiste de la chanteuse Dee Dee Bridgewater, le bassiste Barry Stephenson, membre du Jon Batiste Band et le très demandé Bryan Carter, dont la batterie a été entendue partout, du Jazz au Lincoln Center aux enregistrements de Clark Terry, McCoy Tyner, Wynton Marsalis, Kenny Barron et Kurt Elling .

L’album hommage s’ouvre sur « Royal Garden Blues« , inspiré par la version que l’on peut retrouver dans l’album Back to Back de 1959.

Une entrée en matière qui attire immédiatement l’auditeur avec son swing dynamique. Nous voilà ainsi replongés dans une époque que j’aurais tellement aimé connaitre et qui à mon sens est l’une des périodes les plus créative de l’histoire la musique…

Owen Broder a creusé plus profondément dans l’œuvre d’Hodges pour y trouver des œuvres moins « blues » comme « Viscount » résultant d’une collaboration entre le saxophoniste et Mercer Ellington, et joué à l’époque par le trompettiste Clark Terry « en sourdine », sur l’album The Big Sound de 1957, mais encore le très piquant « 18 Carrots for Rabbit » de Gerry Mulligan.

Ellington est bien sûr représenté ici, via une interprétation endiablée de l’immortel « Take the A Train ».

Un casting XXL pour un album hommage à l’un des plus grands du jazz. Chaque morceau a été choisi et arrangé avec minutie, ce qui prouve à quel point Owen tenait à ce que cet album soit une réussite. Un pari risqué en 2022, mais plus que respectable. Le fait que les musiciens d’aujourd’hui se réapproprient l’œuvre de grands artistes précurseurs, nous démontre encore une fois la détermination de certains, à transmettre.

Album chroniqué par Thomas Houbron pour Couleurs Jazz media.

Un album à écouter sans modération en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– « Hubub » par le pianiste Ted Kooshian ;

Qu’est-ce que c’est que le Hubub ? C’est tout simplement le nouvel album du joyeux pianiste et claviériste Ted Kooshian. Mais alors, qui est Ted Kooshian ?

Né à San Jose, en Californie, le petit Ted a commencé à jouer du piano à 7 ans. Son amour pour le jazz commença quelques années plus tard, lorsque son professeur de musique lui fit écouter un disque d’Oscar Peterson.

Depuis les années 1980, il travaille comme musicien indépendant a New York, il se produit sur des scènes jazz, ou pour des spectacles à Broadway, mais il enseigne aussi le piano  en parallèle.

Ted a entre autres travaillé avec Aretha Franklin, Chuck Berry, Edgar Winter, Marvin Hamlisch, Sarah Brightman…

Il s’est produit au Detroit Jazz Festival, au Syracuse Jazz Festival, au Sun Valley Jazz Festival et au Clifford Brown Jazz Festival, ainsi qu’à des festivals en Allemagne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie.

Le pianiste nous propose avec Hubub un jazz vigoureusement swinguant, éclectique, des mélodies et des sonorités résolument bebop aux accents pop et facile d’écoute.

Un subtil mélange des sonorités et des « clichés » des 60 dernières années. On sent que l’homme s’est nourri avec les sons des plus grands comme : Wayne Shorter, Lee Morgan, Hank Mobley ou encore Herbie Hanckock mais aussi aux musiques latino-américaines.

On trouve dans cet album, onze compositions sincères qui ne trichent pas. Alternant ballades et morceaux plus rapides et bluesy, l’ensemble est cohérent du début à la fin.

Ted Kooshian a réuni un groupe de très haut niveau pour l’occasion. Les membres sont mis en lumière par leurs accompagnements, et leurs solos de très haut niveau.

A noter au saxophone ténor, son collègue de longue date Jeff Lederer, le trompettiste « vétéran » John Bailey, le bassiste Dick Sarpola, et le batteur Greg Joseph. Le percussionniste David Silliman est aussi invité sur deux morceaux.

L’album s’ouvre sur le titre Hubub, qui figure au répertoire de Ted Kooshian depuis près de trois décennies.

Album chroniqué par Thomas Houbron pour Couleurs Jazz media.

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Chantons sous l’Appli !

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