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Hit Couleurs JAZZ

Semaine du 06 juin 2022

[LA COULEURS JAZZ WEEK #134]

… Le Best Of!

Sur COULEURS JAZZ RADIO, lundi à 16H, mardi 17H, mercredi 18H, jeudi 19H, + at 08:00PM Monday 10:00PM Tuesday NYC time ; et enfin sur BRAM’ FM dans la région de Tulle, mardi à 21H et samedi à 16H.

Vous pourrez y découvrir les 12 meilleurs albums sortis ces derniers jours. Une exclusivité COULEURS JAZZ RADIO & BRAM FM avec cette semaine, après le générique « 21st Century Schizoïd Ma  » du parrain de cette Radio des musiciens (nes), Médéric Collignon, nous écouterons un extrait de :

– « Despertar » par le trio du contrebassiste barcelonais Manuel Fortià ;

Fusion entre Jazz new-yorkais et couleurs méditerranéennes pour des compositions originales dont les inspirations vont de Charlie Haden en passant par Keith Jarrett, Maurice Ravel ou Paco de Lucía.

Le pianiste espagnol Marco Mezquida, bien connu de nos services et qui avait déjà réalisé un album en duo avec le contrebassiste est aux côtés du batteur français Raphaël Pannier.

« Cet album est très important pour moi car il reflète l’un des moments les plus transcendants de ma vie artistique. J’ai le sentiment que vivre à New York m’a énormément changé et que j’ai beaucoup grandi là-bas« , explique Manuel Fortià. « C’est aussi la première fois que j’ai enregistré un album complet avec toutes mes compositions. Que je puisse partager en les jouant avec deux de mes musiciens préférés avec lesquels j’ai une grande connexion personnelle et musicale, c’est comme un rêve qui se réalise. »  

Le titre espagnol « Despertar » peut se traduire par « réveil », c’est également le titre qui clos l’album, et à l’inverse, le morceau qui ouvre l’album du « réveil » s’appelle « Dormir« .  Entre ces deux titres, place est laissée aux rêves, à l’imaginaire et aux images de la Méditerranée.

Il y a du Charlie Haden, dans le jeu de Manuel Fortià, mélodie, précision dans le son à la fois profond et doux. Marco Mezquida peut donner libre cour à ses improvisations soutenu par la créative batterie de Raphaël Pannier.

Personnel :

Manel Fortià, contrebasse et compositions

Marco Mezquida, piano

Raphaël Pannier, batterie

– « Le Plus Longtemps Possible » par le 4tet Flash Pig

Entre tradition et modernité et 13 années déjà de travail en commun, Flash Pig revient avec son 4ème album, “Le Plus Longtemps Possible”.

Le quartet, créé en 2008, trouve son inspiration autant dans le travail et l’écriture de la scène libre des années 70 (Keith Jarrett, Ornette Coleman, Paul Motian…), que dans le son et l’esprit de certains musiciens contemporains.

Dirigé collégialement, Flash Pig symbolise la volonté de construire ensemble. Ce nouvel album est le premier dans lequel se retrouvent des compositions de chacun des quatre membres du groupe. C’est aussi le premier disque d’un nouveau label, baptisé Astérie -à qui l’on souhaite longue vie- créé sur mesure pour les futurs opus du groupe.

La musique de ce disque, quant à elle, réaffirme au fil des pistes leur goût prononcé de l’aventure, mais aussi la force et l’originalité de leurs univers, dans lesquels l’héritage du free jazz peut cohabiter sans heurts avec Sean Paul ou Lana Del Rey.

Comme dans toute aventure de longue haleine, certaines périodes sont fastes, d’autres plus délicates. Ce nouvel album, composé en grande partie pendant les deux années de confinement, réaffirme la volonté des quatre amis musiciens d’avancer ensemble en toute circonstance, Le Plus Longtemps Possible… Ce que nous leur souhaitons… Pour notre bonheur.

Personnel :

Adrien Sanchez (saxophone ténor)
Maxime Sanchez (piano)
Florent Nisse (contrebasse)
Gautier Garrigue (batterie)

Un très bel album, de très haute tenue, en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– “ Solo ”par le guitariste John Scofield.

A 70 ans, le prolifique guitariste américain nous offre son premier album solo !

C’est aux rythmes de sa propre pulsation et dans l’environnement harmonique prodigué par son seul jeu d’accompagnement, que John Scofield, simplement secondé d’une machine à boucles, nous offre une synthèse de toutes les influences et de tous les idiomes qu’il aura cultivés au cours de sa carrière.

En plus du jazz, le guitar hero est connu pour avoir toujours eu un faible pour le rock & roll et la country, deux genres de musique avec lesquels il a grandi et qu’il célèbre ici à travers de lumineuses interprétations de “Not Fade Away”, « Buddy Holly » et “You Win Again” d’Hank Williams. Des standards comme “It Could Happen To You”, “Danny Boy” ou encore “Coral” de Keith Jarret, sont présents ainsi que quelques compositions inédites, comme d’autres connues de John Scofield. Il déclare : « Quel que soit le genre dans lequel on s’exprime, toute la question est “ de trouver la bonne façon d’attaquer la corde pour faire naitre le son et de savoir quoi en faire après ! »

À méditer, …vous avez 1 heure !

L’album aux allures intimistes, donne un peu le sentiment que John joue pour vous seul dans votre salon, ou que vous vous trouvez dans le sien et qu’il vous joue un truc, juste comme ça. Tous les morceaux sont un peu sur la même ligne esthétique. (On est chez ECM tout de même !)

C’est très beau.

En sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– « Isabela» par le saxophoniste new-yorkais Oded Tzur ;

On retrouve dans ce deuxième album d’Oded Tzur chez ECM, le même quartet que celui qui en 2020 a enregistré « Here Be Dragons » avec une complicité entre les quatre musiciens encore augmentée.

Tout au long d’Isabela, le saxophoniste et ses collaborateurs – le pianiste

Nitai Hershkovits, le contrebassiste Petros Klampanis et Johnathan Blake à la

batterie – développent les spécificités de leur discours collectif d’une grande subtilité

mais de façon plus intensive, explorant toutes les nuances de couleurs, propres

aux ragas autodidactes d’Oded en une sorte de suite faisant se succéder

séquences méditatives et éclats expressifs. Cette remarquable session a été

enregistrée à l’Auditorio Stelio Molo de Lugano en octobre 2021 sous la direction

artistique de Manfred Eicher. Bien sûr.

Personnel :

Oded Tzur: saxophone

Nitai Hershkovits: piano

Petros Klampanis: contrebasse

Johnathan Blake: batterie

« Live at The Berlin Jazz Festival 1969-1973» par Monsieur Duke Ellington.

Le 8 novembre 1969, sur la scène de la grande salle de la Philharmonie de Berlin, The Duke, dont le portrait est l’affiche du Festival des Jazztage qui célèbre son 70ème anniversaire, rejoint lentement son piano. Son orchestre est aux ordres, orné d’une section rutilante dont certains l’accompagnent depuis 30 ans, tels Cootie Willams et Cat Anderson. Les légendaires saxophonistes Paul Gonsalves et Johnny Hodges et Russell Procope sont également présents.

Personnel :

Duke Ellington, Piano

Joe Benjamin, Contrebasse

Quinten « Rocky » White Jr., Batterie

Harold « Money » Johnson, Trompette

Paul Gonsalves, Saxophone

Harry Carney, Saxophone baryton, Clarinette

En 1973, quelques mois avant sa disparition, le Duke revient à Berlin dans une formation organisée sur la base de son trio (Joe Benjamin à la contrebasse et Quinten “Rocky” White Jr. à la batterie), rejoint par Harold Johnson à la trompette, le clarinettiste et saxophoniste baryton Harry Carney – et par son acolyte de toujours, le saxophoniste ténor Paul Gonsalves. Duke Ellington donne ici une place centrale à son piano, en faisant à la fois la force motrice de l’ensemble mais aussi sa charpente harmonique et rythmique.
Deux concerts à Berlin, deux facettes d’un univers poétique, deux visions d’un alchimiste qui savait puiser avec légèreté mais aussi avec un mélange de jubilation et d’autorité, dans les sources harmoniques de toutes les musiques et qui rendent si pertinente la formule qu’il affectionnait : « il n’existe que deux sortes de musique : la bonne et la mauvaise ».

La très bonne est sur Couleurs Jazz Radio.

Personnel :

Duke Ellington, Piano, Leader

Cat Anderson, Cootie Williams, Mercer Ellington, Trompette

Harold Ashby, Johnny Hodges, Paul Gonsalves, Russell Procope, Saxophone

Harry Carney, Saxophone baryton, Clarinette

Rufus Jones, Batterie

Le Label « Lost Recordings » signe cet album exceptionnel, Hit Couleurs Jazz, remarquablement restauré.

– « Fjære» par l’Espen Berg Trio ;

Fjære est le quatrième album de l’Espen Berg Trio. Il se compose de sept pièces inédites de Berg.

Trois artistes invités : Mathias Eick(trompette), Hanna Paulsberg (saxophone) et Silje Nergaard (voix) apportent leurs pierres précieuses à ‘édifice.

Initialement écrite en janvier 2020, « Vørest » est la pierre angulaire de cet album. Ce morceau illustre un sombre paysage d’hiver nordique au milieu duquel Mathias Eick laisse parler sa musicalité et la chaleur du timbre de sa trompette.

Des concerts de lancement  sont prévus en Norvège, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, au Royaume-Uni, en Grèce et en Ukraine…

Personnel :

Espen Berg : piano et compositions,

Barour Reinert Poulsen : contrebasse,

Simon Oderskog Albertsen : batterie

Fjære est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– «In Wonderland» par le duo Claire Trouilloud & Jean-René Mourot

 « On s’est rencontrés, on a joué ensemble des heures et des heures, on s’est amusés, on s’est émus, et on a enregistré cet album » Voici ce que déclare la chanteuse soprano, Claire Trouillod à propos de son album en duo avec le pianiste Jean-René Mourot. Des reprises de standards, et des créations…

Claire Trouilloud et Jean-René Mourot se sont rencontrés au cours de leurs études au conservatoire de Strasbourg. Chacun de leur côté, ils développent leurs projets dans une ouverture esthétique qui les caractérise. A cheval sur le répertoire, l’improvisation et la création, explorer est leur seconde nature. Ils nous en offrent ici une approche libre et décomplexée, enthousiaste et sensible, rafraîchissante.

« Avec un peu de jazz, beaucoup de liberté et surtout beaucoup de nous-même – on peut dire que c’est intime, fou, chevelu, amoureux, rieur. On parle avec le silence, on le chamaille, on l’écoute. Un petit entonnoir de rêve qu’on est heureux de partager avec vous. »

– «Avoid the Void» par l’Ellipsis Quintet.

Ellipsis Quintet est un projet musical ambitieux mené par le trompettiste Grec, Vasilis Nalbantis.

Les influences sont puisées dans les musiques traditionnelles des Balkans, de la Grèce et de la Méditerranée orientale tout en cohabitant avec le rock sous une esthétique clairement jazz que le groupe revendique comme étant du  »prog-world-jazz » en respect de l’histoire des différentes influences musicales.

« Avoid The Void » est leur premier album.

Personnel :

Vasilis Nalbantis – Trompette

Tomas Lukac – Guitare électrique

Lajos Tóth – Piano & claviers

Markus Oberleitner – Basse

Balázs Balogh – Batterie

– « Maybe That’s All We Get» par le sextet Fussyduck ;

Un sextet original :  d’abord un trio piano, contrebasse, batterie… jusque-là très classique, auquel s’ajoutent : trombone, violon, et saxophone alto. Des couleurs sonores séduisantes, lights, pleines de fraîcheur et de vitalité, soutenues par un groove implacable.

Ce collectif international (Cuba, Suisse, France) propose des compositions originales finement ciselées, subtiles et raffinées signées de chacun de ses membres.

Robin Antunes, violon,

Guillaume Guedin, saxophone alto,

Baptiste Dolt, batterie,

Florian Weiss,trombone

Leandro Irarragorri, piano,

Daisy George, contrebasse,

A écouter d’urgence. En sélection sur Couleurs Jazz Radio !

– « Asymétrie » par le bassiste tunisien Slim Abida;

Préférer l’impair ! cette injonction de Paul Verlaine sonne comme un anachronisme dans le contexte de turbulences que nous connaissons, caractérisé par l’incertitude. Alors que le numérique et ses algorithmes se développent, la prévisibilité s’est imposée comme le mot d’ordre de nos sociétés, avec pour norme le langage binaire des machines.

Dans son album Asymétrie, Slim Abida propose de revisiter ce rythme dans lequel nous avons ancré nos vies. Le rythme des médias et des réseaux sociaux qui nous exposent aux dangers d’une information outrancière et sans nuances ; le rythme de nos vies professionnelles, soumises à l’urgence du chiffre et de la rapidité ; le rythme de l’art, victime d’une exigence croissante d’efficacité au détriment des messages qu’il véhicule.

Dans ce tempo effréné, Asymétrie cherche un souffle par le ternaire et un envol par le jazz fusion, afin de dévoiler une part méconnue de notre personnalité et de notre moi profond.

Après son premier album Fréquences basses, Slim Abida nous invite à sortir de la cadence binaire de nos vies pour préférer l’impair sans céder à l’exigence de maîtrise et de créativité.

Personnel :

Slim Abida, basse

Edison Knight, claviers

Lounis Mahrouche, batterie

Roman Reidid, trompette & bugle

Louis Chevé-Melzer, sxophones et flûtes

« Red Alert » par 3 In A Box ;

C’est bien l’idée de ce 2ème album composé par Franck Agulhon, Cyril Benhamou et Pascal Blanc. 3 éminents musiciens qui présentent là leurs morceaux d’univers très personnel fait de leurs expériences diverses et inspirations variées.

Des titres puissants en trio (M.C., Slowly Toi..) laissent la place à des collaborations originales et inattendues :

La chanteuse New-Yorkaise, Brooke Dabalos, (Waiting aux accents très Pop), le rappeur phocéen Faf Larage (Board walk Reflection et son univers très urbain), ou, dans un tout autre registre le vibraphoniste membre de l’ONJ, Stéphan Carracci (Not Sure aux sonorités contemporaines).

Red Alert, leur nouvel album, met en évidence un trio soudé porté par l’expérience de Franck Agulhon, le groove solide de Pascal Blanc et les claviers et la flûte aérienne de Cyril Benhamou. « Red Alert » tire la sonnette d’alarme sur un monde en perpétuel mouvement et mélange les esthétiques musicales dans un style personnel.

Personnel :

Franck Agulhon : Batterie
Cyril Benhamou : Fender Rhodes, Synthétiseurs, Flûtes, Voix
Pascal Blanc : Basse
Jeff Ginouves : Arrangements

– « Soñadero » le Quintet du guitariste Paul de Robillard.

Fortement influencé par les traditions du jazz cubain et des descargas new-yorkaises, Soñadero joue avec les motifs polyrythmiques, les tourneries et la culture caribéenne à travers des pièces musicales évolutives.

Festive ou énigmatique, parfois romantique, la musique composée par le guitariste Paul de Robillard transcende cette tradition tout en mettant l’improvisation au centre du jeu.

Musicien touche-à-tout et initialement autodidacte, très actif sur la scène parisienne, Paul de Robillard multiplie les collaborations, les enregistrements et les tournées avec des projets aux esthétiques variées tout en développant de plus en plus sa passion croisée pour le jazz et les musiques latines à travers son propre quintet Soñadero.

Un latin-jazz frais et énergique, à servir à toutes températures.

Personnel :
Paul de Robillard, guitare, compos et arrangements
Henri Peyrous, saxophones & clarinette
Elaine Beaumont, contrebasse
Eloan Haber, Percussions
Lucas Dauchez, Batterie

 

Chantons sous l’Appli !

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