Très jolie surprise que ce Swinging in Paris, autoproduit et financé grâce au système du crowdfunding. De ce premier album, enregistré en deux jours seulement, ressortent dès la première écoute, spontanéité et fraîcheur.
A n’en pas douter, il a été pensé comme un hommage au maître du genre. Plus Django que Jazz manouche donc, il propose un retour aux sources, avec des standards exécutés en innovant par des tempos parfois originaux. La virtuosité -pourtant présente- n’est pas le premier objectif.
Des cassures et des variations de rythmes, dans Tea for Two par exemple, des silences entre les notes… La musicalité et l’harmonie sont les deux fils conducteurs du projet… avec le swing bien sûr…. !
On sent à travers tous les morceaux, un désir de retrouver le son du Hot Club de France, à Paris. Cela ne pouvait fonctionner sans la présence de Grapelli, c’est-à-dire Guillaume Singer au violon, qui nous fait penser par son jeu, au complice du si célèbre duo. Des standards qui ne sont pas les plus écoutés, comme un très beau et trop rare Choti.
A la pompe, pour garantir une rythmique sans faille, on retrouve Stephan Nguyen, appuyé par Jérémie Arranger à la contrebasse. Sur un des titres, le quartet est accompagné à la clarinette par Sylvain Hamel. L’album se termine par Renouveau, une composition de Romain Vuillemin, qui annonce à n’en pas douter, un futur album, plus innovant et original. Ce sera une autre façon de rendre hommage à la musique de Django. Nous sommes impatients. En attendant, on écoute sans se lasser, cet album originel.
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