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Première partie : Afro Baroque duo (Israël – Cameroun)

« Douala Akwa » morceau inspiré par un quartier de Douala, capitale économique du Cameroun. Dans ce quartier se trouve le stade Mbappé dédié au premier capitaine des Lions indomptables, le Maréchal Mbappé, footballeur camerounais sans lien de parenté avec notre Kylian national.

Grosse énergie. Le batteur fait la basse en martelant avec les pieds. Yakir Arbib au piano est excellent. Rapide, fourmillant d’idées.  Conti Bilong a joué avec Manu Dibango. Son de batterie tout à fait africain. Le son de piano lui est européen. Ca se mélange très bien. Normal, c’est du Jazz.

« Afro baroque », une composition inspirée de Johannes Brahms, de son contrepoint, de sa brume romantique. Mélangé avec la musique africaine. Introduction en piano solo tout à fait romantique. Le batteur ajoute une fine ponctuation aux baguettes sur les cymbales. Très légère. C’était l’intro. Ca envoie tout d’un coup, balance, danse énergiquement Avec des phrases légères en contrepoint du piano. Interlude en piano solo romantique. Puis le duo envoie à bloc. Ca rue dans les brancards.

Voir vidéo.

En rappel, une chanson camerounaise très dansante. Pas compris le titre. Le batteur hache menu le rythme et chante en langue africaine. Tchac tchac incessant du batteur. Le piano vole sous les doigts du pianiste. Fin claire et nette.

Musiciens :

Yakir Arbib : piano

Conti Bilong : batterie, chant

Le duo Afrobaroque sera en concert à Paris au Sunside le mercredi 24 juillet 2024 à 21h30.

Puis vient le tour de l’Auguste Trio – (Canada, Québec) en tournée européenne et de passage à Paris. Le trio mené par Alain Bédard à la batterie, célèbre les 25 ans de son label Effendi Records cofondé en avril 1999. 

« Coupure ». Duo acide entre Mario Allard au saxohone alto et Michel Lambert à la batterie. La contrebasse d’Alain Bédard ajoute de la rondeur. Batteur aux baguettes. La musique comporte effectivement des coupures, des césures mais c’est plutôt fluide. Le modèle de ce trio est, à mon avis, le trio d’Ornette Coleman avec David Isenzon et Charles Moffett en 1965 (concert à Stockholm publié sous le titre « At the Golden circle » et concert à Paris, à la Mutualité, après le trio Sonny Rollins, Gilbert Rovère, Art Taylor en 1ère partie). Jeu plus sage que le père du Free Jazz.

Intro et solo de contrebasse. Le trio démarre. La musique se déploie comme un drap qui sèche au vent, claque, se rabat. Le titre du morceau est le nom d’un village en Inde. Pas capté.

« Vieux pneu ». Avec des vieux pneus, sur la neige et sur la glace, ça glisse, nous explique, Alain Bédard. Effectivement, ça glisse. Ca patine même mais tout en maîtrise. Il y a des embardées mais ils ne partent pas dans le décor. Dialogue contrebasse – batteur aux balais. Ca masse bien les oreilles et le ventre. Le saxophoniste vient ajouter sa douce plainte.

« Insomnia ». Extrait du dernier album « Exalta Calma »du trio. Morceau assez rapide avec des suspensions. Ca descend, remonte, sinue. Ca s’énerve avec le batteur aux baguettes. Solo fracassant du batteur puis le trio repart, tranquille mais inquiétant.

Le trio joua encore 3 titres en commençant par « Compte rendu » et ici s’achève le mien, de compte rendu. 

Voir la chronique de l’album « Exalta Calma »

Musiciens :

Alain Bédard : contrebasse, compositions, direction

Michel Lambert : batterie

Mario Allard : saxophone alto

Ce show Case eut lieu à la Rare Gallery à Paris.

Il fut  organisé avec le soutien de Couleurs Jazz Radio

L’original de cette chronique est accessible sur le blog de son auteur, Le Jars Jase Jazz

©Photo Couleurs Jazz

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