Après le succès de son premier album « My Little Things », sorti il y a tout juste un an, âgé de seulement 13 années aujourd’hui, le jeune prodige indonésien Joey Alexander nous propose un second album « Countdown » encore plus abouti, plus mature, où il se risque à la composition sur trois morceaux qui pourraient bien devenir des standards et en particulier « City Lights » qui lui a été inspiré lors de son arrivée à New York avec ses parents.
S’il-vous-plait, asseyez-vous :
Et pour jouer, ça joue ! Comme on le voit sur cette vidéo… Parfois virtuose, quand il le faut, sinon toujours très sensible : feeling, émotion, swing…
Après seulement deux albums, on reconnaît déjà le style de Joey Alexander.
Ses « grands « compagnons sont à la dimension du projet et au service du jeune homme : Larry Grenadier ou Dan Chmielinski à la basse, Ulysses Owen Jr à la batterie et un invité sur le morceau d’Herbie Hancock Maiden Voyage, Le saxophone Soprano, Chris Potter.
Bien sûr Joey Alexander a ce côté jeune prodige si sympathique et si parfait, si phénomène : c’est d’ailleurs la qualité qui intéresse tant les plateaux de télé. Exemple : « le Petit Journal » (ancienne version) qui ne propose jamais de jazz et ne s’intéresse alors à Joey Alexander… que pour son côté bête de foire.
Donc oui, on peut s’enthousiasmer et s’esbaudir à la vue du petit Mozart du Jazz, toujours souriant, toujours modeste dans ses propos.
Mais comme pour Mozart, certes enfant très précoce, nous préférerons retenir le déjà-grand-musicien, seulement petit par la taille et par l’âge… Aujourd’hui.
Un très bel album MOTEMA MUSIC déjà collector ?
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