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Actualité

Jazz & Gastronomie au Petit Journal Montparnasse – Episode 4

Par 23 mars 2016juin 9th, 2016Aucun commentaire

André Robert, le patron du Petit journal Montparnasse a de la suite dans les idées : mêler dans une même soirée, Jazz & Gastronomie, ou plus exactement dans le sens inverse : commencer par un formidable dîner étoilé et poursuivre par du Jazz de très  haute (en)volée.

© Couleurs Jazz

© Couleurs Jazz

C’était au départ un pari, un défi qui devient de fait et par la qualité de ces soirées exceptionnelles, un rendez-vous incontournable du savoir-jazzer parisien.

La publicité -la meilleure- fait depuis le reste, c’est à dire salle comble !

Dans le cas présent, la formule consacrée « le bouche à oreille » n’a jamais aussi bien porté son nom.

Du côté bouche donc, Alain Dutournier chef doublement étoilé dans son établissement amiral : « Le Carré des Feuillants », nous a régalé en commençant par un Pâté Croute de Foie de Lotte Homardine, Tapenade d’Aubergine, Chutney Mangue Verte.

© Couleurs Jazz

© Couleurs Jazz

Une explosion de saveurs gourmandes et fines et de textures harmonieuses.

La coupe de champagne Delamotte Brut sans âge était un premier accord parfait.

Une deuxième entrée chaude, autant convaincante qu’originale :

Chipiron Poëlé sur Pilaf d’Orge Noir, Hâché Menu de Pied de Cochon. Du grand art… ! Le mariage avec un verre de Chablis « La Sereine » Domaine la Chablisienne 2010, continuait de nous mettre en condition pour cette soirée unique.

Chipiron Alain Dutournier

Puis vint une explosion de saveurs terrestres : Le Tendron de Veau Cuit à l’Etouffée, Cocotte Printanière au Jus Truffé.

On touchait là au divin : moëlleux, fondant, excellente longueur en bouche… aidé par ce Pinot Noir Grande Réserve Domaine de Mauperthuis 2014, qui promettait de bien vieillir, avec un bon potentiel.

Tendron de Veau Alain Dutournier

Pour atterrir, et se préparer au concert exceptionnel qui allait venir, nous terminions par un « Russe Pistaché, Confiture de Vieux Garçon, Caillé de Brebis en Sorbet ».

L’association confiture de vieux garçon, caillé de Brebis, fut encore une jolie découverte.

© Couleurs Jazz

© Couleurs Jazz

Puis, du côté oreille, vint alors le concert, qui réunit un quartet d’exception et ravit la salle toute entière. Aussi bien mes jeunes voisins, venus découvrir le jazz en couple et qui sans grande connaissance de la planète Jazz a eu le sentiment de vivre un moment très fort, qu’un public de connaisseurs exigeant qui ne tarit pas d’éloges, une fois les claps de bis enthousiastes rangés et lumières de la scène éteintes.

Daniel Humair, maître des cérémonies, avait réuni autour de lui 3 jeunes des plus talentueux musiciens de la scène internationale, dont Couleurs Jazz ne cesse de saluer les multiples performances, de mois en mois.

Emile Parisien au Saxophone, éblouissant ! Totalement investi dans ce quartet, Vincent Peirani, à l’accordéon, son inséparable complice qui réussit à faire aimer son instrument, même aux plus furieux pourfendeurs du « piano du pauvre », trop longtemps étiqueté musette. Oui, on peut produire à partir de cet instrument (et Vincent Peirani n’est pas le seul heureusement) une musique résolument moderne.

Stéphane Kerecki à la contrebasse donnait la pulsation, amplifiait les battements du (gros) cœur de l’ensemble . (On peut clairement l’apprécier dans le solo de ce court extrait de concert, dans la vidéo attachée à cet article)

Quant à Daniel Humair, leader naturel et sage ; il nous prouva encore, comme si cela était nécessaire, qu’il fait partie des tous grands batteurs de Jazz, hors temps.

Encore !

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