« Taming the Animal » Ce deuxième album du guitariste Yoann Kempst a un côté animal, parfois sauvage, parfois dompté. Yoann lui-même a un côté félin dans ses mouvements, sa démarche et son jeu souple.
La maîtrise de l’instrument est grande. Jolie virtuosité qui laisse croire que la pratique de la guitare serait simple… Bien évidemment, ce n’est pas le cas.
On peut parler d’élégance dans le jeu. Maîtrise également de cette technique de l »hybrid picking » (permettant de jouer à la fois avec trois doigts et le mediator entre l’index et le pouce.)
Des sons rocks, de virtuoses envolées, du rythme. Il y a du Mike Stern, du Pat Metheny dans le toucher de Yoann Kempst, avec en plus les sons électriques de ses machines, des larsen, des distorsions.
On sent une envie de revenir aux sources du rock et du jazz. Une envie animale, mais maîtrisée, le pouvoir de la raison reprenant alors le dessus.
« Je me vois parfois comme un animal, avec sa part sauvage mais aussi sa sensibilité, à la fois féroce et félin. Il fallait que j’apprivoise mes émotions, mes élans créatifs, transformer les doutes… ».
Un album attachant à écouter et réécouter souvent ; car on y trouve à chaque audition, de nouvelles pépites. Une autre couleur du jazz, rock et moderne…
Yoann Kempst : guitare
Guillaume Marin : basse
Francis Arnaud : batterie
Taming the Animal est un album Dreamophone
COMMENTAIRES RÉCENTS