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Semaine du 09 mai 2022

[LA COULEURS JAZZ WEEK #130]

…Le Best Of!

Sur COULEURS JAZZ RADIO – lundi à 16H, mardi 17H, mercredi 18H, jeudi 19H, + at 08:00PM Monday 10:00PM Tuesday NYC time ; et enfin sur BRAM’ FM dans la région de Tulle, mardi à 21H et samedi à 16H.

Vous pourrez y découvrir les 12 meilleurs albums sortis ces derniers jours. Une exclusivité COULEURS JAZZ RADIO & BRAM FM avec cette semaine, après le générique « 21st Century Schizoïd Ma  » du parrain de cette Radio des musiciens (nes), Médéric Collignon, nous écouterons un extrait de :

  • «  Nearness » par le duo Lynn Adib au chant et Marc Buronfosse à la basse.

Sur plusieurs titres sont invités, Jasser Haj Youssef à la viole d’amour, Rishab Prasanna à la flûte Bansouri et Mosin Kawa aux tablas, ainsi que le chœur byzantin grec, constitué uniquement d’hommes, l’Antifoniko Melos.

Composé suite à un concert improvisé sur l’Ile de Paros qui fut magique et pour les musiciens et pour le public, en plein confinement, le titre est un paradoxe vis-à-vis de la situation que nous avons tous vécus.

Le but de cet album est de nous rapprocher, de toucher nos âmes et finalement agrandir nos espaces. On peut dire dès la première écoute, que les buts sont parfaitement atteints ! La voix, orientale, la basse, jazz communiquent dans une rare harmonie. Les instruments, la viole d’amour, la flûte bansouri, les tablas, font le reste.

On décolle forcément sur des tapis volants qui peuvent vous emmener Dieu sait où…

Des compositions originales, en langue grecque, en syriaque, en arabe contribuent à ce dépaysement total. Quant au chœur Byzantin enregistré dans une petite église orthodoxe d’Athènes… Tout athée pourrait en venir à douter.

Deux reprises de Joni Mitchell et de Radiohead… Et hop ! vous êtes emballé pour toujours. C’est le risque avec ce genre original de musique.

Cet album Hit Couleurs Jazz est en sélection sur Couleurs Jazz Radio évidemment.

« Song For Sonny » par le Simon Spang-Hanssen Trio.

Le saxophoniste danois Simon Spang-Hanssen saxophone soprano et tenor, est un familier de la scène hexagonale : il a vécu en France de 1985 à 1998, participant ici à de nombreux groupes, et notamment à l’Orchestre National de Jazz (dirigé alors par Denis Badault), de 1991 à 1994. Il est ici avec David Besiakov à la batterie et Matthias Petri à la contrebasse.

Un jazz actuel qui puise ses sources en Afrique de l’Ouest, au Brésil et avec des prédécesseurs-passeurs tels que Sonny Rollins bien sûr. (L’album est un hommage) mais aussi, John Coltrane, ou l’incontournable Thelonious Monk.

« Lueurs » par le bassiste, guitariste compositeur, Elvin Bironien avec Grégory Privat au Fender Rhodes et Nord Stage 2, le Cubain Ricardo Izquierdo au saxophone tenor et Laurent -Emmanuel ‘Tilo’ Bertholo à la batterie. Le chanteur Erik Pedurand est invité sur trois titres.

Issu d’une famille métissée, Elvin Bironien va s’intéresser à la culture créole martiniquaise de son grand-père maternel et très vite la musique caribéenne va prendre une place spéciale dans sa manière de concevoir le groove et le placement rythmique. Cet album est une nouvelle signature inspirée, moderne, au groove élégant et irrésistible.

« Ekzhibition 104 » par le guitariste Khalil Chahine déjà célébré et à l’écoute dans Couleurs Jazz Radio.

Le guitariste aussi doué que discret est entouré de magnifiques musiciens, bien connus de nos services : Stéphane Chausse, clarinette, flûte, saxophone, Ewi, Mathieu Chazarenc à la batterie et aux percus, Icheme Zouggart à la basse, et un quatuor, Analuna Chahine au violon, Christophe Cravero à la viole, William Brunard, alto. Avec des invités égaleme,nt prestigieux : Claude Egea à la trompette et Salvator Sobral au chant sur un titre.

Ekzhibition 104 s’écoute telle une suite de tableaux sonores. Les couleurs sont aussi douces que le rythme. On pense à la bossa mais en plus orientale. Passant d’un continent à un autre, Khalil Chahine s’attarde sur la beauté de paysages qu’il saisit avec une sensibilité impressionniste.

Les instruments flottent en apesanteur : guitare lumineuse, flûte brillante, sax jouant sur les contrastes, quelques touches d’un quartet à cordes ou d’une trompette, et le chant de Salvador Sobral sur un blues parfumé de fado, ajoutent à la beauté ambiante jusqu’au final plus abstrait. Avec le free-jazz à l’arrière-plan. Magique. (L’Alsace)

Un neuvième album de très grande qualité, Hit Couleurs Jazz.

« Solo Suites» par le guitariste hors catégories Bireli Lagrène.

Son premier album en solo. Le virtuose de la six cordes, comme dorénavant de la basse, a exploré tous les champs du jazz, manouche, fusion ou post bop, joué avec les plus grands musiciens internationaux et dans toutes sortes de formations. Plus de 40 ans de carrière après, il nous revient avec ce « Solo Suites ».

« Ma musique ? C’est du Blues avec un peu d’harmonie » nous confie Biréli Lagrène. Un album de sentiments et de désirs avec ses traces de pudeurs et de mélancolie .

Un album sidérant. Une fatrasie de mémoires déchaînées, toucher soyeux, décrochages subits et spirales des anges… Un album de sentiments et de désirs avec des traces de pudeurs et de mélancolie… Biréli quintessence en toute simplicité… Comme un enfant danserait sur la lune. (Francis Marmande)

– « Trio Vol. VI »  Comme son titre l’indique, il s’agit du sixième projet acoustique du pianiste Takeshi Asai. Dans ce nouvel album, il est accompagné de ses collaborateurs de longue date : le contrebassiste Bob Gingery et le batteur Brian Woodruff. L’album comprend neuf compositions originales du leader du trio et un morceau de James Taylor, « Fire and Rain« , qui clôt l’ensemble.

Comme d’habitude, il est intéressant de jeter un coup d’œil aux inspirations dont Takeshi Asai alimente sa musique. Outre les références musicales évidentes à Franz Schubert, Johann Sabastian Bach, John Coltrane ou Wayne Shorter, les « dédicaces » des différentes pièces comprennent également Pablo Picasso, Francis Bacon, l’actrice et chanteuse Martha Plimpton et même l’État américain du Wisconsin. Les références directes et indirectes – outre les dédicaces – se retrouvent également dans les citations musicales et dans les titres des pièces, qui portent des significations claires ou cachées.

Cinquante-trois minutes de jazz dans la configuration classique piano-contrebasse-batterie. Une atmosphère chaleureuse et un sentiment d’équilibre et de paix intérieurs.

« Breaking The Thermometer » Il y a plus de questions que de réponses sur ce nouvel album de Leyla McCalla. A quoi ressemble la démocratie ? Qui est concerné ? Combien de temps peut-elle durer ? Combinant des compositions originales et des airs traditionnels haïtiens avec des émissions historiques de Radio Haïti et des interviews contemporaines, ce remarquable album de Leyla McCalla propose un voyage sonore et immersif, à travers un demi-siècle de troubles raciaux, sociaux et politiques.

Breaking The Thermometer explore l’héritage de Radio Haïti – la première station de radio à réaliser des reportages en kreyòl haïtien – rendant hommages aux journalistes qui ont risqué et perdu leur vie pour diffuser la voix du peuple pendant cinquante ans. Les performances de Leyla McCalla sont captivantes, alimentées par un travail mélodique riche et sophistiqué et des rythmes afro-caribéens enivrants. La juxtaposition des voix – anglaise et kreyòl, personnelle et politique, anecdotique et journalistique – est tout aussi envoûtante, ressuscitant les morts tout en mettant en lumière l’esprit endurant du peuple haïtien.
Leyla McCalla n’a pas écrit Breaking The Thermometer pour répondre à nos questions à propos de la démocratie ; elle l’a écrit pour questionner nos réponses.

Line up : Leyla McCalla, vocals, cello, tenor banjo, guitar;

Shawn Myers , drums, percussion;

Pete Olynciw, electric & upright bass;

Jeff Pierre, tanbou;

Nahum Johnson Zdybel, guitars;

Invitée spéciale :

Melissa Laveaux, voix sur “Pouki

« StandArt » le premier album de standards américains du pianiste et compositeur Tigran Hamasyan. L’album des reprises du songbook des années 1920 aux années 1950. Il comprend également un morceau qu’Hamasyan a improvisé avec ses compagnons,  le bassiste Matt Brewer, le batteur Justin Brown et le trompettiste Ambrose Akinmusire, qui apparaît sur deux des morceaux de l’album. Parmi les autres invités spéciaux, citons le saxophoniste et compagnon de label Joshua Redman sur « Big Foot » de Charlie Parker, ainsi que le saxophoniste Mark Turner sur « All the Things You Are » de Jerome Kern et Oscar Hammerstein

Tigran Hamasyan n’avait auparavant publié que des compositions originales et des arrangements sur la musique traditionnelle arménienne. « Avec ce disque, je voulais vraiment appliquer différentes techniques et idées que j’ai développées au fil des ans à un répertoire que j’ai enfin eu l’occasion de revisiter, et faire passer le message que j’apprécie vraiment cette musique et que j’en suis reconnaissant », dit-il. « J’aime tellement ces compositions et ces mélodies que, pour moi, c’est comme de la musique folklorique arménienne. En tant qu’immigrant – un Arménien-Américain – je m’identifie à ces compositeurs et musiciens d’origines diverses qui ont ce genre d’histoire, une histoire sombre, mais qui ont réussi à incarner la liberté. En ce sens, j’ai envie de faire partie de tout cela, de trouver quelque chose dans la tradition de mon pays d’origine. »

– « Mystical Way » par Claire Michael (saxophones alto, ténor, soprano, flute, voix), Jean-Michel Vallet (piano, claviers), Zaza Desiderio (batterie, percussions), Patrick Chartol (basse électrique, contrebasse), Hermon Mehari (trompette), David Olivier Paturel (violon) et Raul de Souza (trombone).
Deux des passions musicales de Claire Michael : John Coltrane et les musiques brésiliennes, traversent son dernier album « Mystical Way ». Ce n’est guère une surprise donc, mais l’artiste nous ravit ici en utilisant toutes ses voies –les saxophones alto, ténor, soprano, la flute et sa propre voix- pour des envolées aériennes. Quand dans ses précédents disques et notamment ‘Trane Steps’ (2014), Claire Michael évoquait le Coltrane des années de jeunesse avec sa fougue, place aujourd’hui au jazzman de la spiritualité. Ce qui nous vaut une version tout en profondeur d’âme de ‘A Love Supreme’ et du titre qui donne son nom à l’album, ‘Mystical Way’.

   L’originalité de « Mystical Way » douzième opus de la jazzwoman, tient aussi à ses influences sud-américaines.

   Musicienne discrète, Claire Michael revient ainsi sur le devant de la scène du jazz après avoir revisité le répertoire de Claude Debussy et Erik Satie (albums sortis chez Budde Music en 2020 et 2021). Dans Mystical Way, l’auditeur attentif ne s’étonnera pas de retrouver ces qualités de cœur et d’étonnement, marqueurs de ces deux compositeurs majeurs du siècle passé … Raison supplémentaire pour l’écouter ! (Jean-Louis Lemarchand, de l’Académie du Jazz)

– « L’Échelle du Temps » par le pianiste Québécois Yves Léveillé.

Les dernières compositions du pianiste à la musique toujours raffinée avec une configuration toute particulière : un quintette à cordes et piano.

L’équilibre entre écriture et plages d’improvisations est fondamental. Toutes les dynamiques et les approches stylistiques deviennent possibles. Yves Léveillé a recruté ici des musiciens de premier plan, virtuoses de leurs instruments respectifs, ayant tous une capacité expressive hors du commun d’expression fine et de sensibilité.

Titres : L’Échelle du temps / Couleur Grenade / Missive / Encodage / Sans Retour / Une journée comme ça / Embrasure / Le Réservoir

Yves Léveillé est un poète subtil et raffiné du jazz canadien. Sa musique pour piano a la prose intimiste de celle de Marc Copland et les affinités romantiques de Bill Evans. Mais il apporte une économie sonore et harmonique qui la rend contemplative même dans ses moments plus dynamiques. Une toile soyeusement coussinée (mais quelques fois plus active) sur laquelle il dépose des effleurements pianistiques parcimonieusement distribués, sans éclat agressif et sans énervement virtuose inutile. Juste l’expression d’une pensée focalisée sur l’essentiel : amener des émotions délicates dans un canevas sonore sophistiqué et grandement accessible au plus grand nombre. La magie opère, encore une fois. On en profite pour souligner le bonheur que l’on a à retrouver l’étiquette Effendi reprendre, on dirait, un rythme d’activités conséquent. La scène musicale a besoin d’un tel porte-étendard de qualité. Il faut en remercier Alain Bédard, qui porte tout cela héroïquement tel Atlas le monde sur son dos. (Panm 360)

Line up :

Lizann Gervais : 1er violon
Olivier Thouin : 2e violon
Amima Myriam Tébini : alto
Émilie Girard-Charest : violoncelle
Étienne Lafrance : contrebasse

– «Mensa Rotunda » par le groupe OJKOS & Andreas Rotevatn

« Parce que les coutumes changent, à mesure que le temps passe et que les croyances de l’humanité changent, et les voies de l’esprit se développent sur de nombreux sujets. Mais le cœur de l’humanité, à travers tous les temps, ne change pas. »

C’est ainsi que l’écrivain norvégien Sigrid Undset termine son livre, le Roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde (1915).

Quel est ce jazz venu du Nord ? Un big band qui rencontre Stravinski qui danse avec l’historien viking Snorre Sturlasson ? Ou peut-être simplement la somme de tous les éléments musicaux préférés du compositeur et tromboniste Andreas Rotevatn ? Quoi qu’il en soit, bienvenue à la cour de Camelot !

Le roi Arthur rassemblait ses chevaliers dans le château de Camelot, assis autour d’une table ronde – en latin Mensa Rotunda – la symbolique est que tous les assis deviennent égaux, et que chacun doit apporter ses propres idées à la table. La création du collectif de compositeurs OJKOS est née d’une philosophie assez similaire : la direction artistique est assurée à tour de rôle par les 14 membres.

Cet album est constitué de compositions d’Andreas Rotevatn, né en 1989 dans un majestueux fjord de la côte ouest de la Norvège. C’est son deuxième album en tant que compositeur pour OJKOS.

En plus des 14 pigistes d’OJKOS – qui, soit dit en passant, est un terme du Moyen-Âge décrivant un chevalier qui ne sert pas un maître spécifique – le batteur Eivind Helgerød a rejoint le groupe pour cet album. En plus d’être un batteur hors pair, il a produit la musique de nombreux artistes norvégiens à succès.

Une musique inspirée de nombreuses sources, mais toujours avec du groove

Henriette H. Eilertsen: Flute/alto flute (solo 1,6)

Camilla Hole: Soprano saxophone (solo 8)

Tina Lægreid Olsen: Baritone saxophone / bass clarinet (solo 7, 10)

Richard Köster: Trumpet (solo 9)

Tancred Heyerdahl Husø: Trumpet

Lyder Øvreås Røed: Trumpet (solo 2)

Magnus Murphy Joelson: Trombone

Johannes Fosse Solvang: Trombone

Andreas Rotevatn: Trombone, FX (solo 4, 9, 10)

Arne Martin Nybo: Guitar (solo 3)

Mike McCormick: Guitar / laptop

Kristoffer Håvik: Rhodes / Synthesizer

Alexander Hoholm: Electric Bass

Knut Kvifte Nesheim: Vibraphone (solo 6) / Marimba

Eivind Helgerød: Drums

– « Wolfgang Haffner – Dream Band Live in Concert »

Des stars, de l’énergie et du cœur à l’ouvrage ! : Randy Brecker, trompette, Nils Landgren, trombone, Bill Evans, saxophone, Christopher Dell, vibraphone, Simon Oslender, Thomas Stieger, basse, Simon Oslender, claviers…

Le « Dream Band » du batteur Wolfgang Haffner sort sous la forme d’un double album live.

On peut l’entendre dès les premières secondes : une musique pour le simple amour du jazz et du goove. Le batteur chef d’orchestre Wolfgang Haffner commence par un solo à la batterie en faisant monter la pression petit à petit. Pour ce projet, il a choisi de s’offrir un casting de luxe et a réuni « ses musiciens préférés » effectué une tournée dans treize villes allemandes : Francfort, Berlin, Brême… pour en tirer un album représentatif de ces différentes représentations.

À la fin de chaque concert, le public ovationnait ce septet, le faisait remonter sur scène. On le voyait alors réapparaître, trempé de sueur, puis on le regardait prendre congé, bras dessus, bras dessous avec des sourires radieux.

Wolfgang Haffner revient sur cette tournée : « J’avais du mal à croire à ma chance. Nous nous sommes tellement amusés, nous pouvions vraiment sentir le plaisir du public. »

Dans ces enregistrements, les différents membres du groupe occupent tour à tour le devant de la scène, soutenus par Haffner à la batterie.  Randy Brecker le trompettiste, aujourd’hui âgé de 76 ans, nous gratifie d’un solo lyrique particulièrement fort sur la composition « Q » de Haffner. Le saxophoniste Bill Evans, au son chatoyant et énergiquement effervescent, aux multiples facettes, ne se contente pas de briller au saxophone dans une « bataille » en duo avec Haffner sur le classique « Walk Tall » de Nat Adderley, il montre également ses qualités de chanteur et de pianiste dans « Bones from the Ground« . Haffner connaît le tromboniste Nils Landgren depuis tout aussi longtemps ; le batteur a joué dans le groupe « Funk Unit » pendant huit ans. Ici, dans le « Dream Band », Landgren chante une version touchante de la ballade soul « Get Here » de Brenda Russell, et joue un solo de trombone particulièrement tendre. Christopher Dell est un compagnon de longue date et un ami intime d’Haffner. Le claviériste Simon Oslender (né en 1998) a joué avec Haffner à l’âge de 19 ans et est le plus jeune de l’équipe, tandis que le bassiste très accompli Thomas Stieger n’a rejoint l’équipe avec le batteur que récemment.

Tous prennent leurs chorus avec une joie décelable dès la première écoute. Haffner lui-même joue tout au long de l’album avec confiance, imperturbabilité et une prédilection pour le jeu très silencieux. On peut apprécier la polyvalence de ses compositions, qui vont des morceaux funky à d’autres d’inspiration espagnole « Dando Vueltas » au joyau lent « Silent Way« . Les enregistrements, réalisés dans trois endroits différents, forment sur cet album une soirée de concert complète. L’euphorie musicale du batteur et de ses sympathiques amis est contagieuse. Des stars, de l’énergie et du cœur !

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Chantons sous l’Appli !

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