Un CD, un seul… À acheter, à télécharger de ce pas et à écouter en boucle, en toutes circonstances, en cette rentrée de septembre 2016* ?
Ce 7ème album solo, le plus abouti, résume en autant de scénettes, tout l’art de ce poète, chanteur, clarinettiste, artiste total.
Est-ce du Jazz ? Pour moi… sans doute, ou peut-être pas et quelle importance ? Car l’imaginaire sans borne de Melingo, emprunt de liberté, d’improvisations, de couleurs, de blues, de rythmes et du plus beau des Tangos, du rock et du jazz aussi, nous emporte du japon à l’Italie en passant par la Chine, Paris et à travers l’Amérique Latine. C’est beau tout le temps, gai souvent, triste juste ce qu’il faut. Il y a du Chaplin, du Tom Waits et du Fellini là dedans. Et le plus surprenant, le tout est incroyablement cohérent.
Qu’est-ce qui fait que nous sommes accrochés dès les premières notes ? Sans doute les mélodies faites siennes -même Gainsbourg et Erik Satie avec sa Gnossienne – qui sont englouties absorbées, pour mieux renaître dans les quartiers de Buenos Aires et qui participent largement à l’attachement immédiat que l’on ressent.
Mais sans doute aussi, la chaleur dans le timbre de la voix de Melingo, la transmission des émotions en direct, illuminées par les subtils arrangements des musiciens qui accompagnent le projet :
Javier Casalla – violon, Patricio Cotella – contrebasse, Muhammad Habbibi Guerra – guitare électrique, Pedro Onetto – piano, Gustavo Paglia – bandonéon, Juan Ravioli – bouzouki, guitare acoustique, farfisa, Gonzalo Santos – guitare créole, Axel Krygier – vibraphone.
Du brut, du naturel, et une infinie douceur… Anda !
(*) : il vous faudra attendre le 23 septembre, pour l’écouter en entier…
Anda est un album World Village / Harmonia Mundi
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