A Jazz tribute to Jimi Hendrix.
Notre confrère Lionel Eskenazi qui aime les musiciens autant que leurs musiques, les disparus, comme les vivants, a choisi, dans ce « Hendrix in Jazz« , de réunir cette fois, une douzaine de Jazzmen and women autour de 18 thèmes de l’icône de la Pop, Jimi Hendrix.
Depuis deux ans, j’ai lancé avec le label Wagram Music la collection « In Jazz« . Nous avons sorti tout d’abord « Gainsbourg In Jazz » en 2015, puis « The Beatles In Jazz » et « Pop in Jazz » en 2016 et donc « Hendrix In Jazz » cette année. L’idée est de proposer des reprises de chansons connues issues de la chanson française ou de la pop music jouées par des jazzmen en privilégiant souvent le jazz made in France. J’assure à chaque fois la direction artistique avec la sélection des morceaux, j’assiste au mastering et j’essaye de soigner au mieux l’ordre des morceaux afin de proposer un projet musical ouvert et contrasté, sans redondance.
Pour ce projet Hendrix, l’idée était de proposer le moins possible de guitar-heroe (à l’exception de Nguyên Lê) afin que les compositions d’Hendrix prennent d’autres formes et d’autre couleurs. Il y a par exemple beaucoup de chanteuses (Youn Sun Nah, Mina Agossi, Térez Montcalm, Ida Sand, Gwen Matthews) et de pianistes (Francis Lockwood, Joachim Kuhn, Gerri Allen). Je voulais surtout mettre en avant les magnifiques compositions d’Hendrix avec leur superbes mélodies et proposer plusieurs directions jazzistiques possibles. A la fin du disque on s’est amusé à proposer en bonus track des musiciens qui sont « hors du jazz » mais qui ont, chacun à leur façon, rendu un bel hommage à Jimi Hendrix : Willy de Ville et Popa Chuby !
Le graphisme de la pochette dû à Super Cinq est soigné et rappelle l’imagerie de l’icône de l’époque. Wagram gère les droits et la distribution.
Les arrangements de Francis Lockwood qui travaille depuis plusieurs années sur un important projet autour de la musique de Jimi Hendrix sont de toute beauté.
Un album pour les amateurs du Rock des sixties et de Jimi, pour les amoureux du Cross Jazz d’aujourd’hui, mais aussi pour tous les mélomanes ne se reconnaissant pas de frontières stylistiques.
A déguster et à jouir sans entraves… Ci-dessous !
Bonjour,
J’ai conscience qu’au oreilles de quelqu’un qui aurait passé un peu trop de temps au conservatoire (c-à-d qui a passé plus de temps à lire la musique qu’a l’écouter 😉 ) tout ce qui est n’est pas du Jazz est par définition de la musique « Pop », mais appeler Hendrix « l’icône de la Pop » c’est vraiment tiré par les cheveux… Laissez ce titre à Madonna ou Michael Jackson je sais pas! Est-ce que je dis que Chet Baker est l’icône des crooners parce qu’il chante de temps en temps???
Bien cordialement,
Cher Antoine, Merci pour ce commentaire bien vu.
Cela peut prêter à confusion, je vous l’accorde.
N’empêche Jimi H est une icône sanctuarisée, comme celle de Franck Zappa, (mais par un plus petit nombre de connaisseurs) ; A ce propos je vous invite à écouter très prochainement l’album que Thierry Maillard lui consacre. Sortie en avril… si tout va bien.
Je cite Wikipedia : « Jimi Hendrix est l’un des artistes les plus novateurs de la musique populaire de son siècle, » c’est en ce sens qu’il faut entendre pop. J’aurais du dire rock. Mais il dépassait ce cadre aussi bien sûr. Une approche du jazz, sans doute. Mais on ne saurait le classer dans les artistes de Jazz. Donc icône inclassable que l’on reprend en jazz de plus en plus. Personnellement, j’aime le travail du pianiste Francis Lockwood à cet égard.
Bonne journée à l’écoute de Couleurs Jazz Radio !