Nous en avions parlé à de nombreuses reprises :
à propos de l’album ou à propos du Live au new Morning
Disparu prématurément en 1988, Chet Baker a marqué de son empreinte indélébile le public. Il avait cette justesse, cette émotion unique, cette capacité à faire parler son âme et toucher le cœur de son public comme nul autre. Il est devenu à juste titre une figure iconique du jazz.
Le trompettiste et bugliste Stéphane Belmondo est un musicien et compositeur parmi les plus doués et appréciés de sa génération, maintes fois primé et aux nombreuses et brillantes collaborations avec Yusef Lateef, Milton Nascimento, Michel Legrand ou encore Dee Dee Bridgewater. Il a dix-huit ans lorsqu’il rencontre, dans les années 80, le géant du jazz. Chet Baker, qui qualifie alors Stéphane Belmondo de trompettiste européen le plus prometteur, devient son ami et père spirituel.
Avec « Love for Chet », premier volet d’un triptyque consacré à l’œuvre du trompettiste, Stéphane Belmondo lui rend un hommage intense et poétique. Pour se faire, il a choisi la formule en trio, sans piano ni batterie, intimiste comme son aîné l’affectionnait, accompagné par l’incroyable guitariste hollandais Jesse Van Ruller, et le solide et fidèle ami de toujours, Thomas Bramerie, à la contrebasse, qui joua également avec Chet. La musique qui en découle, sans être une copie de celle du maître, laisse transparaître la sensibilité, la délicatesse, la fragilité, l’art de la balade si présents chez Chet Baker.
Pour la première fois et en exclusivité pour le Festival, le Musée Cluny ouvre ses portes au jazz et permet l’accès à son remarquable Frigidarium datant du 1er siècle après J.-C. pour l’écouter.
L’occasion unique, le temps d’une soirée au cœur de ce joyau du Paris antique, de ressentir au plus profond de l’être le cri d’amour de Stéphane Belmondo à son ami et maître de l’émotion pure.
Stéphane Belmondo : trompette, bugle / Jesse Van Ruller : guitare / Thomas Bramerie : contrebasse.
L’album « Love for Chet est
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