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Lectrices piano, lecteurs forte, le décès d’Armando Anthony dit Chick Corea n’a pu vous échapper. L’influence de ce pianiste, claviériste, batteur, compositeur sur la musique vivante depuis plus de 50 ans est tellement immense qu’elle mérite d’être saluée par des musiciens vivants tous très favorablement connus de nos services.

J’ai donc posé à plusieurs musiciens et compositeurs français les 3 mêmes questions:

  1. Quels sont vos souvenirs personnels de Chick Corea (concerts, rencontres)?
  2. Quelle influence a t-il eu sur votre musique?
  3. Quels morceaux, albums, recommanderiez-vous d’écouter à ceux qui ne connaissent pas la musique de Chick Corea?

Voici leurs réponses :

Pierre Durand (guitare)

  1. Quels sont vos souvenirs personnels de Chick Corea?

Il y a un ou deux ans, Chick Corea était en concert au festival Jazz à Vienne. J’y jouais également avec le quartet de Daniel Zimmermann plus tôt en journée. Nous sommes donc allés l’écouter au théâtre antique. C’était la première que je le voyais en concert.

J’ai adoré sa sobriété, le gars était une « star » du jazz et on sentait qu’il n’était pas dans la posture scénique, le plus important était la musique que le groupe allait jouer. Je voyais comme il n’avait pas d’apriori, il écoutait, réagissait en fonction, suivait une idée, la lâchait ensuite. On sentait aussi qu’il voulait mettre en valeur les musiciens du groupe, qu’ils n’étaient pas des faire-valoir. Et puis il avait aussi envie de s’amuser, ça se sentait.

Ce soir-là, le public a demandé à Chick Corea de jouer Spain en rappel, c’était le moment le plus convenu du concert. On sentait bien que le public aurait été énormément déçu s’il ne le jouait pas.

C’est dire que le reste de la soirée, du convenu, il n’y en a pas eu.

    2 . Quelle influence Chick Corea a-t-il eu sur votre musique? 

Et Quels albums, morceaux recommanderiez vous d’écouter à ceux qui ne le connaissent pas?

Ce que je connais surtout de Chick Corea, c’est « Now he sings, now he sobs »(1968). J’ai adoré cet album, l’interaction du groupe, les compositions, les improvisations. En l’écoutant, j’ai compris que Chick Corea franchissait un nouveau pas dans le trio piano, contrebasse, batterie.

À l’époque, j’avais un jeu plutôt bop et j’avais envie d’aller ailleurs. Le morceau « Matrix »  sur cet album m’a complètement retourné et j’ai relevé le solo de Corea tellement il me faisait tripper. Cette façon de survoler le morceau, de l’ouvrir et de l’exploser d’une certaine manière, et ça sur un blues… Avec une légèreté, une aisance et un côté un peu enfantin…

Ludique, c’est le mot que je cherche, ludique. Pour moi c’est ce que je garde de Corea avec Matrix qui a changé ma façon de jouer. Un musicien qui a su rester ludique.

J’ai ressenti la même chose quand j’avais joué en 1ère partie d’Herbie Hancock avec mon « ROOTS » 4tet.

Ces géants sont avant tout des musiciens dans le sens où ce qu’ils font d’abord, c’est de donner des concerts, pas des spectacles, pas des shows.  Ils ne sont pas non plus désabusés sur scène, et ne la jouent pas tranquille.

Au contraire, ils ont cet état d’esprit où il y a toujours quelque chose de nouveau à chercher et à trouver.

Leila Olivesi (piano, claviers)

Le piano magique de Chick

  1. Quels sont tes souvenirs personnels de Chick Corea (concerts, rencontres)?

Plusieurs concerts de Chick Corea m’ont marquée, notamment celui qu’il a donné en duo avec le vibraphoniste Gary Burton à Marciac en 2007.

Et son concert avec son groupe à la Cité de la Musique en mai 2004 est inoubliable. J’ai été bouleversée par la Children song n°6 qu’il a jouée lors de ce concert :

Je me souviens en particulier d’un moment magique de ce concert, lorsque le public a commencé à chanter avec lui. Il avait d’abord séparé le public en trois groupes pour leur faire chanter les notes d’un accord mineur, celui qui conclut sa pièce Spain. Puis il a joué littéralement ce morceau avec la salle en questions/réponses. Lorsque le dernier accord a résonné dans tout l’espace de la Cité de la Musique à la fin du concert, ce fut une communion musicale et sonore comme j’en ai rarement vécues. Quel enchantement !

  1. Quelle influence a t-il eu sur ta musique ?

La joie musicale de Chick est très communicative. Il suffit d’écouter les premières secondes du disque  » Now he sings, now he sobs  » pour être immédiatement ensorcelé. Toutes les fois où il m’a inspirée, c’était en rapport avec cette énergie rythmique et cette vivacité mélodique qui lui est propre. Ses couleurs harmoniques et son toucher de piano sont également  admirables. En tant que compositeur, Chick est le maître des climats : il réussit à les installer et à les développer sans jamais détourner le regard. Il crée une sorte de transe musicale pleine de surprises et d’émotions qui sont une véritable source d’inspiration.

  1. Quels albums, morceaux recommanderais tu d’écouter à ceux qui ne le connaissent pas?

Ma première rencontre avec l’album  » Time Warp  » (1995) fut fortuite et heureuse ! Jeune étudiante, je flânais dans les rayons de la boutique de disques Gibert Jeunes, Boulevard St Michel, à Paris et la pochette originale m’a attirée sans que je connaisse encore bien le maestro Chick Corea. Je m’imaginais à tort que cet univers de comics haut en couleurs annonçait un jazz funk et électrique dans le même style qu’Herbie Hancock et les HeadHunters. A la première écoute, quelle ne fut ma surprise ! Un quartet acoustique mais une musique sacrément moderne et riche qui m’a séduite.

Anecdote mise à part, je recommanderais aussi volontiers Matrix de l’album  » Now he sings now he sobs » avec Miroslav Vitous (contrebasse) & Roy Haynes (batterie), qui est un monument du jazz :

J’aime aussi beaucoup 500 miles high avec Flora Purim et son groupe Return to forever  :

Il y a quelques années, nous avons eu le plaisir d’enregistrer une version de cette composition de Chick Corea avec la chanteuse Stéphanie Lemoine dans son album Sweet Talk.

Enfin, ne manquez pas son duo avec Herbie Hancock : une entente musicale parfaite et l’intelligence du piano sans saturation de l’espace sonore !

Merci Chick !

Olivier Calmel (piano)

Evitons les superlatifs. Soyons simples. Chick Corea était un génie.

1- Souvenirs personnels :

Il avait une capacité hors du commun à la mise en espace, à l’écoute, à la couleur, à l’interaction et au partage.

Depuis que je me souviens m’être intéressé aux univers des musiques improvisées et du jazz, Chick Corea était présent. Dès le début. En effet, lorsqu’on est adolescent dans les années 90, on s’attaque au répertoire par l’incontournable jazz fusion des années 70. Evidemment un musicien aussi accompli n’est pas identifiable ou réductible qu’à un seul univers, aussi vaste soit-il !

Chick Corea est musicien, tout simplement.

Ses influences sur ma musique et sur mon parcours sont immenses, depuis très longtemps. Quel pianiste en herbe n’a pas tenté de jouer de bout en bout une version de ‘ » Spain  » et de son introduction du concerto d’Aranjuez ? Quel musicien en devenir n’a pas joué les ‘ » Children’s Song  » dans une version pour son instrument personnel (il en existe tant !).

A ce propos, je vous propose vivement l’écoute de la version vibraphone et marimba du duo Aisha Duo sur le disque Quiet Songs, par Andrea Dulbecco (Vibraphone) et Luca Gusella (Marimba).

Quel artiste n’a pas proposé sa version de  » La Fiesta  » avec plus ou moins de possibles digressions ?

Son influence sur mon travail est d’autant plus forte que j’ai toujours eu un appétit  pour les musiques rythmées et ensoleillées, les harmonies ouvertes, la modalité. Cela se trouve très clairement dans ma musique dont les contours se dessinent bien souvent entre le sud de l’Europe et l’Afrique du Nord. Chick Corea est aussi un dessinateur du temps, et de ce point de vue il m’a également grandement influencé. J’ai passé beaucoup de temps à écouter et relever ses improvisations sur certains standards, découvrir et redécouvrir la liberté qu’il insuffle sur des textes intemporels, les audaces harmoniques, les variations extrêmes d’énergies, de rythmes et de nuances qu’il propose. Au détour d’une grille, un élément en total apesanteur, comme ce fameux début de chorus dans le  » Round Midnight  » de  » Play « . Intemporel, merveilleux et essentiel.

La discographie de Chick Corea est immense. Mes propositions d’écoute sont dictées par ma seule expérience personnelle avec sa musique, c’est arbitraire et subjectif.  Evidemment, les albums avec Miles Davis, Return to Forever, l’ Elektric Band, le trio ou encore l’Akoustic Band sont incontournables. Pour moi, ce sont surtout ses duos et solos qui m’ont le plus grandement touché :

–  » Play « , son duo avec Bobby McFerrin, un album dont je ne saurais dire à quel point il fait désormais partie de mon ADN tant chaque note qu’il recèle me casse en deux d’émotion profonde. C’est un disque de captations de concert, sur des standards :  » Spain  » évidemment, mais aussi  » Autumn Leaves  » ou encore un  » Round Midnight  » dont la version m’émeut de la première note au dernier souffle. Ces musiques font pour moi partie de celles que j’emmène sur l’île déserte

–  » An Evening With Herbie Hancock And Chick Corea in Concert « ,  son duo avec Herbie Hancock, dont la grâce et la justesse n’ont d’égale que le respect mutuel qui permet à chacun de trouver sa juste place. A un moment, il y aussi un solo, et je ne vous dirai ni où ni quand, mais il faut l’écouter, on ne peut pas vivre sans

–  » Portraits « : un disque solo très intime ou l’artiste nous convie à sa lecture d’un répertoire à la fois large et cohérent : Powell, Monk, Wonder mais aussi Bartok et Scriabine. Il nous y livre une étendue infinie d’émotions et de champs des possibles

Comme je l’ai écrit, Chick Corea est musicien, tout simplement. Et il vivra éternellement.

Marc Benham (piano, orgue Hammond, claviers)

1- Souvenirs personnels :

Ma passion pour Chick Corea est lointaine. Tandis qu’enfant je me gorgeais de quelques vinyles d’Art Tatum, d’Oscar Peterson et du Modern Jazz Quartet trouvés à la maison entre mille compiles de chanson française (ha, les collections Le Cadeau de la Vie…), mon frère âgé de 11 ans de plus rentra un jour à la maison en possession d’un cd du Chick Corea Elektric Band. Une musique totalement saisissante, qui avait ceci de séduisant que l’on y entendait des sons de synthétiseur, très virtuoses de surcroît, ce qui fut une bonne première accroche pour l’enfant assoiffé de sensations que j’étais. L’univers sonore de ce groupe, souvent raillé depuis pour la rapide obsolescence des sons de synthés, mais aussi pour le côté froid que peut avoir le jazz-fusion de ces années 80, rempli de mises en places rythmiques, de rigueur à l’époque, tout comme un son de sax alto très « saxo », type générique d’un épisode de la série Rick Hunter. Pour autant cette musique était également, entre autres pleine de fantaisie, de lyrisme (je recommande l’écoute du titre Eternal Child sur l’album Eye of the Beholder  ), et d’un groove monstrueux (cf: l’album Beneath The Mask par exemple).

Bref, une belle porte d’entrée dans l’univers gargantuesque de Chick Corea, dont je découvris un peu à rebours un grand nombre d’albums, très différents les uns des autres, mais au milieu duquel on retrouvait un jeu de piano aussi fascinant qu’extrêmement personnel, libre et d’une unité absolue.

Depuis lors, je fus accompagné à chaque période de ma vie par différents albums de Chick, tout en m’éprenant de nombreux autres artistes passionnants, mais comme découverts plus tard, ayant moins ce caractère familier des artistes écoutés dans la petite enfance.

Je l’ai rencontré deux ou trois fois lors de ses concerts ou de certains festivals où j’eu la chance de me produire également, et n’ai jamais raté une occasion de venir lui serrer respectueusement la louche, en groupie éternelle que je suis avec lui. Il me vient une anecdote rigolote: avec un ami pianiste très proche, dont je tairai ici le nom, nous étions allé écouter le concert de son groupe Origin au New Morning, à la fin des années 90 donc avant la loi Evin (NDLR: Erreur factuelle. La loi n°91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme dite Loi  » Evin  » était déjà en vigueur en France à la fin des années 1990). Placés idéalement, juste derrière Chick pour ne pas perdre une miette de ses doigts sur le clavier, mon camarade a l’idée saugrenue d’allumer un joint  » pour profiter un peu plus du moment « . Cela a considérablement incommodé Chick et avant la reprise du 2eme set une annonce faite au micro résonna pour demander au honteux contrevenant anonyme de s’abstenir désormais, sous peine d’annulation du concert.

Mon ami, cramoisi sur le moment rangea vite sa camelote mais nous rions encore aujourd’hui de cette histoire.

Certaines personnes prétendent que Chick fit usage des substances il y a fort longtemps, avant d’être aidé à décrocher par le truchement d’une certaine adhésion à une secte bien connue. Ses détracteurs l’ont toujours souligné, personnellement cela m’en touche une etc…

Cela me rappelle cette petite histoire, lue il y a longtemps : un jeune et récent musicien du groupe, dans le car de tournée, qui aurait suggéré, goguenard : « Hey guys, let’s get high before the gig! » Ce à quoi Chick aurait répondu du tac au tac:  » Hey guys, let’s get CLEAN before the gig!  » Anecdote gouleyante… (NDLR: Hé les gars, on se défonce avant le concert! Hé les gars, on se met PROPRES avant le concert!)

2- Quelques mots à propos de son influence sur mon travail:

J’ai été longtemps obsédé par le style stride au piano, que je trouve à la fois suranné, spectaculaire parfois, mais surtout nostalgique et très poétique. J’ai longtemps cherché à marier celui-ci avec des couleurs plus modernes.

La musique de Chick, lui même très connaisseur du patrimoine qu’il a toujours passé à sa moulinette pianistique, m’a prouvé qu’il était parfaitement possible de développer sa propre palette sonore, chargée d’influences souvent multiples, pour essayer d’en tirer un substantifique style, que l’on passera sa vie à polir, et à requestionner. C’est ce que j’aime dans cette musique de jazz. Cela donne du sens à la vie.

La musique de Chick Corea m’a également prouvé que l’hétérogénéité des projets et instrumentations mettent en exergue l’importance de l’unité du jeu de piano en lui même, le sien reconnaissable au milieu de mille nuances esthétiques ou tout simplement sonores. Ce qui confère une énorme liberté de monter des groupes ou répertoires très différents sans forcément perdre ses auditeurs.

Enfin, à l’instar d’un John Lewis ou d’un Bill Evans, Chick, fin connaisseur de nombreuses musiques antérieures, fait également un lien appuyé entre les couleurs harmoniques médiévales, baroques, classiques, et le jazz. C’est un point très important de mon travail, en tant que compositeur, improvisateur et également enseignant. Je dis d’ailleurs souvent à mes étudiants qu’en tant que musiciens de jazz, nous devons accomplir en parallèle le métier d’historien et celui de chercheur (NDLR: En tant que fils d’un historien chercheur, Michel Lagrée (1946-2001), qui m’inocula le virus du Jazz à vie, je ne puis qu’approuver).

3- Albums ou titres à conseiller

Ils sont innombrables bien sûr, et dès l’article envoyé à Guillaume je regretterai d’en avoir omis beaucoup, donc voici ceux qui me viennent à l’instant :

À découvrir dans le désordre:

Now he sings, now he sobs

Light as a feather

Return to forever 

Musicmagic

My spanish heart

Touchstone

Children’s Songs

Akoustic Band

Elektric Band (Elektric BandBeneath the maskEye of the BeholderPaint the World…)

Expressions (piano solo)

Time Warp

Play (duo avec Bobby McFerrin)

Solo piano -Originals & Standards (double album)

Et bien d’autres encore, de nombreux lives, disques en sideman également, (avec Miles DavisStan Getz, Joe Henderson, mais aussi Mongo Santamaria, Lionel Hampton, Chick aurait même accompagné Cab Calloway!)

bref ce serait trop long!

Marc Benham

Guillaume Lagrée (chroniqueur, animateur radio et créateur du Blog « Le jars jase Jazz« 

Mes souvenirs personnels de Chick Corea sont les suivants :

Sa contribution déterminante à 1969, l’année érotique de Miles Davis, avec deux albums cultes  » In a silent way » (l’hiver) et  » Bitches Brew  » (l’été) et une série de concerts en 1969 avec un quintet de feu (Wayne Shorter, Chick Corea, Dave Holland, Jack de Johnette),puis un septet bouillonnant en 1970 (Steve Grossman, Keith Jarrett, Chick Corea, Dave Holland, Jack de Johnette, Airto Moreira) sans oublier le plus grand concert de l’histoire du Jazz, Miles Davis à l’île de Wight ( l’île où mourut Victoria Reine d’Angleterre et Impératrice des Indes en 1901) devant 600 000 spectateurs le 29 août 1970. 30 ans que j’écoute ces groupes et cette musique me fait toujours autant d’effet.

Au début des années 1990, j’eus la chance d’assister à un concert de Chick Corea en trio (Akoustic & Electrik Band) au Théâtre National de Bretagne à Rennes. Chick Corea passait du piano au clavier électrique avec une aisance stupéfiante. John Patitucci (contrebasse, guitare basse électrique) & Dave Weckl (batterie) étaient à son niveau, c’est-à-dire stratosphériques.

A la pause, le personnel du théâtre distribuait aux spectateurs un carton sur lequel nous étions invités à laisser nos coordonnées pour recevoir «  news and informations about Chick « . Comme je ne souhaitais pas entrer dans les bases de données de l’Eglise de Scientologie dont Chick Corea était un membre éminent, je n’ai pas répondu à cette invitation. Il n’empêche. Sur scène, c’était  » La Fiesta « . Cf. la vidéo sous cet article. 

Par esprit de contradiction, j’ai choisi pour illustrer cet article un extrait audio d’un double album que Marc Benham n’a pas mentionné.  » Trio Music  » (1982)  avec Miroslav Vitous (contrebasse) & Roy Haynes (batterie). Le 1er morceau de la première partie de l’album, totalement improvisée,  » Trio Music improvisation Part 1 « . La seconde partie de l’album est consacrée au répertoire de Thelonious Sphere Monk (1917- 1982).

Dans la vidéo ci-dessous, au festival de Jazz de Montreux (Suisse), édition 1972, Stan Getz (sax ténor) est accompagné par Chick Corea (piano électrique), Stanley Clarke (contrebasse) & Tony Williams (batterie) pour jouer le titre album  » Captain Marvel « .

Cet article a été publié à l’origine sur mon blog, le Jars jase Jazz.

©Photo cover, Gaby Sanchez pour Couleurs Jazz – Jazz à Sète juillet 2019.

©Photo Header, Couleurs Jazz – Jazz à Montreux 2004

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