Semaine du 04 juillet 2022
[LA COULEURS JAZZ WEEK #137]
… Le Best Of!
Sur COULEURS JAZZ RADIO, lundi à 16H, mardi 17H, mercredi 18H, jeudi 19H, + at 08:00PM Monday 10:00PM Tuesday NYC time ; et enfin sur BRAM’ FM dans la région de Tulle, mardi à 21H et samedi à 16H.
Vous pourrez y découvrir les 12 meilleurs albums sortis ces derniers jours. Une exclusivité COULEURS JAZZ RADIO & BRAM FM avec cette semaine, après le générique « 21st Century Schizoïd Ma » du parrain de cette Radio des musiciens (nes), Médéric Collignon, nous écouterons un extrait de :
– « Skyline » par le trio de monstres sacrés : Carter, Rubalcaba, DeJohnette ;
Le pianiste Gonzalo Rubalcaba forme un trio de rêve pour “Skyline” son huitième album sur 5Passion Records, avec le contrebassiste Ron Carter et le batteur Jack DeJohnette. C’est le premier volet d’une trilogie d’albums en trio annoncée sur le label qu’il a cofondé en 2010.
Gonzalo Rubalcaba, qui a été élevé et éduqué à La Havane, où il a joué professionnellement en tant que batteur et pianiste avant d’émigrer d’abord en République Dominicaine en 1991, puis à Miami en 1996, raconte au célèbre journaliste de jazz Ted Panken, dans les notes de pochette de Skyline, que ses premiers concerts avec les géants que sont Ron Carter et Jack DeJohnette ont été sa « véritable école, [son] portail vers une relation différente avec les musiciens américains et la musique américaine« . Aussi, lorsque Gonzalo Rubalcaba a eu en tête un nouveau projet de trio, imprégné de rythmes afro-cubains mais nourri par des années d’étude de ce que devrait être une conversation musicale entre musiciens, il savait qu’il avait besoin d’eux pour mener à bien ces deux éléments avec autant de feeling que d’érudition.
« Quelle que soit la musique que vous mettez entre leurs mains« , déclare Gonzalo Rubalcaba, « à la fin, ils transforment cette musique en quelque chose de personnel. Pour moi, cela a une valeur incroyable. Mais en même temps, ils comprennent leur fonction à chaque instant….. Ron et Jack savent comment conserver leur son, leur esprit, tout en répondant à un très haut niveau à votre demande en tant que producteur, directeur musical ou compositeur. Ils combinent un talent singulier et une forte personnalité avec un haut niveau de conscience de leurs responsabilités – tout est réuni.”
S’il ne fait aucun doute que Gonzalo Rubalcaba est ici l’architecte sonore principal, il est évident sur les neuf morceaux, comme le note Panken, qu’il « ne voulait pas que ce soit un « disque de Gonzalo » en soi ; il voulait créer une conversation à partir de points de vue multiples« . De nouvelles perspectives sont appliquées à ce qui est familier, puisque chaque musicien offre deux compositions au trio. Deux standards cubains viennent s’y joindre : Lágrimas Negras, un boléro des années 20, ouvre l’album, et Novia Mia se trouve en plein milieu des neuf pistes de “Skyline”. Sur le premier morceau, Ron Carter se met en avant dès le début, avec une série de riffs ludiques et référentiels, dont un clin d’œil mémorable à « In the Hall of the Mountain King » de Grieg.
Un album « Hit Couleurs Jazz » en sélection sur Couleurs Jazz Radio à délecter.
Personnel :
Ron Carter, doublebass
Gonzalo Rubalcaba, piano
Jack DeJohnette, drums
– « Miri Chterna » par le trio du guitariste manouche Tchavolo Schmitt ;
(voir la chronique signée Alain Tomas que nous avons consacrée à cet album)
Personnel :
Tchavolo Schmitt, lead guitar
Julien Cattiaux, rythmic guitar
Edouard Pennes, double bass
Guests :
Bastien Brison (piano),
César Poirier (clarinet),
Khoa-Nam Nguyen &Thomas Descamps (violon),
Issey Nadaud (alto),
Alexis Derouin (cello).
Un album « Hit Couleurs Jazz » en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– “ Jazz At Berlin Philharmonic XIII: Celebrating Mingus 100 ”par Magnus Lindgren & Georg Breinschmid…
Très bel hommage à Charles Mingus, l’indomptable icône du jazz.
Le centenaire de la naissance de Charles Mingus, en avril 2022, a permis de renforcer son importance dans la musique du vingtième siècle. Ses « réalisations dépassent en ampleur historique et stylistique celles de toute autre figure majeure du jazz ». (Dictionnaire New Grove). Mingus pouvait être colérique, voire violent, mais aussi aimant et tendre, et tous ces aspects de son caractère complexe se reflètent dans sa musique. Comme il l’a dit un jour, « J’essaie de jouer la vérité de ce que je suis. La raison pour laquelle c’est difficile est que je change tout le temps ».
Les extrêmes de l’émotion sont la vérité même et le cœur de la musique de Mingus, et ils se reflètent dans les six compositions de ce dernier entendues ici, sur « Jazz at Berlin Philharmonic – Mingus 100« . Ce concert a eu lieu le 13 avril 2022 dans le cadre de la série de concerts organisée par Siggi Loch. Cet album est un enregistrement en direct de ce concert.
Les premiers sons que l’on entend sur l’album proviennent du contrebassiste autrichien Georg Breinschmid (né en 1973). L’un des co-leaders du projet, il juxtapose attaque franche et tendresse caressante à la manière de Mingus, lorsque sa basse introduit le « Jelly Roll » de Mingus. « Georg est un merveilleux communicant et un bassiste hors pair« , déclare l’autre co-leader, le suédois Magnus Lindgren (né en 1974).
Breinschmid et Magnus Lindgren n’avaient jamais travaillé ensemble auparavant, mais leur compréhension et leur respect mutuels ont grandi au fur et à mesure. « Magnus est un grand musicien« , dit Breinschmid. « Un incroyable multi-instrumentiste virtuose, un arrangeur expert – tout simplement un grand artiste. Il garde toujours dans son œil le sens de l’ensemble, et de la façon dont il va fonctionner au mieux. » Lindgren, utilise principalement son saxophone baryton Selmer vintage, et aussi sa clarinette basse.
Deux Américains constituent le cœur battant du groupe : le pianiste Danny Grissett a passé près de deux décennies au plus haut niveau de la scène new-yorkaise et a été membre du Mingus Big Band. Le batteur Gregory Hutchinson; il est l’un des grands de notre temps. Il y a aussi deux musiciens qui ont fait de l’Allemagne leur foyer. Depuis qu’il a quitté la Hongrie pour l’Allemagne en 1980, le saxophoniste ténor Tony Lakatos a participé à plus de 300 albums et a été une présence majeure dans le Frankfurt Radio Big Band jusqu’en 2021. Le ton puissant et l’aisance dans l’improvisation du tromboniste d’origine australienne Shannon Barnett, désormais basé à Cologne, s’avèrent également idéaux dans ce contexte.
L’équipe locale d’Allemagne est composée du trompettiste Matthias Schriefl et du jeune saxophoniste Jakob Manz, égalemen t bien connu de nos services. Ils jouent tous deux comme si leur vie en dépendait, et d’une manière telle que tous les stéréotypes sur l’ordre et la discipline allemands doivent être rapidement passés par-dessus bord. C’est de la musique passionnée de très haut niveau.
Personnel :
Magnus Lindgren, baritone saxphone, bass clarient and leader
Georg Breinschmid, double bass and leader
Tony Lakatos, tenor saxophone
Jakob Manz, alto saxophone
Matthias Schriefl, trumpet
Danny Grissett, piano
Gregory Hutchinson, drums
Camille Bertault, vocals
Évidemment en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– « Live At Le Crescent 2019 » par Kneebody ;
Firebrand Le collectif américain Kneebody est un groupe d’aventureux musiciens reconnus pour leur virtuosité et leur musicalité. En octobre 2019, le groupe (composé de Ben Wendel, Nate Wood, Shane Endsley et Adam Benjamin) sortait son premier album sur Edition.
Records, « Chapters« . Ce disque qui mélangeait grooves profonds et mélodies adroites, était aventureux, exaltant, et d’une grande qualité.
mélodies habiles, exubérance et surtout puissance.
Après le succès de Chapters et lors d’une tournée en Europe, le groupe a joué à guichets fermés au Crescent en France.
Ils ont interprété la musique de leur dernier album et des titres favoris de leur catalogue. « Kneebody : Live at Le Crescent » est un album plein de jolies surprises. Tout ce qui fait leur signature musicale est exposé : des rythmes décalés, des riffs et des cuivres à l’unisson obsédants mélangés à des solos émouvants et une grande confiance dans l’exposé.
Le Live est leur maison.
Personnel :
Ben Wendel – Saxophone, effects
Shane Endsley – Trumpet, effects
Adam Benjamin – Keyboards
Nate Wood – Drums and Bass
– « Blue Skies » par Seth McFarlane ;
Le crooner Seth MacFarlane, nommé à plusieurs reprises aux Grammy Awards, propose son 7e album studio, Blue Skies (Verve/Republic).
Une collection de 14 titres de chansons entraînantes du répertoire américain un brin suranné mais où les adeptes de la nostalgie en auront pour leur argent. L’orchestration conduite par l’arrangeur et chef d’orchestre Andrew Cottee sur un album uptempo pour big band. La première piste de cet album est un classique du jazz, « No Moon At All » que nous vous proposons en présentation de cette Couleurs Jazz Week.
Enregistré dans les célèbres studios d’Abbey Road, Blue Skies est composé d’un groupe de musiciens de premier plan recrutés par MacFarlane, dont Chuck Berghofer (basse), Peter Erskine (batterie), Larry Koonse (guitare), Dan Higgins (saxophone alto) et Tom Ranier(piano). Avec son ami, collaborateur et producteur de longue date, Joel McNeely, et le superbe ingénieur Rich Breen, l’album reprend des compositions de sommités de l’écriture musicale telles que Irving Berlin, Sammy Cahn, Edward Heyman et Frank Loesser.
En sélection sur votre radio préférée.
– « Dream Like A Dogwood Wild Boy » par Binker Golding ;
Après trois ans de silence discographique en solo, le saxophoniste ténor et compositeur anglais Binker Golding sort CE deuxième album sur le label indépendant londonien Gearbox Records. On y trouve des éléments de blues, de heartland rock et d’americana dès le premier morceau.
Binker Golding est déjà dans Couleurs Jazz Radio avec son duo Binker & Moses qui l’associe au batteur Moses Boyd.
Dream Like a Dogwood Wild Boy mélange les genres dès “(Take Me To The) Wide Open Lows”, le premier single de l’album. Le morceau s’ouvre sur des riffs de guitare slide blues de Billy Adamson et s’étoffe rapidement avec l’arrivée du piano, de la batterie et la basse, tandis que Binker Golding apporte une touche “roots” au saxophone. Le titre, comme beaucoup de morceaux de l’album, évoque les grands espaces du Midwest américain. Il est aussi une preuve supplémentaire de la capacité de Golding à traverser habilement les styles.
Sont réunis quelques uns des musiciens les plus en vus de la nouvelle scène : la brillante pianiste Sarah Tandy délivre un “comping” plus brillant que jamais tout au long de l’album et se distingue avec un solo introspectif dont elle a le secret sur “All Out Of Fairy Tales”. A la guitare, électrique et acoustique, Billy Adamson use de son savoir-faire de bluesman à travers des lignes percutantes aussi influencées par la country. Son solo sur “Love Me Like a Woman” présenté dans la Couleurs Jazz Week est sans doute l’un des meilleurs de l’album. Daniel Casimir, fidèle à lui-même à la contrebasse, fait office de pilier avec un son puissant et un timing précis. Si le batteur Sam Jones sait se montrer subtile lorsqu’il le faut, il apporte, beaucoup d’allant à des morceaux comme « Howling & Drinking in God’s Own Country » et « With What I Know Now”. Quant à Binker Golding, il excelle dans son registre, mais plus inclassable, prolixe et dynamique que jamais.
Personnel :
Billy Adamson (Guitare électrique et acoustique)
Binker Golding (Saxophone ténor)
Daniel Casimir (Contrebasse)
Sam Jones (Batterie)
Sarah Tandy (Piano)
– « Jumpin’ With Art » par Oboman ;
Jumpin’ With Art est le 17ème album en tant que leader de Jean-Luc « Oboman » Fillon qui réunit ici un solide quintet autour d’arrangements originaux et personnels de la musique des compositeurs des Jazz Messengers d’Art Blakey (Wayne Shorter, Bobby Timmons, Freddie Hubbard, Cedar Walton).
Le choix des musiciens de ce quintet a été mûrement réfléchi. Jean-Luc a eu maintes fois l’occasion de collaborer avec ces musiciens à la fois talentueux, généreux et joviaux. Jean-Luc Oboman avait enregistré les albums On the Reed… Again! avec Bruno Rousselet et Karl Jannuska en 2009, Chick to Chick en 2013 avec Olivier Hutman et Oboman Plays Cole Porter avec Frédéric Eymard en 2014.
Ça groove et ça sonne terrible ! à découvrir en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
Personnel :
Jean-Luc « Oboman » Fillon, hautbois d’amour et cor anglais
Olivier Hutman, piano & Fender Rhodes
Frédéric Eymard, violon alto
Bruno Rousselet, contrebasse
Karl Jannuska, batterie
– « Springtime » par Mandiwa.
Tout commence en 2016, lorsque le saxophoniste allemand Dirk VOGELER rencontre le guitariste et chanteur lozérien David CLAVEL. Les deux musiciens commencent à créer ensemble de la musique d’influence «world» qu’ils conçoivent comme l’expression d’une émotion intérieure par le son, via un instrument ou une voix.
L’origine du nom Mandiwa est liée à cette expression musicale puisque c’est lors d’un scat de David Clavel que le son Mandiwa est apparu. Ils le choisissent alors comme nom de groupe suite à la découverte de ses origines : « Diwa » en Philippin veut dire esprit, âme et puisque la musique vient de l’esprit, ils ont trouvé ce mot tout à fait pertinent, en plus d’être poétique.
Le travail en duo aboutit à un premier album intitulé « Songes » (2018)
Le groupe devient un trio avec l’arrivée du percussionniste toulousain Jean Loup PERRY en 2019. La rencontre riche en énergie donne plus de liberté d’expression et d’improvisation aux musiciens.
« Springtime » est leur second album. Encore une fois, le trio invite avec ce disque à un voyage poétique et débridé, caractérisé par des arrangements limpides, l’improvisation des instrumentistes et le chant des trois musiciens.
Dans leur musique, il y a du jazz, du blues, des mélodies et des rythmes africains, des mesures impaires qui sont très présentes en Europe de l’est, des inspirations mélodiques tirées de la musique classique, des intentions Rock.
Au final, neuf compositions de couleur jazz qui tend vers les musiques du monde, un jazz que l’on peut qualifier de métissé.
Personnel :
David Clavel, guitar, voice
Jean-Loup Perry, voice and percussions
Dirk Vogeler, saxophone, bass clarinet, voice
En sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– « Trois Ténors Pour Bex Et Goubert » par Pierrick Menuau, François Ripoche & Pierre-Yves Merel
La réunion de trois saxophonistes, Pierrick Menuau, François Ripoche et Pierre-Yves Mérel, autour de deux grands noms du jazz. Célébration de Duke Ellington et Mal Waldron, en prolongeant ce double hommage par des compositions originales, dans une inspiration sans cesse renouvelée, avec la création du nouvel album; “Fleurette africaine”.
Née d’une envie commune, la réunion de ces 5 jazzmen émérites habitués à d’autres aventures musicales partagées en clubs ou dans les festivals, s’est faite sous l’étendard d’une formation inédite, qui parvient à lier harmonieusement tradition et modernité.
Les arrangements sont signés du clarinettiste Olivier Thémines,
L’idée première de réunir trois saxophonistes sur cet album est née d’un souvenir personnel de Pierrick Menuau, remontant à l’époque où il parachevait sa formation de jazzman à Washington DC. Un jour, chez une amie commune, le jeune saxophoniste fit la connaissance d’un glorieux aîné (disparu depuis) : Clyde Dickerson. Ce dernier était une “figure” locale. Ayant écumé tous les clubs de la région pendant 40 ans comme saxophoniste de jazz, il fut aussi pendant une bonne vingtaine d’années le portier d’un grand hôtel de Washington. Ce job lui avait d’ailleurs valu le sobriquet de “Watergate” Clyde, du nom du palace où il officiait. Quant à sa longue carrière musicale dans les clubs de la ville, elle lui avait procuré une vraie notoriété au fil des ans. A Washington, les amateurs de jazz appréciaient beaucoup son style, inspiré par celui de Coleman Hawkins et de Lester Young. Un soir, justement, Clyde Dickerson invita son jeune ami français à venir écouter son groupe, pour un hommage intitulé “Three tenor sax for Lester Young” : “Ils portaient tous des chapeaux façon Lester, se souvient Pierrick. Et ils avaient tous les trois une identité bien distincte. La grande Shirley Horn et les saxophonistes Byron Morris et Ron Holloway faisaient partie du groupe. J’étais sous le charme.”
Personnel :
Pierrick Menuau,
François Ripoche, &
Pierre-Yves Merel, saxophones
Guests :
Emmanuel Bex, orgue
Simon Goubert, drums.
En sélection sur Couleurs Jazz Radio !
– « Undeniable» par le 4tet, Carlton / Macpherson / Pass / Valenti ;
Premier album des quatre artistes qui choisissent un terrain musical difficile avec courage et sensibilité.
L’illustration de la pochette d’Undeniable, peinte par Aisha Valenti, représente les fleurs et les écosses de l’Illawarra Flame Tree. Cet arbre australien qui doit perdre ses feuilles avant de pouvoir s’épanouir en fleurs écarlates. Un processus similaire de fluorescence par abscission est à l’œuvre dans cet album. Ce ne sont pas des feuilles qui sont tombées ici, mais des accords ; ou, du moins, des accords joués au piano ou à la guitare. Jessica Carlton(trompette), Alana Macpherson (saxophone alto, flûte), Kate Pass (contrebasse) et Talya Valenti (batterie) traversent ce terrain bosselé avec courage et sensibilité.
On y entend des grooves dynamiques qui constituent un point d’ancrage important en l’absence d’un cadre harmonique plus conventionnel. Ils combinent un jeu de jazz avec des rythmes fermement ancrés qui, bien que complexes, constituent un point de référence bienvenu pour les auditeurs plus familiers du rock et du hip-hop que du free jazz. Les cornistes, pour leur part, n’abusent pas de leur liberté harmonique. Carlton et Macpherson sont plus soucieux de développer des idées convaincantes que de s’adonner à des dissonances vides ou à une pyrotechnie prolongée.
Personnel :
Jessica Carlton, trumpet
Alana Macpherson, alto saxophone, flute
Kate Pass, double bass
Talya Valenti, drums
En sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– « Water Shapes » par Subconscious Trio ;
Un trio de « Ladies First » : le Subconscious Trio basé à Milan et constitué de trois musiciennes originaires de Taiwan de Bulgarie et d’Italie.
Un répertoire de compositions originales écrites et arrangées par les trois musiciennes. Leur jazz est un mélange d’influences musicales provenant de l’héritage des musiques traditionnelles de leurs pays respectifs mais également d’esthétiques inspirées par la pop, le funk, l’inde…
Personnel :
Monique Chao, pianio, voice
Victoria Kirilova, double bass
Francesca Remigi, drums.
En sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– « Emerald Duets » par le pianiste, saxophoniste Wadada Leo Smith.
Dans le cadre de la célébration du 80e anniversaire du compositeur et trompettiste Wadada Leo Smith, TUM Records publie The Emerald
Duets, un coffret de cinq CDs de Smith avec quatre grands batteurs : Pheeroan AkLaff, Andrew Cyrille, Han Bennink et Jack DeJohnette.
Chacun à sa manière, a contribué à l’évolution de la batterie moderne au cours des six dernières années.
Cyrille, Bennink et DeJohnette ont fait leur entrée dans l’élite des batteurs modernes dès les années ‘60, tandis qu’AkLaff s’est fait connaître dans les années ‘70.
Les sessions avec AkLaff, Cyrille et DeJohnette ont été enregistrées à New York en 2019 ou 2020 et comprennent principalement des compositions de Wadada Leo Smith, dont trois versions très différentes de « The Patriot Act, Unconstitutional and a Force that Destroys Democracy » de Smith.
Les duos avec Bennink ont été enregistrés à Amsterdam en 2014.
« Sur cet enregistrement, déclare Wadada Leo Smith, ces quatre batteurs proposent des idées musicales hors du commun. Ils créent des sons tonitruants et des textures mélodiques magnifiquement articulées, en empilant des vagues sonores complexes superposées de haut en bas, vague par vague, en fonction du type de cymbales et de tambours de leurs kits ».
« Smith entend vraiment les batteurs. Il est profondément à l’écoute de ce qui est unique chez chacun d’entre eux, et il entre en relation avec eux tous de manière très différente »,écrit Vijay Ier dans le liner notes de la pochette. « Les musiciens de ce niveau affichent une qualité cristalline : une luminosité, un équilibre, un sang-froid une conviction durement gagnés et authentiques et, comme le dit Smith, une « sincérité maximale ».
Personnel :
Wadada Leo Smith, piano & saxophone
Pheeroan AkLaff, Andrew Cyrille, Han Bennink et Jack DeJohnette, drums
« Hit Couleurs Jazz « en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
Chantons sous l’Appli !
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