Semaine du 20 juin 2022
[LA COULEURS JAZZ WEEK #136]
… Le Best Of!
Sur COULEURS JAZZ RADIO, lundi à 16H, mardi 17H, mercredi 18H, jeudi 19H, + at 08:00PM Monday 10:00PM Tuesday NYC time ; et enfin sur BRAM’ FM dans la région de Tulle, mardi à 21H et samedi à 16H.
Vous pourrez y découvrir les 12 meilleurs albums sortis ces derniers jours. Une exclusivité COULEURS JAZZ RADIO & BRAM FM avec cette semaine, après le générique « 21st Century Schizoïd Ma » du parrain de cette Radio des musiciens (nes), Médéric Collignon, nous écouterons un extrait de :
– « Ôtrium » par le trompettiste Quentin Ghomari ;
Dans son nouvel album, Ôtrium, le trompettiste Quentin Ghomari revient avec un trio peu commun : trompette, contrebasse, batterie.
Et l’on en vient à se demander pourquoi existent si peu de trios (t,c,b) ? Puisque cela semble fonctionner si bien !
Les inspirations du trompettiste leader sont nombreuses, à commencer par Dave Douglas s’est-il confié récemment à l’un de nos confrères : « Je l’ai écouté énormément, il m’a beaucoup influencé ! En particulier ce qu’il joue aux côtés de John Zorn avec Masada, mais aussi son trio avec guitare et batterie, The Tiny Bell Trio. Une chose que j’aime chez lui, c’est de sentir dans son jeu à la fois l’influence de la musique contemporaine et la connaissance de la toute la tradition jazz ».
Bien sûr, dans le jeu de Quentin Ghomari, on retrouve également du Miles Davis (écoutez « Miles’s Skies » et « Charms ») ou encore du Lester Bowie. D’où la richesse esthétique de cet album dans lequel on sent également la présence de Kenny Wheeler et Jim Harrison :
« Dave Douglas disait qu’il avait passé beaucoup de temps à trouver quelle direction il allait prendre, car il aimait beaucoup de choses différentes. La solution qu’il a trouvée a été de ne pas choisir. J’ai envie de suivre son exemple… ».
Pour ce Best Of nous avons retenu le titre éponyme de l’album : Ôtrium
La plupart des autres thèmes sont en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
Personnel :
Quentin Ghomari, trumpet & compositions
Yolni Zelnik, doublebass
Antoine Paganotti, drums
– « Through The Darkness» par le batteur de Valancia, Quique Ramirez ;
Excellent premier album sur ΠKmusic label de Petros Klampanis pour le batteur Quique Ramirez.
Through The Darkness, le titre, évoque ces « moments où vous vous sentez perdu« , dit Ramirez, « mais à un moment donné, vous trouvez la sortie, vous voyez la lumière, un chemin que vous pouvez suivre pour continuer. Vous marchez dans l’obscurité, vous vous battez pour vous en sortir. »
Lorsqu’il s’agit de combattre l’obscurité -vaste programme- mieux vaut être ben accompagné ! Et en cela, Ramirez sait s’entourer : le batteur virtuose est rejoint sur Through the Darkness par le saxophoniste ténor Daniel Juárez, le claviériste Diego Hervalejo et le bassiste Akos Forgacs, des musiciens qui confèrent aux compositions de Ramirez un mélange sonore éthéré et de groove complexe et changeant, soutenu par la batterie toujours musicale du leader. Soulignons l’intervention de David Binney, l’une des figures les plus accomplies et les plus influentes du jazz au saxophone alto sur « The Microtiming Man » et « Why Not ? «
Personnel :
Quique Ramirez, drums ;
Daniel Juárez, saxophone ténor ;
Diego Hervalejo, claviers et synthés ;
Akos Forgacs, basse électrique.
Viktorija Pilatovic, voice
Isaac Martín, guitar
Invité :
David Binney, saxophone
Un album en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– “ All Indians ? ”par l’Imperial Quartet
Immersion et voyage vers le futur vers les profondeurs musicales de la Louisiane, l’Imperial Quartet nous propose son quatrième album : « All Indians ? » dans lequel la question de la créolisation des identités est posée. Partant de cette terre mythique du grand Sud des Etats-Unis, offrande est faite à l’universel des oreilles ouvertes aux quatre coins du monde et en particulier celles qui sont attachées à l’écoute de Couleurs Jazz Radio.
Un savant mélange entre énergies afro-américaines, amérindiennes et acadiennes, avec pour commencer cette « Procession » hommage vibrant aux multiples défilés et parades de la Nouvelle-Orléans, des Jazz Funerals aux célébrations vitales des Second Lines, le mouvement se poursuit avec des allers et retours dans les musiques populaires de cette région berceau du jazz. Les notes et les rythmes des musiques afro-américaines et cajuns, l’héritage laissé par les Black Indians…
Antonin Leymarie semble contenir dans ses fûts toute la puissance rythmique et les nuances du melting pot musical afro-américain. Joachim Florent continue d’explorer les subtilités de sa contrebasse pour parfaire une architecture complexe… mais terriblement accueillante pour la paire de saxophones, Damien Sabatier et Gérald Chevillon.
Personnel :
Antonin Leymarie : Batterie, percussions
Damien Sabatier : Saxophones alto, sopranino
Gérald Chevillon : Saxophone ténor
Joachim Florent : Contrebasse
Évidemment en sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– « Armes Complexes» album à venir par le contrebassiste François Poitou ;
Couleurs Jazz Radio est heureux de présenter « Hydroalcoolisme » le premier single du prochain album du contrebassiste François Poitou. Les fans dont nous faisons partie, seront étonnés -agréablement !- d’écouter le premier titre avec l’atypique rappeuse Pumpkin.
Personnel :
Stéphane Adsuar drums,
Olivier Laisney, trumpet, Maxime Berton
Maxime Berton, saxophone,
Pumpkin, rap,
François Poitou, doublebass
– « Red List… » par Brian Landrus ;
Pour son 11e album, « Red List – Music Dedicated to the Preservation of Our Endangered Species » en tant que leader, le saxophoniste baryton et virtuose de la clarinette basse Brian Landrus a réuni une équipe de choc, afin de sensibiliser le public à une grave question de vie ou de mort
« Red List ”. Comme il l’indique dans les notes de la pochette à propos de 13 espèces en voie de disparition : « J’ai récemment commencé à faire des recherches sur les nombreuses espèces en voie de disparition sur notre planète. Cela m’a brisé le cœur d’apprendre qu’il n’y a que 8 marsouins du pacifique, 67 rhinocéros de Java et moins de 850 gorilles de montagne. Sensibiliser le public à cette tragique situation mondiale est en partie à l’origine de cet album ».
Le groupe espère que Red List contribuera à faciliter « des conversations critiques mais inconfortables sur le changement de notre habitude mondiale de détruire la nature pour notre propre bénéfice », Brian Landrus collabore avec l’organisation Save The Elephants pour tirer la sonnette d’alarme.
Grooves envoûtants, harmonies luxuriantes, interludes évocateurs et crescendos épiques, le tout au service des compositions léchées, de Brian Landrus.
Personnel :
Brian Landrus, bass clarinet, bryton saxophone, compositions
Ryan Keberle, trombone,
Geoffrey Keezer, keyboards,
Ron Blake, tenor saxophone
Nir Felder, guitar
Rudy Royston,
Jaleel Shaw, saxophone alto
Lonnie Plaxico, bass
John Hadfield, percussions
Steve Roach, trumpet
Rudy Royston, drums
Corey King, voice
– « Off-Kilter » par John Yao’s Triceratops ;
Les compositions du leader trombonisute Yao swinguent et offrent un bop classique, style de Blue Note, mais avec une touche post-bop dans leurs harmonies piquantes et imprévisibles dans des compositions audacieuses et complexes, servies par un quintet soudé et énergique,
Off-Kilter est le deuxième album du groupe Triceratops
Qui s’est adjoint les services du bassiste Robert Sabin.
« J’ai entrepris d’écrire une musique en roue libre et ouverte« , explique le tromboniste. « J’ai essayé de trouver un équilibre entre des compositions structurées et complexes et un espace libre et ouvert pour l’improvisation. La musique offre beaucoup de liberté et de possibilités d’interaction entre les musiciens. »
Personnel :
John Yao, trombone et compositions
Billy Drewes, saxophone
Jon Irabagon, saxophone
Robert Sabin, bass
Mark Ferber, drums
« Venez Donc Chez Moi» par le duo Laura Anglade & Sam Kirmayer ;
La chanteuse franco-américaine, basée à Toronto, Laura Anglade avec le guitariste Montréalais, Sam Kirmayer nous proposent leur nouvel album de chansons standards de jazz ou de la variété française (Michel Delpech, « Chez Laurette » ou Charles Aznavour «J’aime Paris au Mois de Mai » )
Rien de bien révolutionnaire mais une très belle exécution par ces deux musiciens au jeu vocal et guitaristique très sensible.
Pour le Best Of de la Couleurs Jazz Week, nous vous proposons de redécouvrir ce Charles Trenet rajeuni : « Que Reste-t-Il de Nos Amours ? » Le scat de Laura Anglade devrait vous enchanter !
Personnel :
Laura Anglade, voice
Sam Kirmayer, guitar
Invité :
Benjamin Rosenblum, accordion.
– « Souffle » par la violoniste Eva Slongo.
Eh non !… « Souffle » n’est pas un disque de soufflants, bien que Baptiste Herbin, le virtuose saxophoniste soit invité dans deux tires, mais le nouvel album de la violoniste helvète de formation classique, Eva Slongo, qui signe un très bel ouvrage, à tous points de vues.
« Certaines rencontres impulsent un nouvel élan, une nouvelle direction, comme une évidence… Un nouveau « Souffle », déclare Eva Slongo, d’où le titre que porte cet album né de ma rencontre avec Giovanni Mirabassi.
Bercée depuis toujours par la musique classique, c’est dans l’improvisation jazz que j’ai trouvé une liberté d’expression salutaire. Le défi de cet album : faire cohabiter ces deux univers musicaux, ces deux piliers de ma personnalité. Une quête d’authenticité autant musicale que personnelle, une réconciliation entre mon passé et mon présent ».
La Direction artistique toujours très élégante a été confiée au pianiste Giovanni Mirabassi qui a proposé pour assurer la rythmique, une paire de tueurs : François Moutin à la contrebasse et Lukmil Perez à la batterie.
La reprise de thèmes d’Erik Satie « Gnossienne », Gabriel Fauré « Sicilienne » ou Ludwig van Beethoven, « Allegreto, 7ème symphonie, 2ème mouvement » offrent de nouvelles visions surprenantes et très réussies.
Les propres compositions d’Eva Slongo démontrent un autre aspect de l’étendue de son talent.
La classe…
Personnel :
Eva Slongo, compositions, voix, violon
Giovanni Mirabassi, piano et Direction artistique
Baptiste Herbin, saxophone
Lukmil Perez, Batterie
François Moutin, contrebasse
Un très bel album à déguster bien sûr, sur Couleurs Jazz Radio.
– « Tiyo’s Songs Of Life» par le saxophoniste brésilien Felipe Salles ;
Le saxophoniste Felipe Salles présente ici une œuvre touchante : des compositions du compositeur, militant des prisons, Tiyo Attallah Salah-El.
« Tiyo’s Songs of Life », sur Tapestry Records, réunit le pianiste Zaccai Curtis, le bassiste Avery Sharpe et le batteur Jonathan Barber.
Ces compositions furent écrites pendant que Salah-El purgeait depuis 50 ans, une peine de prison à vie en Pennsylvanie, sans aucune possibilité de libération conditionnelle.
La liberté est une valeur fondamentale dans le concept du jazz… Elle est la source d’inspiration principale du saxophoniste compositeur Tiyo Attallah Salah-El également militant politique très engagé.
Il est décédé en 2018.
Grâce aux efforts inlassables de l’abolitionniste des prisons Lois Ahrens, fondateur de l’association, Real Cost of Prisons Project qui a défendu l’œuvre de Salah-El pendant près de deux décennies, sa musique peut désormais être entendue grâce à de nouveaux arrangements et interprétations d’une qualité remarquable du saxophoniste Felipe Salles et d’un quartet de stars.
Ahrens,avait envoyé cinquante feuilles de papier à musique vierges à Salah-El, c’était en 2005. Le saxophoniste après quelques mois, les renvoya remplies de musique. Pendant 17 ans, Ahrens chercha à faire jouer ces musiques.
Felipe Salles explique qu’il souhaitait faire vivre cette musique bien sûr mais aussi sensibiliser le public aux questions complexes liées à l’incarcération de masse, surtout aux États-Unis ou au Brésil, pays natal de Salles, mais dans beaucoup d’autres endroits sur notre planète.
Salles est un musicien engagé comme l’a déjà montré son projet :The New Immigration Experience », qui abordait le sujet urgent de l’immigration par l’intermédiaire de son big band l’Ensemble Interconnections.
« Nous faisons référence à l’incarcération comme un « système correctionnel », mais ce n’est en fait qu’un système de punition, qui ne traite pas les gens avec dignité…Le système est tellement déformé qu’il devient très difficile pour quiconque de réussir à se réformer. Donc la prison devient juste un endroit où les gens pourrissent et deviennent de plus en plus mauvais. »
Salah-El est né David Riley Jones à West Chester, en Pennsylvanie, en 1932. Après avoir servi en tant que conducteur de char d’assaut pendant la guerre de Corée et avoir été décoré de la Purple Heart pour les blessures subies au combat, Salah-El est rentré chez lui pour travailler dans l’entreprise de plomberie de son père tout en étant saxophoniste ténor dans des clubs de R&B.
Il s’est également impliqué dans les aspects les moins tendres et savoureux de la vie nocturne, ce qui l’a conduit à une série de démêlés avec la justice et a entraîné une condamnation à perpétuité, sans possibilité de rachat…
A l’écoute de ses compositions, on découvre un jazz blues passionné, un hard bop solide et des ballades tendres. Dans ses arrangements, Salles a cherché à honorer l’intention originale du compositeur tout en donnant à la musique une tournure plus moderne. Dans certains cas, il a fusionné deux compositions de Salah-El en une nouvelle composition hybride, surtout lorsque les thèmes ou les sujets étaient liés. « Blues for Pablo – Blues for Professor Zinn » en est un excellent exemple, réunissant deux blues en l’honneur de partisans politiquement actifs Paul Alan Smith, éditeur de Pen Pal et Howard Zinn, auteur de A People’s History of the United States.
Plus important encore, Salles voulait honorer l’esprit de la musique de Salah-El et la vie qu’il mena en prison, non seulement en composant des dizaines de chansons, mais aussi en obtenant sa licence et sa maîtrise et en fondant la « Coalition pour l’abolition des prisons ». « Je pense que ces airs révèlent une belle âme » dit Salles. « Tiyo n’a jamais laissé l’horrible situation dans laquelle il se trouvait écraser son âme. Malgré tout, sa musique montre un amour profond pour les gens. Je ressens une véritable responsabilité envers lui. C’est quelque chose que la vie a fait tomber sur mes genoux, et je suis reconnaissant d’avoir reçu ce cadeau musical. »
Tiyo’s Songs of Life est rendu possible grâce aux généreuses subventions de la Garner-Glaser Foundation et du Markham Nathan Fund for Social Justice.
Personnel :
Felipe Salles, saxophone,
Zaccai Curtis, piano,
Avery Sharpe, bass,
Jonathan Barber, drums.
Laissez l’émotion vous gagner… En sélection sur Couleurs Jazz Radio !
– « When I Get Low » par la chanteuse Canadienne Tia Brazda ;
Tia Brazda s’est fait connaitre en chantant un jazz mêlant swing, blues, rockabilly, soul, électro et pop. Nous retiendrons pour La Couleurs Jazz Week ce qui nous semble posséder cette couleur moderne et très jazz sur le titre éponyme, « When I Get Low, I get High »
On y redécouvre des chansons du Great American Songbook. Le répertoire fut sélectionné par Tia Brazda pendant la pandémie, et ont été enregistrées à distance, du nord de l’Ontario enneigé à la Nouvelle-Orléans ensoleillée. Un album rêveur et nostalgique, avec une touche d’humour. Un don naturel pour le swing, une voix nasale envoutante, très reconnaissable, sont les éléments qui résument toute la personnalité de cette artiste sur un ton parfois rêveur, parfois drôle.
Nous avons aimé le côté ludique et délicieusement insolent de ce jazz vintage et moderne à la fois.
Tia Brazda, s’est produite dans le monde entier, notamment au Festival de jazz de Montreux.
Parfait pour cet été !
Personnel :
Tia Brazda, Vocals
Mike Freedman, Guitar
Joel Visentin, Piano
Chris Adriaanse, Bass
Max Senitt, Drums
Guests:
Alexis Baro
Jason Marsalis
Drew Jurecka
Sarah Wiebe
Max Senitt
Sarah Hiltz
Denielle Bassels
En sélection sur Couleurs Jazz Radio.
– « States Of Being » par Bagland ;
« States of Being » est le 4ème album du quintet Bagland.
Un jazz danois aux couleurs caractéristiques du son scandinave.
Chacun des 5 musiciens contribue aux compositions de « States Of Being ». Un son spacieux qui exprime tout au long de cet album, les différents états que connait l’être humain. De nouvelles perspectives émergent, des couleurs apparaissent, de gaies ou de sombres perspectives nous font face. La conditions humaine en quelques sorte.
Personnel :
Jakob Sørensen : trumpet
Alex Jønsson : guitar
Frederik Sakham : Bass & doublebass
Mathias Jaeger : Synthesizer
Frej Lesner : trommer
Josefine Opsahl : cello
Anna Jalving : violin
– « I Play With You » par le guitariste Wawau Adler.
Wawau Adler excellent guitariste de jazz manouche respire la tradition.
Dans son album « I Play With You » certainement le plus personnel, Wawau Adler propose principalement ses compositions originales.
Ses influences vont du bebop au jazz contemporain en passant par la fusion et le latin jazz.
Si la guitare en nylon Selmer n° 828 des années 1940 a été son instrument de prédilection jusqu’à présent, cet album le voit suivre les traces de son idole d’enfance le maestro Bireli Lagrene et utiliser une guitare électrique Gibson sur plusieurs morceaux.
Après avoir enregistré une série d’albums mettant l’accent sur le répertoire standard et célébrant le roi incontesté du jazz manouche Django Reinhardt, « I Play With You » est le premier à mettre en avant les propres compositions d’Adler… à côté de quelques classiques, bien sûr !
De « Martique« , qui évoque les Caraïbes, à « Jazzy Populaire« , qui voit Adler s’aventurer en territoire George Bensonnien, en passant par la chanson titre qui présente un mélange excitant du Great American Songbook et de la musique classique romantique, il s’agit véritablement d’un album de jazz manouche actuel.
Le format respecte la tradition sans batterie, trois guitares, une contrebasse et un violon, utilisé en son temps par l’ensemble qui initia le genre, le Quintette du Hot Club de France de Django Reinhardt.
Personnel :
Wawau Adler, lead guitar
Hono Winterstein, rythmic guitar
Joel Locher, doublebass
Alexandre Cavaliere, cello
Denis Chang, guitar
En sélection sur Couleurs Jazz Radio.
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Chantons sous l’Appli !
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