Médéric Collignon & Jus de Bocse dans « MoOvies »

**« Bienvenu dans «MoOvies», une odyssée où l’image s’écoute et la musique est image. »**

… ainsi nous accueille Médéric Collignon habituellement décrit dans la presse comme hyper actif, à l’imagination sans fin. Il est bien plus que cela ! Nous croyons qu’il est avant tout un créateur d’avant-garde et de tout premier plan, à la sensibilité exacerbée. Il est surtout pétri de talents multiples, comme compositeur, arrangeur, interprète et improvisateur. Il souffle dans son cornet, comme il crée de voix et des sons multiples, aussi bien avec sa bouche qu’avec des éléments électroniques, un triangle ou encore un tambourin. Comme dans les films américains, il se passe toujours quelque chose.

MoOvies est inspiré de films dont les musiques originales furent composées par Lalo Shifrin, Quincy Jones (Dirty Harry, Dollars, …) ou encore David Shire pour « The Taking of Pelham ».

Dès le premier titre, « Snow Creatures », on est propulsé vers un univers à part, comme a su en créer Miles Davis qui n’a composé qu’une seule fois de la musique d’ascenseur… pour l’échafaud. Médéric est fait du même bois. C’est une musique qui ne peut pas nous laisser indifférents.

Ses complices Yvan Robilliard – Fender Rhodes, Emmanuel Harang – Basse électrique et Philippe Gleizes – batterie ont parfaitement intégré l’univers particulier de Médéric.

Les metteurs en scène du cinéma d’aujourd’hui devraient assister à ces moments uniques et intenses que sont les concerts de Médéric Colligon. Ils y verraient peut être l’occasion d’engager un vrai acteur qui fut déjà en 2013 l’excellent premier rôle, le sien, dans Médos, le film de Josselin Carré, présenté dans un précédent « Couleurs Jazz ».

Le musicien devenu comédien pourrait même composer la musique du film si on le lui demandait…