Skip to main content

Semaine du 07 novembre  2022

[LA COULEURS JAZZ WEEK #148]

… Le Best Of !

Sur COULEURS JAZZ RADIO, lundi à 16H, mardi 17H, mercredi 18H, jeudi 19H, + at 08:00PM Monday 10:00PM Tuesday NYC time ; et enfin sur BRAM’ FM dans la région de Tulle, mardi à 21H et samedi à 16H.

Vous pourrez y découvrir les 8 meilleurs albums sortis ces derniers jours. Une exclusivité COULEURS JAZZ RADIO & BRAM FM avec cette semaine, après le générique « 21st Century Schizoïd Ma  » du parrain de cette Radio des musiciens (nes), Médéric Collignon, nous écouterons un extrait de :

– « Come On & Get it » par la pianiste chanteuse galloise Judith Owen ;

Come On & Get It est déjà le 13ème album enregistré en studio de la chanteuse Judith Owen.

Cette fois c’est à la Nouvelle-Orléans qu’elle a choisi de se rendre comme un retour aux sources du jazz.

Le répertoire de ce nouvel album est comme un album souvenir des chansons qu’elle écoutait petite dans la maison de ses parents.  Le choix s’est porté naturellement vers un hommage femmes « qui ne s’excusent pas » du jazz et du blues des années 1940-1950.

Judith Owen qui est non seulement chanteuse mais également pianiste et compositrice, propose un album abouti dans lequel elle exprime dans l’enthousiasme, tous ses talents. « Il est important que nous partagions nos histoires et les histoires des femmes qui nous ont précédées et inspirées. C’est pourquoi je voulais faire ce disque, parce que quand j’étais enfant, ce que j’entendais chez ces femmes était une confiance en soi sublime. C’est ce que je voulais, j’ai passé ma vie à essayer de devenir moi-même sans avoir à me justifier »

Cet album reprend des titres d’artistes tels que Nellie Lutcher, Julia Lee, Pearl Bailey, Dinah Washington, Peggy Lee, Julie London et Blossom Dearie.

Blossom’s Blues de la chanteuse de jazz et pianiste culte Blossom Dearie est représentatif de la délicieuse espièglerie avec laquelle Judith Owen a abordé tout l’album, ce titre définit toutes les incroyables artistes féminines qui chantaient et célébraient le sexe à une époque où les femmes étaient « censées » chanter la romance. « La joie, ici, est qu’elle est cette petite femme blonde au piano, avec une allure de bibliothécaire, mais qui parle d’elle-même comme d’un cheval de course, d’une mangeuse d’homme », explique Judith Owen.

C’est le titre que nous avons chosi pour ouvrir ce Best of de la Couleurs Jazz Week.

Enregistré entièrement à l’Esplanade Studios à La Nouvelle-Orléans, l’album réunit un ensemble de musiciens de haut vol, ses Gentlemen Callers :

Judith Owen : piano, voix

David Torkanowsky : piano

Kevin Louis  : cornet  

Pedro Segundo : batterie

Lex Warshawsky : basse

Charlie Gabriel : sax tenor

Donald Harrison Jr : sax alto

Jason Marsalis : vibraphone

Nicholas Payton : trompettiste

Evan Christopher :  clarinette

Ricardo Pascal : sax tenor

Dave Blenkhorn : guitare

« Come on & Get it » est un « Hit Couleurs Jazz » édité sous le label Twanky Records.

– « Jiggs’ Back in Town» par le tromboniste de Cleveland, Jiggs Whigham en trio.

Le tromboniste Jiggs Whigham rencontre deux jeunes et talentueux musiciens danois, le guitariste Pelle von Bülowet le bassiste Matthias Petri sur son nouvel album Jiggs’ Back In Town.

L’album est le résultat de deux jours en studio en octobre 2021, lorsque le tromboniste s’est rendu à Copenhague en tant qu’invité de son collègue tromboniste Anders Jacobsen. Quel son excellent ! Quelle technique brillante ! Quelle fluidité !

En combinaison avec le son mélodieux de Pelle von Bülow et la précision rythmique subtile de Matthias Petri, le trio est enthousiasmant.

Les compositions sont signées Thelonious Monk, Antonio Carlos Jobim et George Gershwin, entre autres. Le résultat est un disque à écouter et.

JW s’est fait connaître des critiques et  réécouter. Un pur plaisir.

JW, n’est pas le premier venu : il s’est fait connaitre, alors qu’il n’avait pas 18 ans, comme soliste et premier tromboniste du Glenn Miller Orchestra, dirigé par Ray McKinley. Deux ans plus tard, il était premier tromboniste et soliste avec Stan Kenton. Frustré par le jeu commercial, il émigre en Allemagne en 1965 pour jouer avec le Kurt Edelhagen Jazz Orchestra. Pendant de nombreuses années, il a été le directeur musical du BBC Big Band et le directeur artistique du Berlin Jazz Orchestra. JW a souvent été qualifié de « secret le mieux gardé d’Europe », car il a passé la majeure partie de sa carrière professionnelle en Europe. Aujourd’hui, JW est actif en tant que soliste, compositeur, auteur et éducateur, entre autres choses. Il a joué avec Count Basie, Dizzy Gillespie, Dexter Gordon et Lee Konitz – pour n’en citer que quelques-uns.

Le guitariste Pelle von Bülow est le fils d’Anders Jacobsen, l’homme responsable de la mise en place de ce projet, et la troisième génération de musiciens de jazz dans la famille Bülow, étant le fils de Christina von Bülow et le petit-fils de Fritz von Bülow. Il est l’un des plus grands talents de la scène danoise, où il est actif depuis huit ans, jouant en tant que sideman avec des musiciens comme Mathias Heise et Jesper Thilo. Matthias Petri, diplômé de la Manhattan School of Music, est l’un des bassistes de jazz les plus demandés au Danemark. Depuis ses débuts en 2010, il a travaillé avec divers musiciens et orchestres.

Un album au jazz jubilatoire dont nous proposons pour cette émission : Blue Funk, épatant !

Personnel :

Jiggs Whigham : trombone
Pelle von Bülow : guitare
Matthias Petri : contrebasse

« Jiggs’ Back in Town » est un « Hit Couleurs Jazz ».

– “ The Montreux Years ” par le pianiste jamaïcain Monty Alexander.

Une vitrine des performances live emblématiques du pianiste virtuose Monty Alexander au Montreux Jazz Festival entre 1993 et 2016 en solo. L’audio a été restauré et remastérisé de manière experte en HD ; The Montreux Years est publié sur un vinyle audiophile de qualité supérieure et un CD de qualité MQA. De toutes nouvelles notes de pochette basées sur une interview de Monty ont été créées pour cette sortie, qui comprend également des photos rares de ses concerts à Montreux. Quelques ùorceaux emblématiques comme « No Woman No Cry »   de son compatriote Bob Marley figurent sur la belle édition de cet album.

C’est « Night Mist Blue » qui est retenu pour cette Couleurs Jazz Week.

Une production du Montreux Jazz Festival et du label BMG.

« The Montreux Years » est un « Hit Couleurs Jazz ».

– « Once Around the Room: A Tribute to Paul Motian » par Jakob Bro, Joe Lovano, Larry Grenadier, Thomas Morgan, Anders Christensen, Joey Baron & Jorge Rossy;

Dans Once Around The Room, des musiciens de jazz de plusieurs générations se réunissent en petit ensemble pour célébrer l’héritage musical de l’une des icônes de la batterie : Paul Motian.

Joe Lovano saxophone tenor et Jakob Bro à la guitare dirigent un band de sept musiciens dans des morceaux originaux enflammés qui rappellent les idiomes et les idiosyncrasies que Motian a mis en lumière au cours de soixante années derrière ses futs.

Lovano et Motian ont joué ensemble de nombreuses années durant, avec entre autres Bill Frisell – cette formation a sorti trois albums sur ECM. Jakob Bro, quant à lui, compte déjà 3 albums sous le label. A noter la présence de monstres sacrés tels que Larry Grenadier et Thomas Morgan, à la contrebasse et Anders Christensen à la guitare basse, ainsi que les batteurs Joey Baron et Jorge Rossy. Du lourd on vous dit !

Nous écouterons pour cette émission, le titre signifiant : « Song to an Old Friend… »

– « Affirmation »   par Arild Andersen Group.

Le contrebassiste norvégien Arild Andersen, musicien sous le label ECM depuis plus de cinquante ans, a choisi de s’exprimer en improvisation quasi totale avec son nouveau quartet – comprenant les étoiles montantes Marius Neset au saxophone tenor et Helge Lien au piano.

Les musiciens font le saut de l’ange en parfaite symbiose créative et spontanée.

Une production dans la veine du label ECM, pour ceux qui aiment.

Affirmation fut enregistré en novembre 2021 au Rainbow Studio d’Oslo.

Nous écouterons pour notre émission, Short Story.

Personnel :

Arild Andersen : Contrebasse

Marius Neset : Saxophone ténor

Helge Lien : piano

Håkon Mjåset Johansen : batterie

« Carmen Café » par le Off Swing Quintet ;

Un bien drôle de band que ce Off Swing Quintet : quatre solistes de l’Orchestre de Paris accommodent les airs immortels du répertoire de l’Opéra à la sauce swing. Samy Daussat, guitariste manouche, est invité.

Le résultat c’est un jazz swing intégrant les couleurs des grands airs de l’Opéra.

Forcément, on en connaît les mélodies et c’est ça qui nous fait sourire et nous intrigue.

L’histoire commença en 2016, à l’occasion de « concerts promenades » autour de la musique italienne, au Musée de la Musique de la Philharmonie de Paris.

Une idée complice nait entre David Gaillard, alto, Olivier Derbesse, clarinette, Alexandre Gattet, hautbois, et Mathias Lopez,contrebasse et leur invité venu d’ailleurs, Samy Daussat.

Les cinq partenaires décident alors de prolonger l’aventure. Ils se produisent alors dans plusieurs salles parisiennes, la Petite Halle, la Bellevilloise, ainsi qu’au festival Musique en Ré.

Les arrangements sont malins, et place est laissée à l’improvisation et à la spontanéité. Ils parviennent ainsi à débusquer quelques trésors, comme ce parallèle qui s’imposait entre le chœur à bouche fermée de Madame Butterfly et le Tornerai de Dino Olivieri et Nino Rastelli, connu dans l’univers du swing grâce à la reprise instrumentale de la version française J’attendrai, concoctée par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, ou ce croisement frappé au coin de l’évidence entre le thème de La Tosca et celui non moins fameux des Feuilles mortes, popularisé par Yves Montand ou Miles Davis. Puccini, Rossini, Bellini, Tchaïkovski, Massenet, Wagner, Offenbach, Bizet, Prokofiev… sont ainsi revisités avec brio

Ce premier album du groupe, est original et réussi.

Nous avons choisi de vous  faire écouter pour notre émission, Rasé de Près, d’après le barbier de Séville de Rossini.

« Carmen Café» sorti sous l’excellent « Label Ouest est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– « Same Moon In The Same World » par le guitariste Ant Law et le saxophoniste Alex Hitchcock ;

Le guitariste Ant Law et le saxophoniste Alex Hitchcock se sont réunis pour ce projet  Same Moon In The Same World, sorti chez Outside in Music.

Le résultat est un album de deux des voix les plus originales de la scène musicale britannique. L’une des originalités réside dans le fait qu’il s’agit d’un album collaboratif, enregistré à distance invitant des musiciens importants de la scène internationale : Joel Ross, Eric Harland, Jasper Høiby, Linda Oh, Kendrick Scott, Shai Maestro, Tim Garland, Ben Williams et Sun-Mi Hong.

Ant Law est décrit comme un « game changer » et un « innovateur » par notre confrère britannique The Guardian, il fait donc équipe avec le ténor Alex Hitchcock « un saxophoniste incroyable, avec quelque chose de très unique et d’original à dire » selon Walter Smith III.

Les deux compères apportent quatre compositions, qu’ils développent et façonnent en tandem avant de les envoyer via internet à travers le monde. « Puisqu’aucun artiste ne pouvait partir en tournée, (pendant le Covid) tout le monde avait plus de temps disponible pour enregistrer. Nous avons découvert cela presque par accident« , se souvient Law. « Nous avons envoyé des démos à nos musiciens préférés dans le monde et avons été ravis de voir qu’ils étaient prêts à enregistrer avec nous. » S’ensuivent alors de longues heures de travail minutieux pour assembler le tout, et même des « échanges à quatre », à la manière d’une pandémie ; tous les participants sont en ligne au même moment, où ils jouent quelques phrases, les téléchargent et les envoient par e-mail, et reçoivent une réponse musicale spontanée en retour.

L’album tire son nom d’une phrase du roman Sputnik Sweetheart (1999) de l’auteur japonais Haruki Murakami : « Nous regardons tous deux la même lune dans le même monde. Nous sommes reliés à la réalité par la même ligne« . Cette citation est devenue un résumé clair de l’expérience d’enfermement partagée par les musiciens du monde entier, et ce lien avec d’autres personnes dans une situation similaire est devenu un thème qui traverse la musique que Hitchcock et Law écrivaient. « Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles l’album est si mélodique – nous essayions de nous connecter directement avec les gens, plutôt que de chercher et d’explorer des idées plus abstraites. » Mais il y a plus dans l’album que de douces mélodies, le duo est à la recherche de vérités universelles – langage musical, expérience humaine, maturité émotionnelle – partagées par des musiciens aux différents coins de la planète. Ou, comme ils le disent, « de nos points d’observation uniques, nous regardons tous la même lune« .

« Outliers » que nous avons choisi pour notre émission est un 11/8 un peu tordu et noueux dont Oh, Harland et Laws s’échappent.  La mélodie de Hitchcock est par contraste lumineuse.

« Je pense que nous avons fait quelque chose de très spécial ensemble avec cet album. Nous n’aurions pas pu réaliser cela à un autre moment« , conclut Hitchcock. « 

« Same Moon In The Same World » est bien sûr en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

– « Estampes » par le duo Guillaume Barraud, Mathieu Bélis ;

Fruit de dix années de complicité, ce nouveau projet prend source en pleine pandémie. Les compositeurs Mathieu Bélis au piano et Guillaume Barraud à la flûte bansouri se réunissent pour de multiples sessions d’improvisation. Il en découle un répertoire intimiste.

De la synergie du piano et de cette grande flûte traversière de l’Inde qu’est le bansuri, émane un langage propre et saisissant. Les cordes frappées et le souffle du bambou s’imbriquent, s’entremêlent pour esquisser des toiles aux couleurs vives. C’est une ode au voyage, une échappée. On découvre un univers hétéroclite, qui s’inscrit dans un jazz contemporain empreint de musique classique, de pop et de musiques traditionnelles.

Le guitariste Kevin Seddiki est invité sur Ballade du Duke et Perfect Blue.

L’enregistrement et le mixage ont été réalisés au printemps dans les Studios de Meudon.

C’est « Filature » qui est à l’écoute pour cette Couleurs Jazz Week.

«  Estampes » est en sélection sur Couleurs Jazz Radio.

———========———–

Comme disaient « Les Guignols » quand la chaîne qui les avait vus naître possédait un esprit : vous pouvez reprendre une activité normale et continuer à… écouter les 5 000 titres actuels qui tournent actuellement sur Couleurs Jazz Radio.

Chantons sous l’Appli !

AppsCouleurs Jazz Radio GooglePlay : https://bit.ly/CJRGooglePlay

Apps Couleurs Jazz Radio iOS Appstore : https://bit.ly/CJRAppstore

Laisser un commentaire