Soirée Funk au Théâtre antique de Vienne avec au programme dès 20H30 :
1- LARRY GRAHAM & GRAHAM CENTRAL STATION FEAT. APPEARANCES BY MARCO PRINCE & JEANNE ADDED
Le Graham Central Station fut et demeure l’une des formations emblématiques du funk des années 70, et Larry Graham, son fondateur, est considéré comme l’un des piliers de la basse électrique. Il doit notamment cette aura à sa longue collaboration avec Sly & the Family Stone, puis à ce mythique Graham Central Station, et enfin à sa collaboration avec feu le Prince de Minneapolis dès la fin des années 90.
Larry Graham (vcl/b), Jeanne Added (vcl), Marco Prince (vcl), Wilton “Fab” Rabb (g/back-vcl), Jimi “Joy” McKinney (k/horns/back-vcl), Dave “City” Council (organ/k/back-vcl), Brian “Rio” Braziel (dms), Ashling “Biscuit” Cole (vclFunkbox)
2- TROMBONE SHORTY & ORLEANS AVENUE
Troy Andrews alias “Trombone Shorty” est un tromboniste, trompettiste et chanteur qui suscite le respect parmi ses pairs jazzmen, notamment à la Nouvelle-Orléans où il est né en 1986. Il séduit également les stars du rock comme Lenny Kravitz, son employeur régulier, qui était présent sur Backatown (2011). L’album tirait alors son titre du patois local utilisé à la Nouvelle-Orléans pour désigner Treme, l’un des plus anciens ghettos noirs des États-Unis.
Trombone Shorty (tb), BK Jackson (bs/ts), Pete Murano (g), Mike Ballard (b), Joey Peebles (dms)
3- JUAN ROZOFF
Il y a quelques lunes déjà que la presse spécialisée l’a qualifié de “petit Prince”. Dès le début des années 90, il campe à lui seul le funk en France. Juan Rozoff (51 ans) est un bâtisseur essentiel du groove tricolore. Et si vous ne connaissez pas encore son nom, ce n’est pas son talent qui est en cause, mais plutôt le fait que Rozoff soit tout le contraire d’un carriériste.
Il ne s’est jamais vraiment plié au jeu et au rythme de l’industrie musicale. Le deuxième de ses trois albums en plus de 25 ans d’activité, Abalorladakor, ne sortira par exemple qu’en 2000, soit près de dix ans après Jam Session (son premier opus salué par la critique en 1991). Entre-temps, l’artiste avait préféré se consacrer à la sculpture. Touche à tout, dilettante ? On ne présente pourtant plus Sa Majesté Juanito aux aficionados du dirty funk. Tel un griot de la vibration, le parrain écume les scènes de la planète groove depuis assez longtemps pour y avoir laissé une empreinte singulière.
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