avec Matt Herskowitz, John Roney et Julie Lamontagne
Chez les jeunes pianistes de jazz d’aujourd’hui, il y a comme une urgence de faire trembler les fondations. Ils ne veulent plus se confiner uniquement dans le jazz, ils désirent absolument s’immiscer dans le répertoire de la musique classique. La soirée Pianos caméléons était essentiellement dédiée à la musique classique (avec une petite teinte de jazz).
Sur la scène, deux pianos géants. Le maître vénéré et respecté Oliver Jones était le parrain de trois jeunes virtuoses reconnus comme musiciens de jazz. Il s’agit de Matt Herskovitz, John Roney et Julie Lamontagne. Si quelqu’un avait un doute sur le talent de ces musiciens, je peux garantir que les doutes étaient dissipés à la fin de la soirée.
Les jeunes élèves modèles ont pioché dans le répertoire de Bach, de Beethoven, de Debussy et de Grieg. Les performances n’étaient pas ennuyeuses. L’accent était surtout mis sur Matt Hersokovitz et John Roney qui ont joué ensemble pendant une bonne partie de la soirée. Oliver et Julie ont par la suite participé à l’échange. Parfois, ils jouaient tous à la chaise musicale en changeant de piano. Il y avait, de temps à autres, des petits gestes qui étaient accentués et exagérés pour se moquer gentiment des clichés des pianistes classiques. Les trois jeunes musiciens sont actifs au Québec depuis plusieurs années. L’objectif de la soirée était de les réunir et de les faire découvrir à un plus large public. Vu le succès de la soirée, la formule Pianos Caméléons risque bien de se perpétuer.
Liens
Fiche du concert sur le site du FIJM
Fiche biographique du pianiste Oliver Jones sur Justin Time Records
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