Dans ce premier album tout en nuances et en mélodies, At Home Duo, constitué du guitariste Anthony Jambon et du violoncelliste Guillaume Latil, une paire peu commune dans le jazz, invitent le pianiste Leonardo Montana à se joindre à eux.
Après avoir écouté les premiers titres, on vient à se demander pourquoi le violoncelle, un peu à mi-chemin entre la contrebasse et le violon n’est pas plus souvent présent aux côté de la guitare et du piano, tellement l’ensemble paraît naturel et fonctionne bien. Gageons que cette œuvre subtile et originale, créera d’autres vocations.
Ce qu’Anthony Jambon souhaite que l’on retienne de cette œuvre, c’est que « le projet est né, et repose toujours sur une forte complicité amicale et musicale entre Guillaume et moi, et que l’important pour nous c’est que les gens soient touchés quand ils écoutent notre musique. Elle se veux simple et très mélodique pour que le public puisse voyager. L’émotion est ce que l’on recherche en jouant, et ce que l’on veut transmettre. »
Message reçu 5 sur 5 ! Le but est atteint, on se laisse facilement embarquer… Et c’est beau.
Le timbre des instruments est particulièrement agréable, les arrangements sont bien ciselés et on aime et on retient facilement ces mélodies originales, la plupart de Guillaume Latil, aux noms choisis : « Éphémère », « Aphorisme » « Les Mots Retrouvés » « En Ton Île » ou d’Anthony Jambon : « Home », comme on aime retrouver des morceaux de Lennon et Mc Cartney « There and Everywhere » ou « I Will » et même Georges Brassens, « « Les Amoureux des Bancs Publics » qui prouve une nouvelle fois qu’il n’était pas uniquement le plus grand parolier de la chanson française et que Brassens en Jazz, c’est formidable.
Le poétique Duo At Home, est formé depuis 2011. C’est lors de concerts et de résidences dans les clubs de jazz parisiens et en particulier au « Baiser Salé » que ce projet avec Leonardo Montana a pu aboutir.
Espérons que ce duo devenu trio ne soit pas si éphémère. Souhaitons-lui au contraire, un long destin.
COMMENTAIRES RÉCENTS