Nina Papa sur scène, comme en dehors, est un concentré d’énergie positive, de bonté, de sensuel talent et de générosité.
La chanteuse a profondément ancré en elle, le pays qui l’a vue naître, le Brésil avec sa musique, la salsa, ses traditions, ses rythmes propres.
D’abord à Saint Martin où elle débuta sa carrière, puis à Nice où elle vit aujourd’hui, elle jouit d’une franche et justifiée réputation, tant son talent n’est plus à démontrer depuis longtemps.
Aujourd’hui elle revient avec un second album en tant que leadeur.euse aux couleurs beaucoup plus jazz, sans pour autant renier ses racines, loin de là.
Les musiciens qui l’accompagnent dans ce joli projet, sont des complices de longue date, et cela se sent et se ressent, autant à l’écoute de l’album, qu’en live.
Rendons-leur hommage : il s’agit de la pianiste, compositrice, et arrangeuse Béatrice Alunni, du contrebassiste Marc Peillon, et du batteur Cédric Le Donne qui invita son père Franck Le Donne aux percussions sur plusieurs titres. (Alain Ruard, remplace Cédric Le Donne sur deux titres).
Le quintet fonctionnait très bien ainsi et s’apprêtait à entrer en studio pour enregistrer, quand une rencontre fortuite se produisit avec le Saxophoniste Baptiste Herbin qui, à la même époque, se produisait dans la région niçoise,.
Baptiste, qui alterne les va-et-vient avec le Brésil ces dernières années, féru de langues et de cultures, se prit au jeu du dialogue avec Nina en portugais. Et quand Nina lui proposa d’accompagner le groupe pour enregistrer au Studio 26 d’Antibes, il accepta immédiatement. L’osmose fut telle, que le talentueux saxophoniste enregistra sept des douze titres dans la foulée, la plupart en une seule prise. On le retrouve ainsi dans « Easy Road » sur une musique de l’inspiré Marc Peillon, la version très personnelle de « La Javanaise », ou le titre éponyme de l’album « Evidência »… Le ton est donné.
Une autre jolie surprise de cet album est la chanson « Pays des Cinq Terres » (paroles et musique de la pianiste Béatrice Alunni) avec en plus de Baptiste Herbin au saxophone, on retrouve, venu en voisin, André Ceccarelli à la batterie,.
Bref, un album plein de soleil, débordant d’une joie et d’émotions communicatives !
Le concert de sortie d’Evidência à Nice à l’Espace Magnan, le 28 septembre dernier, donna une dimension encore supplémentaire à cet enthousiasmant album. Il restera un fort beau moment dans notre vie de critiques de jazz !
Aussi, nous invitons les parisiens et tous ceux qui seront dans la capitale le 24 octobre prochain, à réserver sans tarder vos billets pour le concert de lancement à Paris, au Studio de l’Ermitage.
Super soirée assurée !
©Photos Couleurs Jazz
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