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Les 10 Meilleurs albums sortis le mois dernier : DECEMBRE 2024, donc :
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Avec :
- Médéric Collignon, pour « Arsis Thesis«
- George Cables pour “I Hear Echoes”
- Chucho Valdès & Royal Quartet pour “Cuba and Beyond”
- Maxime Sanchez pour “Standards”
- Rhoda Scott pour “Ladies Gentlemen”
- André Villéger, Alain Jean-Marie, Thomas Bramerie, Antoine Paganotti pour “ Benny’s Keys ”
- Roberto Magris pour “Freedom is Peace”
- Dmitry Baevsky pour “Roller Coaster
- Oscar Peterson Quartet pour “City Lights: The Oscar Peterson Quartet [Live]”
- Zacc Harris pour “Chasing Shadows”
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Chucho Valdés : Cuba & Beyond
Avec Cuba & Beyond, Chucho Valdés célèbre 60 ans d’une carrière exceptionnelle, réaffirmant sa place au sommet du jazz afro-cubain. Accompagné de son Royal Quartet – Horacio « El Negro » Hernández (batterie), José Antonio Gola(contrebasse) et Roberto Junior Vizcaíno « Tato » (percussions) – le légendaire pianiste livre un album vibrant mêlant traditions cubaines, jazz, musique classique et audace contemporaine.
Parmi les morceaux marquants, « Tatomania » met en lumière le génie de Vizcaíno, « Mozart a la Cubana » revisite le répertoire classique, et « Armando’s Rhumba » rend hommage à Chick Corea. Avec des titres comme « Congablues » et « Punto Cubano« , Valdés explore les racines profondes de la musique cubaine tout en innovant. Un chef-d’œuvre qui inscrit son héritage dans l’histoire musicale mondiale.
Dmitry Baevsky : Roller Coaster
Sorti chez Fresh Sound New Talent, Roller Coaster est le onzième album de Dmitry Baevsky, une œuvre aussi spontanée qu’élégante. Enregistré à New York en seulement six heures, sans répétition ni artifices, il met en lumière l’alchimie exceptionnelle entre Baevsky et le guitariste Peter Bernstein, soutenus par David Wong à la contrebasse et Aaron Kimmel à la batterie.
L’album oscille entre compositions originales et reprises choisies, du blues sentimental de Ray Charles à la mélancolie de « Gloomy Sunday« . Baevsky et Bernstein ouvrent et concluent le disque en duo, témoignant d’une rare complicité musicale. Roller Coaster est un disque sincère et direct, reflet parfait de la trajectoire artistique du saxophoniste.
Maxime Sanchez Trio : Live at La Scala Provence
Concerts de sortie : La Scala Paris (6 décembre 2024) et La Scala Provence, Avignon (15 décembre 2024)
Avec Live at La Scala Provence, Maxime Sanchez revisite le grand répertoire du jazz en trio, accompagné de Florent Nisse (contrebasse) et Guilhem Flouzat (batterie). À travers neuf morceaux, le pianiste rend hommage à ses héros – de Lennie Tristano à Duke Ellington – tout en insufflant une fraîcheur et une émotion vibrantes.
Entre lyrisme délicat et quête d’épure, le trio atteint un équilibre rare, capturant l’essence même du jazz : la vie. Chaque note, chaque silence résonne d’une énergie partagée, mêlant virtuosité et humilité. Une célébration inspirée de l’héritage intemporel du jazz. Lire la suite de cette chronique par Didier Pennequin.
Zacc Harris : Chasing Shadows
Chasing Shadows marque une étape majeure pour Zacc Harris, guitariste de Minneapolis, confirmant sa place parmi les voix montantes du jazz contemporain. Inspiré par la nature et un séjour créatif dans le Wisconsin, l’album propose des compositions cinématiques portées par un quintet harmonieux : Brandon Wozniak (saxophone), Bryan Nichols (piano), Chris Bates (basse) et Pete James Johnson (batterie).
Des titres comme « Catalyst« , au post-bop complexe, ou « Worlds Apart« , mêlant bossa nova et raffinement harmonique, témoignent de la fluidité et de l’alchimie du groupe. Le hard-bop dynamique « Fleeting Moments » et la ballade finale « This Day » concluent cet album riche en émotions et en cohésion musicale. Chasing Shadows est une œuvre captivante et solidement ancrée dans le jazz contemporain.
Médéric Collignon : Arsis Thesis
Synthèse audacieuse de 30 ans de création, Arsis Thesis est une œuvre monumentale et visionnaire. Épique et intime, elle fusionne l’organique et le synthétique pour offrir une alternative poétique aux illusions de notre époque technoïde.
Conçu durant la pandémie, alors que Médéric Collignon traversait une période de repli et de réflexion, cet album reflète son parcours éclectique. À la tête d’un orchestre virtuose (avec Géraldine Laurent, Pierrick Pédron et Christophe Monniot en guests), il compose une musique foisonnante mêlant jazz, rock, funk et musiques orchestrales, enrichie en post-production de voix et d’effets électroniques.
En repoussant les limites du formatage technologique, Collignon, le parrain de Couleurs Jazz Radio replace l’humain au cœur de l’expérience musicale et signe une œuvre intense, authentique et résolument visionnaire. Voir la suite de la chronique de Bruno Pfeiffer.
George Cables : I Hear Echoes
Avec I Hear Echoes, George Cables explore les souvenirs marquants de sa vie musicale, construits sur plus de six décennies aux côtés des géants du jazz. Chaque morceau résonne comme un écho de ses expériences, de ses influences et de ses compositions.
L’album s’ouvre avec « Echoes of a Scream« , inspiré par une peinture de David Alfaro Siqueiros, et traverse des moments forts avec des reprises revisitées comme « So Near, So Far » de Miles Davis ou « Prelude to a Kiss » de Duke Ellington. Le pianiste réinterprète également ses propres œuvres, comme « Morning Song » et « Blue Nights« , en leur insufflant une nouvelle profondeur.
Des standards comme « You’d Be So Nice to Come Home To » et « Clockwise » se mêlent à des compositions plus récentes, notamment « Journey to Agartha » d’Arcoiris Sandoval. L’album se clôt sur une version intimiste de « Peace » de Horace Silver, offrant une réflexion émotive et sereine.
Oscar Peterson : City Lights
Enregistré en live à Munich le 13 juillet 1994, City Lights témoigne de la renaissance d’Oscar Peterson après un AVC qui avait affaibli sa main gauche. Accompagné de Lorne Lofsky (guitare), Niels-Henning Ørsted Pedersen (basse) et Martin Drew (batterie), Peterson démontre que son génie et son titre de « Maharaja of the Keyboard » restent intacts.
L’album alterne virtuosité et sensibilité retrouvée, avec des morceaux comme « The Gentle Waltz« , empreint de nostalgie, ou « Kelly’s Blues« , à l’énergie communicative. Les compositions originales de Peterson brillent, tandis que NHØPimpressionne particulièrement avec son solo « Samba Petite« . La reprise de « Satin Doll » d’Ellington et le final funky « Nighttime » témoignent de l’osmose du quartet et de la créativité intacte du pianiste.
André Villéger & Alain Jean-Marie : Benny’s Keys
Partenaires de longue date, André Villéger et Alain Jean-Marie rendent hommage à Benny Golson avec Benny’s Keys, un album subtil et élégant consacré aux compositions du saxophoniste légendaire.
Dès « Along Came Betty« , le premier morceau, transparaît la mélancolie raffinée typique de Golson, sublimée par le phrasé précis de Villéger et le toucher délicat de Jean-Marie. Soutenus par la pulsation dynamique de Thomas Bramerie et la créativité d’Antoine Paganotti, ils capturent l’essence du compositeur à travers des pièces emblématiques comme « Whisper Not » ou « Benny’s Changes« .
Une production soignée du label Camille Productions, célébrant avec justesse la mémoire d’un maître du jazz. voir la suite de la chronique d’Alain Tomas.
Rhoda Scott Lady Quartet : 20 ans d’harmonie et un nouvel opus audacieux
En 2024, Rhoda Scott et son Lady Quartet célèbrent deux décennies de complicité musicale inégalée. Pour honorer cette étape marquante, elles repoussent les frontières de leur art en proposant un troisième album qui allie audace, humour et une approche moderne de la parité musicale.
Pour ce nouvel opus, deux voix masculines remarquables viennent enrichir leur univers unique. Hugh Coltman, véritable passeur d’émotions, apporte une profondeur bluesy qui captive les sens. À ses côtés, Emmanuel Pi Djob, dont la voix puissante évoque le gospel, la soul et les musiques du monde, ajoute une énergie vibrante et authentique.
Depuis leur première collaboration en 2004 au festival Jazz à Vienne, Julie, Lisa, Sophie et Rhoda ont construit une aventure humaine et artistique unique, cimentée par une sororité musicale et une passion pour l’excellence.
Roberto Magris : Europlane For Jazz
Né à Trieste en Italie en 1959, Roberto Magris est un pianiste de jazz renommé sur la scène internationale. Avec plus de 40 ans de carrière et 39 albums à son actif, il a collaboré avec des légendes comme Art Davis, Idris Muhammad et Brian Lynch.
En 2023, Magris a reformé l’Europlane Orchestra après 20 ans pour un concert exceptionnel à Bad Goisern, en Autriche, enregistré en direct le 25 avril 2024 dans le cadre de la Capitale Européenne de la Culture 2024. Capté par la radio ORF, ce concert marque une déclaration triomphale pour cet all-stars band et un retour éclatant à ses racines musicales.Roberto Magris – piano ; Tony Lakatos – tenor and soprano sax ; Florian Bramböck – alto and baritone sax ; Lukas Oravec – trumpet and fluegelhorn ; Rudi Engel – bass ; Gasper Bertoncelj – drums
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