Agir Jazz : Geste créateur, geste politique.*
Le geste créateur que représente le jazz trouve son origine dans un acte de résistance et de salut lié au contexte américain de l’esclavage et de la ségrégation. Une dimension politique qui est au cœur de l’histoire du jazz.
Mais est-elle toujours d’actualité alors que certains voient le jazz comme une musique réservée à un cercle d’initiés, de spécialistes déconnectés des réalités du monde ? Pourtant la création contemporaine (chorégraphique, plastique, littéraire, théâtrale, cinématographique…) qui s’inspire de cette musique et puise plus largement dans ce qui se définit comme une culture et une esthétique jazz, témoigne du fait que ce geste relève toujours bel et bien d’un engagement en prise avec nos problématiques contemporaines.
Quelle forme prend alors cet engagement et que signifie « agir jazz » hier comme aujourd’hui ?
« Agir jazz », ce n’est pas seulement jouer de la musique.
Alors comment définir le geste jazz et sa portée politique du musicien au producteur en passant par le danseur, le comédien, le dramaturge, le chorégraphe, le peintre, le photographe, le réalisateur…?
Qu’en est-il de cette marque politique première qui s’attache au geste jazz et cette apparente dilution de sa portée de résistance dans notre société contemporaine ?
Les rencontres s’organisent autour de communications scientifiques, de performances et de projections, mais aussi de tables rondes, de tables d’écoute et de témoignages pour entendre la parole de ces artistes qui agissent jazz.
C’est au Centre de Wallonie Bruxelles, à Paris CWB, 46 rue Quincampoix.
Voir le Programme des conférences.
(*): propos recueillis auprès de Sylvie Chalaye.
Fenêtre ouverte sur la recherche en arts du spectacle, mais surtout résolument transdisciplinaires, ces rencontres internationales réunissent des chercheurs et des artistes de tous horizons qui abordent le jazz comme une esthétique et une philosophie.
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